De façon posée..
Il n’est pas « bien » de parler de ces choses là que tout le monde fait,Tandis que tout le monde parle de choses qu’il ne fera jamais.
La femme douce et délicate que je suis aborde le sujet « tabou »
Tout en pensant à Marc-Aurèle qui disait : « la douceur est invincible »
J’aborde le sujet tout en douceur.
Même pas peur 😉
****
Envoyé à George Sand par son fils Maurice Sand. Poème souvent attribué à tort à Alfred de Musset :
Le petit endroitVous qui venez ici dans une humble posture, Débarrasser vos flancs d’un importun fardeau, Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Épancher dans l’amphore un courant d’onde pure,
Puis, sur l’autel fumant, placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
****

« Cabanon à destination de cabinets d´aisance » J’imagine très bien l’aisance…
Au chaud sous ta couette, le bout du nez gelé si tu le sors un peu trop, et ce besoin naturel à soulager… Il y a des choses qui motivent dans la vie, celle-ci en fait partie.
Tu vas te lever, t’habiller à moitié sous la couette, trouver tes chaussures de montagne que tu enfileras sans chaussettes et hop, à toi l’air frais, la nature.
Tiens donc, il a neigé en plus. Youpi!
Tu vas connaître la sensation de la chaussure qui ne monte pas tant que ça. Sensation saisissante quand tu n’as pas de chaussettes et que la neige t’arrive jusqu’aux genoux. Une fois devant la sainte porte, ton cœur s’accélère. Pourvu qu’elle s’ouvre vers l’intérieur, sinon il te faudra déneiger pour pouvoir l’ouvrir. Question idiote. Les anciens avaient l’expérience de ces choses là et la porte s’ouvre dans le bon sens. Il ne te reste plus qu’à t’asseoir. Juste le dernier détail. Ta fesse restera ferme pendant un bon moment car le siège en bois est recouvert de ce beau givre qui cet après-midi te paraissait si beau sur les arbres. Tu n’imaginais pas que la beauté d’une chose pouvait être un désagrément dans d’autres conditions, surtout pour ton postérieur! Enfin, qu’importe, tu as la chance d’être assis en pleine nature, face à un paysage grandiose éclairé par la pleine lune et le soulagement que te procure ce lieu, vaut tous les désagréments. Je ne vais pas exagérer trop, sinon vous n’allez pas me croire qu’un tel lieu est un luxe. Le plus grand luxe est celui qui ne s’estime pas en valeur marchande. Rappelle-t-en, et tu seras riche 😉
Superbe cliché, quant au texte il est sublime ! bonne journée.
3 janvier 2012 à 10:20
Merci. Un autre univers que celui de la mer.
Bonne soirée
3 janvier 2012 à 19:35
Ben ça c’est un beau texte !
Les Romains faisaient ça en collectif, tout en discutant…
Au Québec, j’ai connu la bécosse (qui vient de l’anglais backhouse) car c’est derrière que ça se passait. Effectivement avec la neige et le givre, ça a du piquant !
Moi, je verrai bien un petit malin qui secouerait l’arbre de la photo !!!
A+
3 janvier 2012 à 18:00
Moi qui croyait que le lieu était tranquille! Je pense que si le petit malin secoue, il en profitera aussi 😉
3 janvier 2012 à 19:37
Sais tu , que lorsque j’étais petite , je n’ai pas beaucoup grandi depuis MDR !
chez mes grands parents , j’ai connu ce genre de grand vase ou tu laissais ton engrais pour les champs ! 😆 😳 !
A ce jour , il ne reste trace de ce grand vase , ou chacun apporta son attribution 😉
Bisoussssssssssss .
3 janvier 2012 à 18:26
Moi chez ma grand-mère, c’était au fond du jardin, dans ce même genre de cabane. J’avais toujours l’angoisse de passer à travers les planches, mais la vue sur le troupeau de moutons m’aidait à surmonter mon angoisse,quand il ne s’agissait pas du hérisson qui me faisait oublier pourquoi j’étais dans cet endroit.
Je crois que là, on ne peut aborder de sujet plus intime 😆 maintenant, tout le monde saura que je laissais la porte ouverte pour voir les moutons.
Je te rassure, maintenant je ferme la porte (je n’ai plus de moutons) et … c’est à l’intérieur 😉
3 janvier 2012 à 19:55
Ps : sa contribution , je rigole tellement que j’écris des bétises !
3 janvier 2012 à 18:27
Un Joli Coin tout en Nature ,
Sous la Froidure chacun prend Soin ,
De Faire en Sorte que « Rien » ne dure ,
Sous Peine à l’Hors dans Rester Coi 😉
~
NéO~
~
Becs Gla Gla
3 janvier 2012 à 20:00
Aller dans ces « petits coins » dans les grands espaces est un dépassement de soi, en fonction de la météo 😉
Becs blancs ce matin
5 janvier 2012 à 08:00
Le pire serait de rester collé à ta planche et devoir appeler à l’aide… Petit moment de solitude.
Rassure-moi, c’est pas chez toi ça ?
3 janvier 2012 à 23:51
Le pire c’est que c’est souvent éloigné de la maison… donc tu en es pour passer la nuit le derrière collé au bois car les autres dorment !!! Le véritable film d’horreur 😥
Non, je te rassure, ce n’est pas chez moi. Chez moi la porte est blanche 😆
5 janvier 2012 à 08:05
Du coup ça fait penser au film « 127 heures »… mais en encore pire !!! 😆
PS : ah oui c’est mieux en blanc ! 😉
5 janvier 2012 à 23:04
Jolie bécosse :). J’ai déjà séjourné dans un refuge où l’on se servait de cendres et de sciure pour recouvrir les effluves… C’était presque aussi efficace que l’eau courante, étonnamment. J’adore le poème et le texte aussi. Bonne rigolade.
4 janvier 2012 à 16:11
Voila, maintenant je saurai comment on appelle ce petit endroit chez toi.
Den y faisait allusion dans un message précédent.
J’ai un ami, qui a vécu au Canada, qui vient de construire sa maison de façon « écolo » et il a fait ce dont tu parles, des toilettes sèches.
En effet, ça fonctionne très bien. Au lieu d’avoir une chasse d’eau, on a un petit seau de sciure ou de cendres selon la saison et ici, comme chez toi j’imagine, c’est le genre de chose qui ne manque pas.
7 janvier 2012 à 07:48
Les chinois inventèrent le papier… pour les livres, mais très vite cette matiere envahit la vie quotidienne: chapeau, couvertures, imperméables en papier huilé et même armure en carton plissé plus résistante que les cotes de maille
Ils eurent même l’idée de s’en servir pour les besoins naturels dès le 6eme siecle. Le concept de papier hygienique en occident ne date que de 1860;
D’ailleurs, madame SAND dans son joli poème fait l’impasse sur la question.
Renseignements trouvés dans un livre sympa dont le titre est « Dans un livre j’ai lu que… » Ed Autrement
7 janvier 2012 à 00:00
A cette époque là, la chine avait une autre image à mes yeux, par contre l’occident du moyen âge et de la renaissance en avait une toute autre. La renaissance, ou quand la crasse rimait avait carapace. Je suis contente de vivre de nos jours (quoi que….).
J’ai entendu parler de ce livre, il a même donné lieu à une suite dans le monde scolaire. Il me semble que les élèves devaient partir du même principe : « Dans un livre, j’ai lu que… »
Bonne journée
Val
7 janvier 2012 à 08:00
Effectivement, les élèves et aussi le simple lecteur. La date limite était novembre 2011, (trop tard pour moi) pour une publication en mars 2012. Donc à suivre
Bon dimanche (dans la neige ?) ici doux et pluvieux.
8 janvier 2012 à 12:05
Ah, la jolie bécosse située dans un lieu idyllique! Je ne m’imagine mal être obligée de sortir dehors pour aller au toilette, surtout pas en l’hiver à -25C, brrr! Mieux vaut se retenir jusqu’au printemps! MDR Super cliché!
9 janvier 2012 à 02:20