C’est le moment de cliquer pour me suivre
Voilà, mon fidèle blog est bien rempli, je ne peux plus rajouter d’articles.
Je me vois obligée d’en créer un autre, sa suite.
Je serai heureuse de continuer l’aventure avec vous sur l’ancolie bleue 2.
Pas de changement si ce n’est le thème pour l’instant.
Ce n’est qu’une adresse qui change alors, pour que l’on ne se perde pas de vue, je vous invite à venir vous abonner sur : https://lancoliebleue2.wordpress.com/
1- Réflexion au Lac D’Anterne
Bain de boue pour mes chaussures
Jeudi 5 juin, j’ai eu la chance d’avoir une journée de repos supplémentaire. Je crois qu’il n’est pas besoin de vous dire ce que j’en ai fait. Une fois de plus, je me suis levée pour voir mon sac et mes chaussures qui m’attendaient alors que Louna allait rester à la maison puisque j’avais décidé de monter en réserve. Ce que j’adore dans ces matins là, c’est d’arriver au départ du chemin et n’y trouver aucune voiture ni trace de quiconque; ça c’est du bonheur. La montée peut commencer sereinement. Prise dans le rythme de la montée, seules mes pensées m’accompagnent, autant dire que je ne suis pas seule 😉 bien entendu,il y a les oiseaux, les sons, les odeurs matinales et le paysage qui m’entourent. A la bifurcation, je découvre que je ne serai plus seule là haut, le chemin est sculpté par les traces des moutons et avec la pluie de ces derniers jours, ils ont du avoir droit à un magistral bain de boue, tout comme mes chaussures ce jour là. Le sentier était un parcours du combattant. Tous les ans à cette période le berger transhume avec ses moutons pour y passer l’été. Le refuge n’étant pas encore ouvert en début de mois, cela lui donne un moment de répit avant la saison où les randonneurs pulluleront de toutes part, ce qui aura le don de le hérisser. Il y a pire que moi dans le mode sauvage 😉 Je passerai une bonne heure à parler avec lui, à découvrir qu’il était les yeux de la montagne alors que personne ne le voit. Méfiez-vous, si vous croyez être « seule au milieu de nulle part », ça ne marche pas forcément dans ce coin là 😉 la montagne a des yeux…
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« En nous établissant dans l’instant présent, nous pouvons voir toutes les beautés et les merveilles qui nous entourent. Nous pouvons être heureux simplement en étant conscients de ce qui est sous nos yeux » Tich Nhat Hanh
Sous le regard des nuages
Plus comme la ponctuation du ciel, les nuages donnent le ton de cette sortie en transition, entre les jours pluvieux et l’été enflammé du début juillet. Je suis au travail, les trombes d’eau balaient la chaleur étouffante de samedi. J’attends, je lis et je divague. J’attends demain pour diverses raisons. Demain proche pour une future évasion qui me permettra d’aller gratouiller le ciel de plus près tout en ayant les pieds sur terre, et le demain plus loin pour que certaines de mes pensées deviennent ma réalité. En attendant, je n’oublie pas d’apprécier l’instant présent. Voici un petit partage en image avant d’aller retrouver « Elsa » d’Aragon.
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1- Mont Blanc en discussion avec les Fiz
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2- Plaine d’Anterne, Frêtes de Villy, Mt Blanc, Fiz
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3- Grenairon, le Buet, Villy
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4- Résistance boisée
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Tu m’as regardé de tes yeux jusqu’à l’horizon déserts De tes yeux lavés du souvenir Tu m’as regardé de tes yeux d’oubli pur Tu m’as regrdé par-dessus la mémoire Par-dessus les refrains errants Par-dessus les roses fanées Par-dessus les bonheurs bernés Tu m’as regardé de tes yeux d’oubli bleu Tu ne te rappelles rien de ce qui fut Ô bien-aimée Ni les gens ni les paysages Tout est parti de toi comme les bras des fumées Tu demeures Et parcours le ciel pour la première fois De tes yeux de lave et de lenteur Le monde est devant toi comme si tu le pensais sous tes paupières Comme s’il commençait avec toi devant toi Jeune éternellement de ton regard paisible Et je suis là jaloux de lui de sa beauté Avec mes pauvres photos jaunies dont tu te détournes Pour voir les nouvelles prairies C’est promis je ne parlerai plus du passé Tout part d’aujourd’hui sur tes pas Ce qu’il me reste de vie est un pli de ta robe Rien encore n’eut lieu je te rencontre enfin Ô mon amour je crois en toi Aragon
De l’autre côté à gauche
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Si je prends le temps de passer ici aujourd’hui, c’est qu’il pleut, sinon, bien évidemment, je ne serai pas ici lors de mes jours de liberté, mais ça, vous savez, vous me connaissez depuis le temps. Hier, je suis montée faire un tour, là haut, un peu plus à gauche de la pointe. Je n’ai pas dit, un peu plus à l’ouest, faut pas exagérer 😉 J’ai pensé à plusieurs d’entre vous lors de cette sortie. Pascale et Andrée sauront en voyant les photos, quant à toi, tu sais aussi 😉 Je passerai vous voir un peu plus tard, mais en ce moment, j’ai des choses à vivre dehors, en haut. J’en partagerai une partie avec vous bientôt 🙂****

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2- Marmotte****
3- Je t’ai vu****
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4- Rhodos****
5- Future cascade****
Matin bonheur

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2- Un pas vers le soleil****
3- Matin si bien…****
4- Sur le pont. Elle prend son temps alors que j’attends pour traverser 😉****
5-Mon œil****
6- Retour de l’herbe****
7- Les Fiz****
8- Combes des fonds****
9- La Sauffaz et la Pleureuse****
Quel bonheur en cette saison de partir tôt et de ne croiser que deux personnes. Un luxe que j’apprécie. Le luxe ça se travaille. Cet été, il suffira de partir encore plus tôt, à la frontale si on veut la montagne en comité restreint. J’adore la vie. C’est ce que je me disais encore en montant ce matin. Quel plaisir de se retrouver seule, au milieu de nulle-part, avec les marmottes, les grands espaces, les odeurs, les sensations et le Mont Blanc qui vous salue dès le passage du collet.****
J’ai une grosse pensée pour ma « diot » au pays des « knacks ». Bientôt tu vas regagner « ta » montagne, retrouver l’autre « saucisse » et ce qui va avec 😉Avant de reprendre le boulot
« N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace » Emerson
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J’ai choisi d’aller droit devant, par contre un gars (ou une fille, pour les militantes féministes) s’est offert un vol en wingsuit au dessus de moi en continuant par le précipice. Quand je l’ai vu se jeter du sommet de la falaise plusieurs centaines de mètres au-dessus de moi, je me suis demandée s’il se suicidait ou s’il faisait du base jump. J’ai compris quand je l’ai vu se gonfler et planer comme un oiseau rapide. Drôle d’oiseau;)
Une vidéo que j’adore :
(Je sais Anne on a un saut à faire à Gap. Faudrait qu’on se dépêche avant d’avoir un dentier 😉 )