Matin brouillard
Encore un matin qui rime avec bien. Le genre de matin qui ferait frémir ceux qui attendent d’être de repos pour traîner au lit, le genre de matin que j’aime, celui où je mets mon réveil à sonner bien des heures avant celle où je me lève habituellement pour aller travailler. Je sais, je sais 😉 on me le dit souvent, mais voilà, je suis comme ça et c’est ce que j’aime. Je vous rassure, il m’arrive aussi de dormir le matin… Départ en pensant recroiser les petits renards de la veille, mais ce matin, ils n’étaient pas au rendez-vous. Qu’importe la balade fut bonne dans une ambiance particulière comme dans un monde irréel. Il est rare de se retrouver dans le brouillard en été, mais hier matin ce fut le cas. J’ai quitté la maison avec quelques nuages dans le ciel pour me retrouver dans un épais brouillard. La satisfaction ultime ici, c’est de pouvoir monter plus haut pour dépasser cette mer de nuages. A chaque fois, je me dis que c’est une chance d’être au dessus du ciel gris qui étouffe et démoralise bien des gens, et que c’est une façon pour moi de me rappeler qu’il y a toujours le ciel bleu où que l’on soit, même si les nuages le cachent. La prochaine fois que le ciel sera gris, pensez qu’au-dessus, le ciel est d’un bleu lumineux 😉****

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6- Au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu 🙂
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« Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme récompense et non comme but » Antoine de Saint-Exupéry
Interprétation libre…
Selon qui l’on est, on voit telle ou telle photo différemment. Je suis certaine que si je te demandais d’interpréter une photo, tu la verrais autrement que moi. Un même sujet, mais deux regards distincts. Cette fois, j’ai eu deux visions différentes sur une même photo. Pour les distinguer l’une de l’autre, j’ai juste basculé de la couleur au noir et blanc. L’humeur, l’état d’esprit, la personnalité modifient la perception. Aujourd’hui, je vois les choses ainsi, mais demain… Et toi, tu vois ça comment?****

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Après réflexion, je crois bien que ces deux interprétations sont liées. L’une représente « quitter » et l’autre « aller ». Deux choses différentes mais qui vont dans le même sens 😉****
Vagabondage
1- Banc à rêver****
2- Les dernières de la saison, à savourer.****
Conseil
Eh bien ! mêle ta vie à la verte forêt !
Escalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton cœur savourait. Dès l’heure éblouissante où le matin paraît,
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait. Cueille la fleur agreste au bord du précipice.
Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus. Marche et prête l’oreille en tes sauvages courses ;
Car tout le bois frémit, plein de rythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources. Juillet 1842. Théodore de Banville, Les Cariatides (1842)
Escalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton cœur savourait. Dès l’heure éblouissante où le matin paraît,
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait. Cueille la fleur agreste au bord du précipice.
Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus. Marche et prête l’oreille en tes sauvages courses ;
Car tout le bois frémit, plein de rythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources. Juillet 1842. Théodore de Banville, Les Cariatides (1842)