Suis-je la seule à penser que…
Le livre « 50 nuances de grey » est un style « Collection Arlequin » version plus ouverte sur le sexe, pour femmes à la vie douce sans piment?
En aucun cas, je ne voudrais blesser ou porter un jugement, nous sommes tous et toutes différents et avons tous nos ressentis et vies différentes. Il ne s’agit là que d’un partage d’idées, d’opinions et là, je me sens être la seule à avoir celle-ci.
Devant l’engouement collectif pour « 50 nuances de grey », j’ai voulu lire le livre pour pouvoir savoir de quoi parlait tout le monde, pour en parler avec celles qui m’entourent et qui ne jurent que par lui.
Donc, j’ai lu le livre et j’ai eu l’impression de me retrouver (oulaaaa tant que ça!) énormément d’années en arrière lorsque (oui j’avoue) en pleine adolescence j’ai lu des livres de la collection Arlequin (vous savez tout un monde d’évasion), bien sûr, celui-ci a une pointe de sexe et d’érotisme en plus, chose qui n’était que suggérée dans les poches estivaux qui se retrouvaient à mon chevet un certain temps. Série vite abandonnée au profit d’écrivains qui me faisaient plus voyager comme Colette avec ses Claudine (aussi sulfureuse à son l’époque) ou autres.
J’ai été déçue, je ne m’attendais à rien de particulier, sauf à être aussi euphorique que les autres.
Suis-je si différente ou il y a -t-il des personnes du même avis que moi?
J’ai eu l’impression de lire un livre à l’eau de rose avec une pointe de tabasco en plus.
Ce n’est pas désagréable la saveur douce et piquante mais là j’ai l’impression que toutes les femmes amies qui m’entourent s’émerveillent de ça comme s’il s’agissait d’une saveur intouchable ou rare.
J’hésite encore à l’instant où j’écris à poster cette réflexion sur l’évènement du moment car je me dis que beaucoup vont se sentir attaquées si elles ont adoré (comme tout le monde a adoré) alors qu’il ne s’agit pas du tout d’une attaque, mais juste une interrogation.
Je me sens simplement la seule à penser que cette histoire, pas désagréable du tout, est placée à une hauteur que j’ai du mal à comprendre.
Si vous avez aimé, j’en suis ravie car je me dis que vous avez dû passer un moment excellent, car il est si bon de se perdre dans un livre, par contre, si vous êtes du même avis que moi, je me dis que je ne suis pas la seule sur cette terre à avoir trouvé ça juste comme une histoire d’amour avec du sexe (qui ne me dérange pas du tout), alors que c’est une chose que la majorité d’entre nous vit, à vécu ou vivra, avec ou sans un partage SM.
Pourquoi est-ce un best-seller? Pourquoi cette mobilisation? Est-ce parce que ça permettrait à certaines personnes de lire un livre érotique « en société », ou est-ce parce que ça fait rêver?
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Rien à voir avec le sujet de dessus, mais je vous offre quelques images d’une petite sortie dans les bois, cet après-midi.
1- Couleurs sur nuances de gris (c’était facile!)
2- Feuillu feuillé
3- Entre troncs
4- Chapeauté
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Bouquet de forêt
Tiens, je t’offre un bouquet. Non, pas un bouquet de fleurs, mais un bouquet de forêt. Je t’offre le visuel, à toi d’imaginer le reste. Il me reste la sensation du sol lorsque je m’y suis étendue, les sons quand elle m’a accueillie au plus près d’elle, l’odeur de la terre et des feuilles, l’humidité qui transperçait mon pantalon, et surtout le plaisir de pouvoir la savourer. Partage intime, tranquille où le monde s’évapore pour y découvrir des trésors souvent oubliés de tous. Je t’offre tout ça dans ce bouquet.****

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« Ne faire qu’un avec toutes choses vivantes, retourner, par un radieux oubli de soi, dans le Tout de la Nature, tel est le plus au degré de la pensée et de la joie, la cime sacrée, le lieu du calme éternel. » Hypérion
Le goût des choses
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Soleil, neige (pas trop), chaleur, amitié, espace et liberté. Ca résume bien mardi. Je ne sais pas si tu connais le goût d’un bout de pain et de fromage, d’un cake et d’un thé parfumé à partager sur la terrasse d’un petit chalet face aux montagnes, après avoir eu chaud à grimper avec une copine, sans personne d’autre autour de toi? Tu ne connais pas ce goût?! C’est un goût particulier, un goût que tu ne trouveras nulle-part ailleurs. Il transforme la saveur, la banalité de ce que tu manges en un repas hors norme. Là, tu te dis que quelque part, quelqu’un mange des mêts délicats et subtils et que cette personne n’a pas le plaisir que ton simple sandwich peut te procurer et il te vient à l’esprit que même si l’on te proposait d’échanger ta place ou ton repas contre celui de cette autre personne, celà ne t’apporterait rien de plus, bien au contraire. C’est à ce moment que s’échappe un soupir de bien aise, celui qui te dit » je suis bien » et qui t’inonde de cette sensation « d’instant bonheur ». Le rabat-joie pourra dire que l’on peut toujours être mieux, avoir plus, mais pourquoi attendre plus alors que l’on peut être parfaitement bien avec ce que l’on a à l’instant présent. A force d’en vouloir toujours plus, on aurait tendance à oublier d’aimer ce que l’on a. J’ai peut-être moins que toi, ou que toi là-bas, mais ce que j’ai, je le savoure à fond et j’adore ça. 😆 c’est comme quand on fait un gâteau, c’est toujours meilleur quand on lèche le fond du plat sans en laisser une seule trace. Non ce n’est pas de la gourmandise, c’est l’art d’aimer tout 😉
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1-Cônes d’épicéa****
2- Bois aux couleurs du temps****
3- Chaud****
4- C’est où? Là bas, derrière le tas de bois…
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5- Mes « Louboutin » version cîmes au soleil
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Peu de temps pour me balader sur le net en ce moment. Il fait beau, donc je suis dehors mes jours de repos et la grosse saison commence au boulot. Je ne vous oublie pas 😉
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Juste avec mes pensées
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Vendredi après-midi, je me suis encore perdue au milieu de nulle part, parmi les framboises, les myrtilles et sous le couvert de la course des nuages. J’aime la période qui s’installe doucement, la période qui salue la chaleur qui s’éloigne pour accueillir la lumière d’automne. Mes vacances « à la maison » se terminent, je reprends le travail lundi avec le sourire. J’ai tellement de projets, d’envies que je vais encore avoir l’impression d’être en vacances même au travail. Les vacances, c’est un état d’esprit, il ne faut pas attendre les cinq semaines dans l’année pour s’y trouver. Je suis consciente que je n’aurai peut-être pas cette vision si je travaillais en usine, dans une ambiance exécrable, mais ce n’est pas le cas, alors, je profite de la chance que j’ai de pouvoir me sentir libre une bonne partie du temps 🙂 Tu me mettrais en vacances dans une ville grise, triste et pleine de monde, j’aurai l’impression d’être à l’usine. Ce n’est pas moi qui disais que les vacances étaient un état d’esprit? Si, mais j’ai des limites à la faculté de maîtriser mon esprit 😉****
1- Inspiration****
2- Lumière****
3- Reflet****
4- 1902****
5- Scellés natures****
J’ai hésité avant de mettre la citation suivante de Khalil Gibran. Je pourrais être en total accord avec ses mots, mais voilà, je ne connais pas le regret. Je pars du principe que chaque acte doit être réalisé en accord avec soi-même, quant au pardon, je le remplacerai par de la lucidité. Je cuisine l’amour à ma façon. Une recette c’est bien, mais c’est fait pour l’accommoder, y mettre sa touche personnelle. C’est en avançant qu’on rectifie l’assaisonnement en fonction des ingrédients 😉« Celui qui par quelque alchimie, sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu’on appelle l’amour. » Kahlil Gibran
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Entre gris et couleurs
Un après-midi qui rime avec gris, ne rime pas forcément avec ennui, tout comme silence ne veut pas dire oubli. J’ai eu un peu de mal à vous visiter ces jours. Difficile de trouver le temps entre escapades, travail et le reste. Je fais encore une pause la semaine prochaine 😉 On se retrouve après.****
1- Reflet ou continuité
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2- Explosion
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3- Voracité ou quand le ciel croque le sommet
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4- Orgie
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5- Travail de castor
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6- Quand le bout du tunnel te regarde
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Dans l’intimité de l’ arbre
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1- Matières****
2- Lichen****
3- Coraux des neiges?****
4- Séduction en dentelle****
5- Ne reste que son ombre****
Quand la vie est une forêt,Chaque jour est un arbre
Quand la vie est un arbre
Chaque jour est une branche
Quand la vie est une branche
Chaque jour est une feuille.
Prévert
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Écoute l’arbre et la feuille La nature est une voix Qui parle à qui se recueille , Et qui chante dans les bois Victor Hugo****
En quête de couleurs
Pour changer, je suis de repos et il neige encore. J’attends un peu et je me décide à sortir. Je me retrouve dehors entre deux grosses averses, un coup de chance. Comme je le disais l’autre jour, je suis en manque. En manque de couleurs, alors cet après-midi je me suis dit que j’allais en trouver. J’aime mon univers, mais une petite note colorée fait tant de bien et comme le soleil est tout là haut au-dessus de la masse de nuages, bien caché, l’univers pourrait paraître triste. Je chausse mes raquettes et en avant. Une fois dehors, couleurs ou pas, je suis bien, j’oublie cette histoire , et c’est naturellement qu’elles se présentent à moi.
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8- Bleu de froid****

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L’hiver ne dure que jusqu’au printemps Lao Tseu
En pleine solitude

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Enivrez-vous Il faut être toujours ivre. Tout est là: c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront: « Il est l’heure de s’enivrer! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise! »
Charles Baudelaire
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Par les bois, un dimanche après-midi
1- Dans le bois
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2- Devine-moi
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3- persistance
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4- Guirlande naturelle
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5- Arbre
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6- Face à face****
Au coeur du bois
Ce midi, alors que j’étais en pause déjeuner, j’ai profité d’une éclaircie pour aller faire un tour dans le bois qui jouxte le magasin, pas longtemps, mais juste le temps pour prendre l’air, pour attaquer l’après-midi en pleine forme. J’ai troqué mes chaussures de fille contre celles synonymes de liberté.****
1- C’est par là****

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Une petite échappée belle au cœur du bois. Une petite étincelle dans la journée à mettre dans le panier avec les autres.
Rides et couleurs du temps
Vous y verrez peut-être une vieille bâtisse délabrée, une ruine, ou une misère à détruire. Moi, j’y vois tout autre chose. J’y vois le travail d’antan, la trace des saisons, des années. J’y vois un lieu où le superflu est absent, où chaque chose a une utilité, une place. J’y vois un endroit où les rapports humains sont primordiaux, où il fait bon se réunir autour du poêle à bois, où les repas se partagent, où les soirées s’éternisent. J’y vois la simplicité, la rusticité mais surtout l’intensité des relations. Un jour le bois y fut lisse, clair, avec une odeur fruitée. Aujourd’hui, il est rugueux, strié, marqué par les années et ses attaques. Son odeur est presque acide, sa teinte varie du noir au vert selon les expositions. Je dirai simplement que le bois respire les années..

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3- Vert à bois
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4- Si elle pouvait raconter
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5- Rides
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Couleurs d’automne

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2- Dans la peau d’une musaraigne****

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Où que l’on pose le regard, l’automne se présente à nous Sons, odeurs, saveurs, nous glissent en son cœur. Saison de transition où le chocolat chaud se rappelle à nous, Où le besoin de douceur s’intensifie 😉****
En réponse aux 5 sources d’inspiration d’Anne…

Quand Anne publie un article sur ce qui l’inspire et qu’elle demande qu’elles sont les nôtres, je m’interroge.
Je ne parlerai pas de sources d’inspiration, mais de choses qui me construisent, qui font de moi ce que je suis. Comme si j’étais un bloc de terre glaise, et que mes passions étaient les mains qui me façonnent, qui font que j’aime croquer la vie.
La nature, la montagne, le sport sont les piliers de mon existence. En une seule phrase, je peux tout résumer :
« Enfermez-moi sans que je puisse me dépenser et respirer l’air pur, et vous pourrez me conduire à l’asile »
Je ne dis pas cela à la légère pour donner une image me concernant, il s’agit d’une réalité.
S’il m’arrive de ne pas sortir marcher, de ne pas faire d’efforts pendant un certain temps, je m’éteins et deviens un truc incapable d’encaisser la moindre chose. Mes épaules s’affaissent face aux réalités étouffantes de la vie quotidienne.

1- Le sport :
J’ai donc un besoin vital de me dépenser, de me fatiguer, d’aller au bout de moi.
Quel plaisir de sentir les muscles de mes cuisses me tirailler, de devoir réguler la respiration, de pousser l’effort encore un peu. Je sais jusqu’où je peux aller, pour pouvoir recommencer sans « m’abîmer ».
J’aime quand mon mental encourage mon organisme pour arriver à la plénitude. J’ai l’impression que tous les pores de ma peau respirent le bonheur ensuite… le rêve pour moi et mon entourage 😉

La joie de me retrouver en constante admiration face à elle, qu’il s’agisse de la beauté d’un champs multicolore parsemé d’une multitude de fleurs aux couleurs intenses ou qu’il s’agisse de surprendre un animal dans ses activités. Combien de fois, il m’est arrivé de rire en observant les animaux, d’avoir de la peine pour l’un d’eux, ou simplement d’être déconnectée du monde des humains quand je me pose pour les observer.J’aime me promener, suivre leurs traces, les sentir, les attendre et récompense supême, partager des instants avec eux.

Elle pourrait aller dans le paragraphe Nature, mais je lui mettrai, quand même, un petit « plus ».
Tout comme j’aime les passions, les choses qui me construisent, j’aime ce qui fait la montagne, et cela inclut énormément de choses.
La montagne, ça commence par une forme, une ombre, un lever de soleil, de l’herbe humide, des odeurs particulières, des textures, des éléments s’alliant bien qu’ opposés les uns aux autres, c’est une faune extraordinaire, une flore riche, des rencontres typiques, une solitude savourée, c’est une forme de respect, une mise à nu, une ouverture d’esprit, l’impression d’être au-dessus d’un vaste monde tout en étant une petite, toute petite chose qui se grandit en la côtoyant. C’est aussi l’adrénaline, la douleur, la peur, la mort. La chose dominante en montagne est le partage. Elle vous accepte, vous vous donnez à elle. C’est une passion, une relation intime qui ne laisse jamais indifférent celui ou celle qui la vit. 4- Et le reste…

J’ai déjà fait assez long, alors je dirai : – Ne pas écouter de musique, c’est comme un ruisseau à sec. – Ne pas aimer, c’est comme une gourde trouée. – Ne pas apprendre, c’est comme rester derrière une porte close. – Ne pas rire, c’est comme gravir le plus haut sommet des …Pays Bas 😉

J’ai bien d’autres « sources d’inspiration », mais je les garde pour moi. Ces sources là, ont un ou des prénoms…
Entre midi et deux, jeudi
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3- Déchaînée ou le retour au boulot…
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Je continue dans mes « entre midi et deux ». Vite fait, bien fait, mais ça fait du bien 😉
Neige au Pelly
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Première neige, après une longue attente. Premiers pas en milieu feutré. La simplicité d’un moment heureux.Maintenant, l’espoir s’installe pour que le froid prenne ses quartiers ici et pour que ça dure; le tout pimenté par l’impatience de profiter de ce plaisir. Vivement dimanche 😉
Pas facile la vie par ici. On souffre du manque de neige, on craint sa fonte. Quel stress !!!
Non décidément, je ne peux pas écrire ces mots. Ils seraient le renoncement de ce que je suis 😉
Je n’échangerai ma place contre rien, je vous assure.
Bonne journée à tous 🙂
Quand ranger est un art
Tel un artiste,
Tu empiles la bûche odorante, lourde et verte.
D’une évidence tu croises, entasses méticuleusement
Afin de l’amener à maturité comme un fruit noble,
Pour que de son cœur émane la chaleur salvatrice de l’hiver.
Dans ton sillon, flotte cette odeur de sève
Tes mains gardent la trace de ton travail, toi, l’homme du bois.
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Ca va en faire rêver certaines un homme qui range.
C’est mon côté moqueur qui ressort, juste pour agasser. Je plaisante, je sais que ça existe des hommes ordonnés mais j’aime bien enquiquiner mon monde 😉