Réflexions, inspirations aux sommets
Je dis à tout le monde que je n’ai pas le temps. C’est faux!
J’ai le temps, mais je l’utilise et une fois utilisé, il n’en reste plus assez pour tout ce que j’aimerais encore pouvoir faire.
Je pense qu’il en est de même pour tout le monde. La différence est dans la façon de l’utiliser.
Moi, je l’utilise de façon à ne pas le gâcher et le plus possible en harmonie avec la nature. J’imagine un sablier et chaque grain de sable qui nous est donné pour construire notre vie, doit être, une fois tombé au fond de la partie basse du sablier, un grain de belle chose enrichissante.
Nous n’avons pas tous la même façon de nous enrichir.
Je vais partager quelques uns des grains de sables qui sont passés dans mon sablier lors de ces dernières vacances. Je vais les égrainer, petit à petit, infime partie de ces instants qui peuvent laisser sans voix ou simplement instants qui dessinent un sourire sans que l’on s’en rende compte.
Ne croyez pas qu’il n’y ait que des grains fluides qui coulent d’une façon régulière et facile, mais que nous apporte le fait de totaliser ceux qui coincent dans une journée?
Ça apporte de l’importance à ces choses que l’on aimerait gommer ou ne pas vivre, donc, oublions le grain de sable qui coince et totalisons tous ceux qui font que le temps s’écoule d’une belle façon.
Cette fois ci, on va prendre la direction d’un lieu que j’aime, qui à chaque fois, me laisse admirative devant la grandeur de ce que la nature peut offrir. En plein été, c’est un lieu d’affluence, pire que le supermarché à 14 h un samedi 😉 et pourtant j’ai savouré la tranquillité du lieu.
Comment? en partant de nuit à 3h du matin.
Monter de nuit, ce n’est que du bonheur qui éveille les sens d’une façon particulière, qui nous offre l’endroit en véritable élu privilégié et qui, une fois arrivés, nous permet d’assister au lever du soleil. J’aime cet instant qui se passe d’une façon séductrice.
Pas une apparition brutale, non! mais un soleil qui commence à éclairer intimement les sommets, qui fait rosir le Mont Blanc, qui réchauffe la pierre d’une lueur douce.
Ce n’est pas de la timidité de sa part, c’est juste l’envie de faire durer l’instant, de nous faire désirer sa venue.
Avec le relief, il peut jouer au malicieux et nous faire languir, mais c’est un plaisir que l’on aime vivre et après lequel on court tout en sachant qu’il ne s’agit que d’une étape dans l’art de savourer les choses.
Il y a eu plein de belles choses ce matin là, comme la saveur du café à partager, les reflets dans le lac, la baignade un peu plus bas dans une eau limpide qui donne plus l’impression de voler au-dessus d’un fond caillouteux plutôt que celle de nager.
Je n’aborde pas les regards de ceux qui ont partagé ces instants à mes côtés, ça aussi ça fait partie des belles choses.
1- Prémices
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2- Délicatesse
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3- Contemplation
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4- Matières
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5- Attente du rayon
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6-Hotels paradisiaques
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7-Couleurs des Aiguilles Rouges
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8-Réflexion
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9- Solitude
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10-Pour l’instant, le Mont Blanc contemple encore les fleurs de loin…
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11-Continuer sa route
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12- La tente (ordre de grandeur)
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Privilèges d’un matin
Comme souvent, ça débute par un matin, à l’heure où la lumière et l’ombre sont unies.
C’est l’instant où les paroles sont futilité dans un monde charnière qui s’effacera rapidement pour laisser place à celui du grand jour.
C’est l’instant privilège où tout est différent, l’instant où l’on se sent aussi fragile que forte. Fragile, car c’est l’heure où les émotions nous touchent facilement, où les pensées se bousculent devant la beauté du nouveau jour qui naît; forte, car ce jour naissant est là comme pour nous propulser en avant.
Il s’élève et nous entraîne à ses côtés. C’est l’instant magique, celui qui fait prendre conscience des sentiments qui nous habitent.
On pousse la porte de la réalité pour entrer dans la vérité où les apparences n’existent plus.
Cet instant là, je le partage maintenant avec toi.
Bien sûr, le lever du jour n’aura pas l’intensité et les répercussions qu’il opère en « vrai », bien sûr que les linaigrettes dans la tourbière ne te toucheront pas comme elles me touchent à chaque fois que je les aperçois, tout comme la beauté des cabris qui viennent juste de naître, mais qu’importe, je t’offre quand même une poussière de ce qui me permet d’être celle que je suis.
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1-Promesse d’un nouveau jour
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2- Marmotte au soleil matinal
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3- Akènes de pulsatilles aux premiers rayons
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4-Bouquetin
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5- Jeune cabri (bouquetin)
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6-Salutation au soleil
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7-Cabri
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8- Linaigrettes. Toujours de la blancheur dans une intense verdure. Pour moi, elles font partie de ce qui est beau.
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9-Linaigrette
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10- Eterlou, étagnes et cabri (bouquetins)
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« Le matin, c’est la jeunesse du jour. Tout y est gai, frais et facile. Il ne faut pas l’abréger en se levant tard »
Arthur Schopenhauer.
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« Tu n’es pas qui j’ai besoin que tu sois.
Tu n’es pas celui que tu as été.
Tu n’es pas comme cela me convient.
Tu n’es pas comme je veux.
Tu es comme tu es. »
Jorge bucay
Mai, fais ce qu’il te plait…
J’avoue, j’aime mai pour les jours de liberté qu’il nous offre, sans pour autant oublier le pourquoi de la chose, mais ces jours en présents sont là et à nous de symboliser la victoire en les utilisant de la meilleure façon qui soit, comme un éternel hymne à la vie. Vivre n’a pas besoin d’excuse, de raison, c’est un fait qu’il nous faut s’employer à perpétuer pleinement sans restriction.
C’est donc dans l’intention de consommer la vie sous toutes les formes qui nous seront données ce jour là, que nous avons pris une fois de plus le chemin qui serpente la montagne, au pied des falaises. Chaque pas et une avancée sur une nouvelle découverte. Les sacs peuvent être lourds, les pas courts et cambrés par endroits, mais la légèreté de l’humeur balaie tout ça au profit d’une belle allégresse qui nous monte comme si nous étions en train de recevoir un superbe paquet cadeau. Avancer est une façon de découvrir un peu plus ce qui se cache derrière le bel emballage.
Ça commence par un envol dans les buissons d’une variété poule bien connue ici, pour se poursuivre en arrivant dans le quartier des marmottes. Le soleil était encore présent les baignant dans une belle lumière matinale. Aucune crainte de leur part, ça frise la folie une telle hardiesse. A croire que maman marmotte n’a pas prévenu ses rejetons des dangers qui les guettent.
Nous profiterons des jeux des marmottons, de leurs courses tranquillement assis non loin d’eux.
En peu de temps, nous sommes passés du beau temps à la menace de pluie sous les bourrasques de vent. Les nuages filent si vite qu’ils nous font passer à toutes les conditions, si bien qu’en allant redescendre on se rend compte que là bas, plus loin, le beau temps revenait, ce qui, vous imaginez bien, nous oblige à rester profiter de ce « là haut ».
Donc on ira là bas, un peu plus loin vers le fond en passant des zones humides aux zones rocheuses, découvrant toujours des petites merveilles au fil des avancées. Grenouilles rousses, tritons alpestres remontant tranquillement à la surface pour respirer, flores timides encore pour l’instant, et bien d’autres choses encore comme les différentes ambiances en fonction de la lumière libérée par les nuages qui s’étiolent.
J’en aurais des choses à raconter, mais ce n’est pas un roman, c’est juste un article à partager, des petites étincelles de plus qui se sont posées elles mêmes dans mon panier.
J’en aurai plein d’autres à partager car nous avons posé nos chaussures dans bien des endroits merveilleux ces derniers temps et allons encore le faire dans les temps qui viennent, alors entre balades et travail, si j’ai un petit moment libre, je verserai le contenu de mon panier étincelant sur la toile pour donner des touches brillantes ici ou là …
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1- Détente matinale
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2- A l’oreille
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3- Dans la lumière du matin
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4-Zone humide
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5- Grenouille rousse
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6- Tritons alpestres
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7-Triton alpestre
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8- Réflexion
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9- Bouquetin gourmand
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10- Gentiane de Koch
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11- Primevère auriculée
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Un peu plus près du ciel avec les bouquetins
On va faire une petite balade au-dessus de chez moi. Si on regarde bien la dernière photo, je vis juste sous la mer de nuages, au niveau du rivage 😉 pas besoin de tuba, des poumons et une paire de jambes suffisent. Soirée et nuit au refuge pour profiter du lever du jour. Réveil dans le ciel immaculé alors qu’en bas tout le monde est sous les nuages sans s’imaginer qu’au-dessus de cette masse grise et compacte, certains attendent le soleil en contemplant la beauté moutonnée qui forme une mer hors norme attirante et belle. On pense souvent aux couchers de soleil qui colorent le ciel, mais les matins ont aussi une belle palette de couleurs à offrir. Après un bon pti déjeuner et l’arrivée du soleil, direction plus haut pour aller dire bonjour aux bouquetins qui vivent tranquilles, mangeant bien avant les tourments de l’hiver et l’euphorie du rut qui commencera fin novembre. Ces instants là sont beaux mais lorsqu’ils sont partagés, ils le sont doublement 🙂****

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8- Vue sur la mer et ses rivages****
« La joie est en tout; il faut savoir l’extraire .
Confucius
« Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage»
SchweitzerElévation
Me revoilà, les chaussures aux pieds pour profiter de ces jours de liberté. Quatre jours avec un goût particulier, un très bon goût 🙂 Alors que beaucoup pensaient que s’élever vers les sommets était source de fraîcheur, il s’est avéré que c’était plutôt le contraire avec chaleur et rougeurs au rendez-vous 😉 La fraîcheur matinale du torrent s’est vite faite oublier pour laisser place à une forte chaleur. Retour à Sales lors de cette sortie pour voir si les petits étaient nés; il faudra encore patienter un peu. Beaucoup moins d’activité que la dernière fois, mais de belles rencontres toujours aussi magiques. Je vous invite à aller voir, si vous le désirez, les lieux à travers les regards de ceux qui m’accompagnaient ce jour là: Christophe:https://www.facebook.com/pages/Regardnature-Haut-Jura/558844744135925?ref=stream&fref=nf
http://regardnaturehj.wordpress.com/
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Laurinehttps://www.facebook.com/pages/Unega-Vent-daventure-Photos/569601183129591
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1- Nuages à l’étage
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2- Contre sens
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3- Futur grand frère
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4- Chocard à bec jaune
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5- Pris sur le fait
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6- Chocard
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7- Cascade de Sales
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9- Glissade ou l’art de se gratter le ventre
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« La vie n’est pas un problème à résoudre, mais une réalité à expérimenter » « On peut allumer des dizaines de bougies à partir d’une seule sans en abréger la vie. On ne diminue pas le bonheur en le partageant » Bouddha
Mâles et femelles. Juste une petite différence :)
On retourne faire un petit tour voir les bouquetins. En ce moment, ils sont un peu « délabrés ». Ils muent, perdent leur fourrure d’hiver par lambeaux alors que dans peu de temps, ils auront retrouvé un pelage tout lisse et plus foncé. Les femelles vivent de leur côté avec les éterlous, puis seules au moment de mettre bas, ce qui ne devrait pas tarder, tandis que les mâles vivent de leur côté avec leur souci de mâle, le jeu et la simulation de combat. Je crois qu’il n’y a pas que chez les bouquetins que l’on croise ce comportement 😉 Dans l’été, femelles, cabris et jeunes se retrouveront pour vivre ensemble, tandis que les mâles continueront leur vie en harde de leur côté. J’ai la chance d’être dans un endroit où ils vivent nombreux et où il est assez facile de passer du temps avec eux. Il est même impressionnant de pouvoir s’intégrer ou plutôt de les voir nous intégrer à leur groupe aussi facilement. Je parle des mâles en ce moment car les femelles sont quand même un peu plus méfiantes et vu leur état actuel il serait idiot de risquer de les déranger. Il n’est pas rare de s’installer tranquillement sur un rocher et de les voir s’approcher petit à petit, pour finir entourée par eux. Je me pose dans un coin, je les laisse faire comme bon leur semble pour ne pas les perturber et j’admire.****

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5- Repos
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Ce ne fut pas pour rien…

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Mardi mercredi c’est le week-end pour moi, donc ce mardi matin, direction là haut, au paradis des chamois, des bouquetins, le tout survolé par les aigles et les gypaètes. Il va faire beau et une fois que le soleil aura réussi à franchir les montagnes, il va tout illuminer en offrant sa douceur. Pour l’instant, je sais simplement qu’il suit la même direction que moi. Nous grimpons tout les deux dans le ciel. Plus je m’élève, plus le bruit des cascades monte de la vallée. Il n’y aura personne sur le chemin, je vais passer 6heures sans croiser personne. Un luxe de nos jours, un bonheur aussi. C’est bon de se sentir seule au monde. C’est bon, car je sais que je ne suis pas seule, que je pourrais retrouver des humains dès que j’en aurai envie. La montée en forêt se fait en écoutant tous les bruits, en respirant les différentes odeurs. Parfois ça sent la mousse,les feuilles , le champignons, l’odeur musquée des bêtes. Ça sent la forêt et je grimpe, je grimpe avec certains repères, comme un arbre mort, un source. Ce sont des repères personnels, des choses sans intérêt pour les autres, mais qui sont des guides personnels. Je sors de la forêt pour longer les arêtes où je vais croiser les habitants du coin. J’avance en faisant attention, je regarde partout, je fais le moins de bruit possible. J’avance et je continue à grimper, mais je ne croise aucune bestiole. Je n’en reviens pas, si je devais dire ça à ceux qui connaissent, ils ne me croiraient pas. On va garder ça pour nous alors 😉 Je n’ai pas envie d’être déçue alors je vois que la montée fut un plaisir, que d’être à cheval sur les arêtes est une chose géniale, que les montagnes qui me font face sont toujours aussi belles. Je suis au-dessus des sapins et ça, c’est une belle chose. Alors, tant pis, si je n’ai pas retenu ma respiration en croisant des animaux, j’ai trouvé de quoi me remplir de bonnes choses là haut. Il ne faut s’arrêter sur une chose que l’on n’a pas eu, mais plutôt voir toutes celles que l’on a devant soi 😉
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2- Le nuage****
3- Pause à la descente. Pendant que j’observais le nid du gypaète, il est passé au-dessus de moi, sans que je le remarque au début! Plaisir solitaire, je n’ai pas eu le temps d’aller chercher mon appareil photo.
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4- Vers la civilisation
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6- Bouquetin ça sera pour la prochaine fois 😉
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Et un matin, un de plus
1- Une façon de combler le vide 🙂*****

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Réveillée à l’aube par les cloches des moutons (moi, j’aime 😉 ), ciel dégagé, sac à dos prêt, mon short aussi, petit déjeuner de circonstance, une caresse au chien et un pti bisou à Mr (pas l’inverse) et ça y est, je suis partie. Personne dans les parages, matin précieux à consommer sans modérations.J’adore que les gens n’aient pas l’idée ou l’envie de se lever tôt, ça me laisse la montagne pour moi seule, même en cette période.
Quand je dis seule, c’est pour la montée, et la pause, car la descente, c ‘est une autre histoire. Je me demande si le randonneur n’est pas un masochiste, pour décider de monter sous un soleil de plomb. Il a tellement chaud, qu’il n’en peut plus, ne pense qu’à regarder le bout de ses chaussures en se disant, « mais qu’est-ce que je fous ici? » Qu’importe, moi ça m’arrange. Je monte à la fraîche, seule et j’ai tout le loisir d’observer tranquille autour de moi. Seule, humainement parlant, mais sur le plan animal ou floral, c’est tout le contraire. Je regarde l’heure, je m’octroie encore une heure pour aller voir un peu plus par là bas et je redescendrai, comme ça je serai à midi à la maison 😉
Ce n’est pas un matin génial, ça?
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C’est dans la rosée des petites choses que le coeur trouve son matin et se rafraîchit. Khalil Gibran
Regard d’or
J’aime passer du temps à regarder ce montagnard poilu, aux mollets solides, sentant le musc et au regard si particulier. Mais non, voyons, je parlais du bouquetin 😉 1- RegardLa beauté est dans les yeux de celui qui regarde Oscar Wilde
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2- Ombre des cîmes
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Fuite vers la liberté
1- Petit déjeuner d’une étagne
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Un matin sans pluie ! Réveil à 5h et direction la liberté. Je n’étais pas seule pour ce plaisir, j’avais une de mes filles avec moi, Laurine. Hier je partageais l’instant avec elle. Aujourd’hui, je partage avec vous quelques rencontres « animales » de notre matinée. Demain , je vous ferai découvrir le lieu 😉 Être libre, n’est pas nécessairement avoir la faculté de tout faire, mais d’avoir la faculté d’aimer tout ce que l’on fait. Certains sont libres de faire bien plus que d’autres, mais ce n’est pas pour ça qu’ils le sont. La liberté ne s’écrit pas sur la facilité de réaliser des actes, mais sur l’impact que ces derniers nous offrent. Notre état d’esprit est la porte de la liberté, nous en sommes la clé. Alors, libérez votre esprit 😉En réponse aux 5 sources d’inspiration d’Anne…

Quand Anne publie un article sur ce qui l’inspire et qu’elle demande qu’elles sont les nôtres, je m’interroge.
Je ne parlerai pas de sources d’inspiration, mais de choses qui me construisent, qui font de moi ce que je suis. Comme si j’étais un bloc de terre glaise, et que mes passions étaient les mains qui me façonnent, qui font que j’aime croquer la vie.
La nature, la montagne, le sport sont les piliers de mon existence. En une seule phrase, je peux tout résumer :
« Enfermez-moi sans que je puisse me dépenser et respirer l’air pur, et vous pourrez me conduire à l’asile »
Je ne dis pas cela à la légère pour donner une image me concernant, il s’agit d’une réalité.
S’il m’arrive de ne pas sortir marcher, de ne pas faire d’efforts pendant un certain temps, je m’éteins et deviens un truc incapable d’encaisser la moindre chose. Mes épaules s’affaissent face aux réalités étouffantes de la vie quotidienne.

1- Le sport :
J’ai donc un besoin vital de me dépenser, de me fatiguer, d’aller au bout de moi.
Quel plaisir de sentir les muscles de mes cuisses me tirailler, de devoir réguler la respiration, de pousser l’effort encore un peu. Je sais jusqu’où je peux aller, pour pouvoir recommencer sans « m’abîmer ».
J’aime quand mon mental encourage mon organisme pour arriver à la plénitude. J’ai l’impression que tous les pores de ma peau respirent le bonheur ensuite… le rêve pour moi et mon entourage 😉

La joie de me retrouver en constante admiration face à elle, qu’il s’agisse de la beauté d’un champs multicolore parsemé d’une multitude de fleurs aux couleurs intenses ou qu’il s’agisse de surprendre un animal dans ses activités. Combien de fois, il m’est arrivé de rire en observant les animaux, d’avoir de la peine pour l’un d’eux, ou simplement d’être déconnectée du monde des humains quand je me pose pour les observer.J’aime me promener, suivre leurs traces, les sentir, les attendre et récompense supême, partager des instants avec eux.

Elle pourrait aller dans le paragraphe Nature, mais je lui mettrai, quand même, un petit « plus ».
Tout comme j’aime les passions, les choses qui me construisent, j’aime ce qui fait la montagne, et cela inclut énormément de choses.
La montagne, ça commence par une forme, une ombre, un lever de soleil, de l’herbe humide, des odeurs particulières, des textures, des éléments s’alliant bien qu’ opposés les uns aux autres, c’est une faune extraordinaire, une flore riche, des rencontres typiques, une solitude savourée, c’est une forme de respect, une mise à nu, une ouverture d’esprit, l’impression d’être au-dessus d’un vaste monde tout en étant une petite, toute petite chose qui se grandit en la côtoyant. C’est aussi l’adrénaline, la douleur, la peur, la mort. La chose dominante en montagne est le partage. Elle vous accepte, vous vous donnez à elle. C’est une passion, une relation intime qui ne laisse jamais indifférent celui ou celle qui la vit. 4- Et le reste…

J’ai déjà fait assez long, alors je dirai : – Ne pas écouter de musique, c’est comme un ruisseau à sec. – Ne pas aimer, c’est comme une gourde trouée. – Ne pas apprendre, c’est comme rester derrière une porte close. – Ne pas rire, c’est comme gravir le plus haut sommet des …Pays Bas 😉

J’ai bien d’autres « sources d’inspiration », mais je les garde pour moi. Ces sources là, ont un ou des prénoms…