Une façon de partager, tout en pensant : Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as

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Unis ver(t)s …

C’était il y a une dizaine de jours, non pas las de parcourir la montagne d’ici, mais plutôt gourmands de sensations et ambiances différentes, nous sommes allés chez lui, dans le creux des montagnes où sillonnent les rivières au milieu des forêts, où l’ambiance est calme, posée dans un écrin de verdure. La rivière chante entre les rochers, la forêt tapissée de mousse est douce, l’atmosphère a quelque chose de magique. La notion du temps est restée ailleurs, ici, on se laisse porter, vivre. La pluie nous a épargnés comme si nous étions à contre sens avec les nuages, à l’opposé de leurs lamentations. Chance ou magie des lieux? Une certitude, être dans un monde vert. L’eau, la forêt, le sol, tout est vert sans aucune sensation de couleurs agressives. On évolue dans un monde végétal où le minéral vient donner l’équilibre nécessaire pour l’harmonie. Une odeur de mousse, d’algues vient se mêler à celle de l’humus forestier, même l’odeur le long de la rivière est verte. Prêt pour un bain d’eau et de verdure?

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calme1-Quand file le temps

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  22- Murmure

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flumen23- Mousse et or

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flumen4-Cascade du Flumen

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35- Cascades des combes

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 cincle6- Cincle plongeur. Depuis le temps que je lui courrais après…

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8 7- Doucement, vert aimant.

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9 8- Plume

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49- Rat musqué

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 610- Hors du temps

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Les Yeux d’Elsa (extrait)

Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire J’ai vu tous les soleils y venir se mirer S’y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire

Louis ARAGON

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Instants calmes, partagés

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Il y a des jours calmes, sans efforts physiques, simplement à se balader sans sentir le dénivelé dans les jambes. C’est rare, mais ça arrive parfois. On se rend compte que l’on peut parler sans être essoufflée, on peut s’arrêter sans que ça coupe le rythme et que l’on peut avancer sans regarder où l’on met les pieds.
Mardi, ce fût ça, avec Lo. Une journée tranquille et bonne.
Lors d’une pause au soleil, au milieu de nulle part, ma fille s’est mise à lire, ce qui m’a laissé le temps de partir en exploration dans le bois à la recherche de … de quoi? de tout.
Ça débute par les traces dans la neige, celles du blanchot, des chevreuils, des biches pour continuer, avec les copeaux de bois que le pic a fait en perforant les troncs, avec les cônes d’épicéas rongées par les écureuils etc.
En observant, c’est comme lire un livre ouvert où chaque trace est un chapitre formant ainsi l’histoire de la nature. Il y a toutes sortes d’histoires, des belles, des difficiles, celles que l’on a du mal à interpréter. Pas de choses surfaites, que du vrai.
Je passerai des heures (j’y passe des heures) à bouquiner la nature, mais là,  je n’étais pas seule donc je suis retournée bien gentiment auprès de ma fille perdue dans son livre certainement tout aussi intéressant que celui que je venais de feuilleter. En voici quelques répliques visuelles tirées au hasard, au fil des pages …

1

1- S’élever encore et toujours au-delà de la brume

 

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7

2- Aimer les vestiges du temps

 

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8

3– Admirer les courbes

 

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9

4- Trouver les perles

 

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5

5- Prendre le temps de regarder les boules de plumes 

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4

6-  Se laisser charmer par la mésange noire

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3

7- Se demander qui observe qui

 

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2

8- Louna, encore et toujours.

 

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 » C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas »

Victor Hugo


Bain de couleurs et de lumière

 

Alors que les arbres se sont bien dénudés, j’ai eu envie aujourd’hui de me replonger dans la série de photos faite il y a peu de temps, alors qu’ils étaient encore en habits de charmes, aux couleurs de feu, avant leur effeuillage total.
Peut-être est-ce le temps gris du jour qui me donne envie de voir les couleurs chaudes du début novembre.
Je suis montée haut aujourd’hui, mais pas assez pour dépasser la couche de nuages, donc je viens trouver le ciel bleu ici, ce cette façon.
Je pouvais simplement y penser en me remémorant ces instants, mais ces photos sont une mise en image de quelques unes de mes pensées du moment et aussi une façon de les partager 😉
 
 

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 soleil automne
1- Palette
 

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2
2- Nu le premier

 

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4
3- Couleurs de feu

 

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1
4- Hauteur

 

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6
5- Jaune

 

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tronc
6- Histoire d’arbre

 

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 3

 7-Rideau végétal

 

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Une série sur les couleurs du bonheur. Le bleu en toile de fond et toutes ces teintes allant du rouge au jaune d’or, en passant par des tons plus doux pour l’équilibre.
L’automne c’est la passion des couleurs avec une note douce pour harmoniser l’ensemble.
L’automne, période régénératrice où les feuilles que l’on appelle « mortes » sont nourricières et fécondes pour le sol.
Ce n’est pas une fin, mais une force, une nourriture avant l’éclat du renouveau.
 
 

 

 


Bouquet de forêt

 
Tiens, je t’offre un bouquet.
Non, pas un bouquet de fleurs, mais un bouquet de forêt.
Je t’offre le visuel, à toi d’imaginer le reste.
Il me reste la sensation du sol lorsque je m’y suis étendue, les sons quand elle m’a accueillie au plus près d’elle, l’odeur de la terre et des feuilles, l’humidité qui transperçait mon pantalon, et surtout le plaisir de pouvoir la savourer. Partage intime, tranquille où le monde s’évapore pour y découvrir des trésors souvent oubliés de tous.
Je t’offre tout ça dans ce bouquet.

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mousse1- Moelleux

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feuilles et bois2-Croustillant

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lierre3-Textures

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feuilles mousse4-Contrastes

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marginé5- Polypores marginés

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Sans titre-16- Persévérante

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perles7- Joyaux tissés

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« Ne faire qu’un avec toutes choses vivantes, retourner, par un radieux oubli de soi, dans le Tout de la Nature, tel est le plus au degré de la pensée et de la joie, la cime sacrée, le lieu du calme éternel. » Hypérion


Dentelle forestière

 

Mercredi midi, le ciel étant clément, voire ensoleillé, j’en ai profité pour aller manger au bord du torrent, au calme avec Louna.
Quand je dis calme, ça me fait sourire, car le torrent  est bruyant, mais ça, on ne le remarque que lorsque l’on s’en éloigne. Le bruit fait partie de lui et il est difficile de l’ en dissocier, tout comme le bruit des cascades.
Ici, le silence n’existe pas.
Il y a toujours cette eau en mouvement qui crée un fond sonore où que l’on soit.
Le simple ru a un chant cristallin, le torrent plus important mêle le son cristallin à un son plus sourd, quant au torrent puissant, il est bruyant, enivrant presque, où les cailloux qui s’entrechoquent sous sa puissance viennent rajouter une note plus percutante à l’ensemble.
Pour accéder au bord du torrent, j’ai du traverser une partie de la forêt et suivre un chemin n’est pas forcément ce qui m’attire.
Après des passages par ci, par là, je me suis retrouvée  dans une petite clairière où la lumière se faisait reine pour que puissent y pousser d’immenses ombellifères (que l’on doit nommer apiacées maintenant, merci la science!)
Certaines ont une odeur vraiment désagréable, alors que celles-ci avaient une odeur subtile et délicate, ce qui dans un sens m’a attiré plutôt que de me repousser.
J’aime ces fleurs qui me font penser à de la dentelle. Je les trouve sensuelles.
 
 

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w1

1- Dans la forêt

 

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dentelle

2- Dans la dentelle

 

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w23-  Plaisir gourmand de la cétoine dorée

 

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longicornes4- Plaisir chez les leptures tachetés

 

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sauterelle4- Madame Sauterelle
 

 

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Il y a dans la forêt des bruits qui ressemblent à des paroles.
Jean Giono

 
 

Un bouquet de petits riens pour fleurir le jour

Il y a quelque temps, j’avais prévu une journée en haut, avec eux, à observer, à savourer. Levée avec le jour, j’ai pris le chemin des hauteurs, accompagnée par les nuages. Je voyais bien qu’ils devenaient vraiment noirs, menaçants, mais l’envie d’en haut faisait taire une certaine évidence. Moins d’une heure après, l’évidence est devenue réalité et une belle averse orageuse est venue me faire un gros clin d’oeil. Je me suis interrogée sur la décision à prendre et finalement j’ai fait demi tour. Je n’avais pas vraiment envie de monter pendant trois heures et devoir rebrousser chemin une fois en haut dans les nuages.
Je me suis même gentiment moquée de moi en imaginant la tête que j’aurais pu faire en étant déçue de ne pas continuer, et bien, ça ne m’a pas touchée, je me suis mise à sourire en me disant que je n’allais pas gâcher un instant précieux en n’étant pas contente.
J’ai commencé à redescendre en réfléchissant (non ce n’est pas un lapsus) à ce que je pourrais faire avec un temps capricieux. Je n’ai eu que le l’embarras du choix et finalement j’optais pour une balade dans un petit coin de forêt perdu, pas trop éloigné si le temps devenait trop négatif.
 
 

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Un matin, se faufiler entre les parois et perdre la notion du ciel et de la terre 
 
entre deux

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Devoir lever la tête bien haut pour voir leur cime
 
forêt
 
 
 

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Croiser un champignon borgne qui fait la tête

borgne

 

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Voir combien certains luttent pour vivre à tout prix

vie

 

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Se sentir épiée par une buse qui tourne si bien la tête

buse

 

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Croiser une orchidée céphalanthère rouge au milieu des bois morts

orchis céphalanthère rge

 

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En rentrant, tomber sur le coquelicot qui pousse si bien ailleurs et si peu ici
 désat   carré
 
 

 2

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Voilà c’était un bouquet de ces petits riens qui font beaucoup.
Il arrive que ces petits riens, une fois que l’on ne les voient plus fleurir, soient ceux qui creusent un grand vide.
S’ils savent creuser, ils savent aussi emplir. Je suis faite de grands beaucoup entourés de petits riens et je m’évertue chaque jour à les regarder fleurir.
J’aime ces petits riens qui s’ajoutent au grand tout qui est en moi.

 

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 En prime un peu d’Eluard car j’aime le lire et le relire tout comme Aragon, Néruda et cie

Certitude

Si je te parle c’est pour mieux t’entendre
Si je t’entends je suis sûr de te comprendre
Si tu souris c’est pour mieux m’envahir
Si tu souris je vois le monde entier
Si je t’étreins c’est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir
Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons.
Paul Eluard

Matin brouillard

Encore un matin qui rime avec bien. Le genre de matin qui ferait frémir ceux qui attendent d’être de repos pour traîner au lit, le genre de matin que j’aime, celui où je mets mon réveil à sonner bien des heures avant celle où je me lève habituellement pour aller travailler. Je sais, je sais 😉 on me le dit souvent, mais voilà, je suis comme ça et c’est ce que j’aime. Je vous rassure, il m’arrive aussi de dormir le matin…
Départ en pensant recroiser les petits renards de la veille, mais ce matin, ils n’étaient pas au rendez-vous.
Qu’importe la balade fut bonne dans une ambiance particulière comme dans un monde irréel.
Il est rare de se retrouver dans le brouillard en été, mais hier matin ce fut le cas. 
J’ai quitté la maison avec quelques nuages dans le ciel pour me retrouver dans un épais brouillard.
La satisfaction ultime ici, c’est de pouvoir monter plus haut pour dépasser cette mer de nuages.
A chaque fois, je me dis que c’est une chance d’être au dessus du ciel gris qui étouffe et démoralise bien des gens, et que c’est une façon pour moi de me rappeler qu’il y a toujours le ciel bleu où que l’on soit, même si les nuages le cachent.
La prochaine fois que le ciel sera gris, pensez qu’au-dessus, le ciel est d’un bleu lumineux 😉
 

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forêt brouillard1- Ambiance onirique

 

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brouillard2- Ambiance

 

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banc3- S’inventer un paysage

 

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toile4- Révélation du brouillard

 

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sérénité5- La montagne nous offre sa mer

 

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pano

6- Au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu 🙂

 

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« Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme récompense et non comme but »
Antoine de Saint-Exupéry

Pause déjeuner, pause verte

 

Hier, 11h30, un petit sms à ma blonde https://lancoliebleue.wordpress.com/2014/03/18/sortie-pour-une-blonde/ pour  savoir si un tour, entre midi et deux lors de ma pause déjeuner, la tentait. 
Un jour, j’ai parlé ici des prisons en disant que toutes n’avaient pas de barreaux, que certaines n’avaient pas de geôliers. Aujourd’hui, je dirai simplement que l’amour d’une mère pour un enfant qui sort du lot des enfants « ordinaires », peut être cette prison. Cet amour ne change pas, mais la vie évolue après de nombreuses années, des changements peuvent poindre à l’horizon permettant d’entrouvrir un peu les grilles de cette prison.
Toute  évolution ne se fait pas forcément sans douleur, mais une chose est sûre, il faut avancer, c’est le jeu d’une vie.
Je ne livre pas ces choses intimes pour aiguiser une pointe de compassion ou autre à l’égard de ces personnes prisonnières, loin de là. Ca serait mal sain de ma part et elles n’ont pas besoin de ce genre de sentiment. Si je parle de ça, si je survole légèrement le sujet, c’est juste une tentative d’ouverture d’esprit pour dire qu’il y a bien plus important que ce qui fait râler la majorité d’entre nous. Avec un regard différent, toutes les broutilles peuvent être gommées ou reléguées en arrière plan. Ouvrons simplement les yeux.
Il faut avancer pour soi, pour ceux qui ne peuvent pas, en respect pour ceux qui progressent avec cette envie de vivre plus forte que celle qui donnerait envie de baisser les bras. La force ne se mesure pas sur la densité musculaire mais sur les pas que l’on fait sur un terrain effondré.
Je m’égare, j’en reviens à mon sms. Réponse positive. Je troque aussitôt ma tenue de fille au boulot contre celle de fille des bois et me voila partie la rejoindre. Petite escapade courte mais qui fait un bien fou. Une coupure dans la journée à partager, à papoter, à s’éblouir. Un moment simple mais d’une grande valeur.
J’ai pris quelques photos alors qu’elle me disait, « regarde, ça c’est beau », « ça tu peux pas le prendre pour que ça fasse ça? » « moi j’aimerais bien le soleil en étoile » Elle est gentille ma blonde mais je crois que je vais lui passer un ancien appareil photo et il va falloir qu’elle s’y mette 😉

 

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ruisseau
1- En vert et avec nous

 

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ancolie bouton
2- Ancolie version en bouton, version « lutine »

 

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tronc
3- On traverse?

 

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ancolie
4- Ancolie. Version en fleur, splendeur.

 

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« Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel »
Dalai lama

 

 


Au fil du Hérisson

 
Tu viens, une petite sortie sous la pluie dans un petit écrin de verdure te tente? Non? Alors installe toi et regarde.
On continue dans nos découvertes jurassiennes…
Je ne peux t’offrir que quelques photos en te laissant imaginer le son, fort, puissant auprès des cascades; le murmure plus discret et doux le long du ruisseau.
La pluie ruisselle mais d’une certaine façon, elle n’enlève rien au charme de l’instant. Elle se rappellera à notre souvenir avec de belles taches sur l’objectif et sur les photos. D’une certaine façon, nous avons pu saisir la pluie.
Une pensée pour ceux qui ont partagé ces instants là avec nous 😉
 

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écrin vert

1- Dans son écrin vert

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murmure2- Murmure

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DD

3- Succession blanche

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1

4- Paillettes d’or

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Il fallut bien du temps pour que  Christopher McCandless, obstiné et n’ayant que l’Alaska en tête, s’aperçoive ce qu’était le véritable bonheur.
Il lui fallut trop de temps pour le découvrir, il écrivit ces mots sur un livre juste avant de mourir :

« Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé »

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Viens écouter la forêt pousser

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Mardi, je n’étais allée faire qu’un petit tour et je me suis retrouvée à grimper dans la forêt. Au début, le temps était gris, menaçant et au fur à mesure que j’avançais parmi les arbres, j’ai vu la lumière se transformer.
Le vent chassait les nuages et laissait apparaître quelques passages ensoleillés.
Aussitôt, ce fut la féerie dans les bois, passant du terne au lumineux, le tout au son du pic épeiche. Son martèlement résonnait dans toute la forêt. A côté, les jacasseries des geais faisaient pâle figure. Je me suis assise un instant comme si j’étais à un concert. Privilège ultime, j’étais la seule auditrice des lieux. Je te laisse imaginer la douce mélodie des oiseaux, l’arrivée des geais et la puissance du pic épeiche. Un mélange nature qui fait du bien, loin de toute pollution sonore.
J’y serai bien restée des heures encore mais n’ayant pas prévu la chose, mon estomac m’incitait à redescendre 😉
Incroyable, en redescendant, j’ai croisé un promeneur. C’est fou ça, je n’ai jamais vu quelqu’un se perdre dans ce coin. Je n’ai pas su si je devais le voir comme un « intrus » ou comme un homme qui avait bon goût de se promener au milieu de nulle part. Je l’ai salué gentiment sans le mordre et toc!  (ça c’est pour une personne qui pense que je ne suis qu’une sauvage   😆 )

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ciel arbre1- Si petite, ou si grands

 

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TRONC

2- Tronc

 

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oxalys

3- Oxalys

 

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oxalys1

4- Solitaire sur son tapis de mousse

 

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4

5- La mort lui va si bien

 

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ivresse

6- Ivresse forestière

 

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27- Comme un air de palmier (version hte savoie)

 

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Ce matin, faits d’hiver

 

Levée tôt ce matin avec la possibilité de profiter d’instants de liberté avant le travail, j’ai mis mes grosses chaussures et mes gants, direction « là bas, un peu plus bas » afin de vérifier la véracité d’une certaine chose.
Pas de doute, il était bien de retour!
Qui ça?
Celui qui se cachait derrière la douceur, voire la chaleur de ce début de printemps. Il n’eut pas de mal à revenir apparemment car il resplendit aujourd’hui.
Je vais tenter de vous le montrer avec quelques photos, toutes fraîches de ce matin 🙂
 

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pont

1- Présence avérée

 

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eau

2- Résistance colorée 

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chemin

3- Direction la forêt 

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3 (5)

5- Que lui et moi 

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 rideau
6- Derrière le rideau
 
 

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feuille

7- En légèreté

 

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tête en l'air
8- Renversant
 
 
 
Nul besoin de le citer, vous l’avez reconnu, Mr l’Hiver 😉

 

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 « C’est dans la rosée des petites choses que le coeur trouve son matin et se rafraîchit »
   Khalil Gibran  

 

 

 

 

 

 


On va faire dans la dentelle

 
 
Dimanche matin, prise d’air dans les bois où la dernière fois j’avais repéré des champignons.
Habituellement, en cette saison, c’est la neige qui recouvre les branches et la mousse est bien enfouie sous une épaisse couche de neige. En ce moment, ce n’est pas le cas alors autant profiter de l’inhabituel que de se morfondre sur le manque de neige.
Avec mon imagination (parfois débordante) ce fut une belle surprise pour moi que de me retrouver parmi les champignons. La forêt aurait-elle ses danseuses de French Cancan version nature?  En voyant les lamelles sous les chapeaux des champignons, je n’ai pu m’empêcher de penser au dessous des jupons des danseuses de French Cancan et à leurs bas noirs.
 
 

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1

1- Jupons et froufrous naturels
 

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32- Dessous

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43- Trois

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5

4- Ballet sur mousse
 

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arnoul_francoise

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Quand t’es dans le brouillard…

 
La semaine dernière avant les chutes de neige…
 

Quand t’es dans le brouillard… et bien tu montes. Oui, je sais, encore un privilège de vivre en montagne.

Alors qu’en bas tout est gris, sous la masse de nuages, il te suffit de monter, de traverser les nuages et tu te retrouves au-dessus de la mer de nuages.
Là, le soleil t’inonde de douceur et de lumière. Tu es au-dessus d’une mer attirante, douillette et cotonneuse, tandis qu’elle est triste et froide quand tu es sous elle ou lorsque tu te retrouves dans le brouillard épais à couper au couteau.
Une chose à se rappeler lorsque l’on ne peut pas la traverser pour l’avoir à ses pieds, c’est qu’au-dessus du ciel gris, brille le soleil dans un ciel parfaitement bleu.
La prochaine fois, penses-y; au-dessus de chaque nuage, le ciel est bleu 😉
 
 
Une pensée pour Maguy 😉 « Non, ce n’est pas une demande de ton mari, faite pour te convaincre que la montagne c’est bien » 😆
 

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6

1- Se retrouver dans le brouillard. Monter…

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7

2- Être à la lisière entre deux mondes. Monter encore…
 
 
 

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1

3- Se retrouver à la fenêtre du monde ensoleillé. Monter encore et encore pour…
 
 
 

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5

4- Se retrouver au-dessus de la mer. Continuer encore et…
 

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8

5- Face au lac gelé, tout oublier. (aujourd’hui il est sous une épaisse couche de neige)
    Plus aucune trace de brouillard. Impossible d’imaginer qu’en bas il fait mauvais temps.
 
 
 

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Brume, brouillard.
 
Aux yeux la brume est comme un voile évanescent
Fluide et rassurante elle est aussi légère,
Les silhouettes, contours estompés, tremblotants,
Mâts et voiles semblent léviter sur la mer.
Dans le brouillard pas de bruit ni de mouvement,
Les sons y sont étouffés, plus qu’atténués,
Les choses ne se voient qu’au tout dernier moment
On s’y déplace contraint et exténué.
Même les mots nous montrent la différence,
Brouillard étant bien moins amène que brume,
Il se coupe au couteau, elle est transparence.
Brume diffuse, brouillard et amertume.
Le Soleil à lui seul dissipe la brume,
Associé au vent le brouillard il chasse mieux,
Et le jour prend le dessus sur ce qui fume,
Tout ce qui nous entoure devient lumineux,
Nous sommes tels les navires dans le brouillard,
Lumières allumées, sirène hurlante,
Nous avançons mains tendues nous fiant au hasard,
Le passé est repère dans la déferlante.
Notre avenir nous semble souvent bien trouble,
Parfois on distingue, trop souvent aveugles,
Les yeux grands ouverts on fini par voir double,
Et nous avançons vers la corne qui beugle.
Puis l’espace d’un court instant tel le Soleil,
La Lumière dissipe toutes les vapeurs,
Et la vie a un sens dès lors que tout balaye.
La voie et le chemin sont clairs nets et sans peurs.
 
Jean-François MERCIER- GOAS
 
 

Sortez les mitaines

 

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Un petit tour au bout de la route, là où les montagnes la stoppent.
Moi, je n’ai pas su saisir la beauté du contraste entre la partie ensoleillée et la partie de l’ombre, pourtant c’était splendide. Le froid, la neige en première ligne et derrière l’automne sans neige au soleil, comme si deux saisons vivaient côte à côte, ce qui arrive lorsque le froid et la douceur sont à égalité.
Bientôt, selon la logique, le froid mènera la danse et la douceur du soleil ne sera là que pour atténuer sa morsure.
Ce matin, la neige pose une légère couverture en attendant de mettre le gros édredon blanc 😉
 
 

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lumière forêt

1- Rayons

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3

2- Encore et toujours le Tenneverge

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4

3- Survivant de l’ombre 

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2

4- Suspension éphémère

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Merci pour la balade Kévin…

Balade forestière

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Je me laisse un peu submerger en ce moment, je ne suis pas très présente, mais je ne vous oublie pas. J’irai vous voir bientôt, mais comme le soleil brille, que la pluie se fait oublier, vous savez bien que je vais passer mon temps devant le pc.
Je crois qu’il n’est plus nécessaire de le souligner, vous commencez à me connaître 😉
Hier, douceur, voire  chaleur et ciel bleu comme ambiance; ce qui donne une occasion de plus d’aller courir les bois,  la montagne. J’ai choisi le versant feuillu, autant en profiter pendant qu’il est encore en feuille. Les sapins, je les aurai splendides avec la neige dans quelque temps.
 
Dans les contes, ça commence par « il était une fois », ici, ça commence toujours par un chemin en forêt qui monte.

8

1- Il était un chemin

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6
2- Camouflage

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2

3- Fleurs d’automne

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3

4- Elévation

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5

6-Drap perlé
 

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1

7- A travers là fenêtre

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4

8- Porte fenêtre sur le Teneverge
 

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7

9- Toit ouvrant
 
La forêt débute par un chemin et se termine avant les sommets, ça fait partie des joies d’une balade en forêt. Ici, pour la quitter, il  faut s’élever ou faire demi-tour.
Après elle, c’est une autre histoire, encore plus belle 😉
 

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En redescendant des cieux

 
 

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Lundi dernier, grosse chaleur, journée où je me suis retrouvée là haut dans la neige, et bien évidemment, quand on monte, il faut bien à un moment redescendre pour avoir le plaisir de monter à nouveau.
La descente par le chemin 4×4 n’est pas des plus agréables. Ca ressemble à une avenue  contre la paroi qui intensifie la chaleur.
Quand je dis avenue, c’est un chemin caillouteux juste assez large pour laisser passer un 4×4 😉 mais pour moi, dans cet environnement, c’est une avenue.
(Retenez votre sourire les amis citadins, j’ai déjà vu une avenue, oui oui 😉 )
Heureusement, la forêt offre l’ombre des chemins oubliés, tapissés de feuilles pour une descente confortable.
Dans cette ambiance feutrée, colorée et illuminée par endroits, une petite pause devenait évidence.
 
 

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Sans-titre-1

1- Tapis moelleux

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tapis-de-sol

2- Appel à la détente

 

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forêt-

3- Mousse
 
 

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soleil--forestier

4- Percée

 

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« Je t’attends si fort que tu m’accompagnes partout
Transformant ton absence en une douceur
 Face à ton inéluctable retour.
Suave saveur aux quelques pointes acidulées
Jamais ne frôle l’amertume
Toujours nous rapproche du futur
Pour qu’il devienne notre présent. »
 

 

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Nulle part

 
Deux jours de repos, deux jours avec du soleil. Pas la peine d’en dire plus, tu sais… 😉
Ce que j’aime, c’est que malgré les années à trainer dans le coin, il m’arrive encore de découvrir des passages ou d’aller où je ne vais jamais car trop près d’une destination « basique ». Erreur, car même dans le basique, il y a du secret, du magique.
C’est comme si au coin de ta rue, tu découvrais une ruelle, un passage pour aller dans un jardin intérieur caché de tous que tu n’avais jamais remarqué.
Mardi, c’est ce qui s’est passé, j’ai eu droit à un cadeau.
Je me suis retrouvée au milieu de nulle part où personne ne va, où seules les montagnes te surveillent, t’acceptent. En étant là bas, l’impression d’être une privilégiée domine.
J’ai eu l’impression d’être acceptée dans un lieu caché, un lieu tu.
Les seules traces de vie sont celles des animaux, aucun signe de passage humain, le rêve.
J’ai découvert un autre univers où je retournerai pour approfondir cet échange et pour apprendre à le connaître.
Je le connaissais autrement, là, il m’a accepté au fond, tout au fond de lui.
 
 

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verte

1- En vert et contre moi

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gris-gris

2- Gris gris alpin

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pierre-eau

3- Touche de couleur
 

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fond-des-fonds

4- Fond des fonds

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fonte

5- Force

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f-onds

6- Confinée

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meringuée

7- Meringuée

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« Tous peuvent entendre mais seuls les être sensibles comprennent »

« Aujourd’hui n’est que la mémoire d’hier, et demain le rêve d’aujourd’hui »

Khalil Gibran


Encore un peu de patience

 

Merci à ceux qui se demandaient où j’étais passée et désolée de ne pas avoir répondu plus rapidement.
Je dirai simplement que mon absence d’ici était une présence ailleurs 😉
Selon les cas, l’absence est une mise en appétit avec de savourer la présence…
 
Le soleil réapparait, c’est une façon de vivre autrement, d’avoir la possibilité d’aller dans des endroits négligés ces derniers temps à cause de la météo.
Par endroit, la neige encore très présente oblige à renoncer quand on n’a pas envie de dégouliner comme elle en bas des parois. Il faut voir le demi tour est une invitation à y retourner.  Dès que tout sera descendu, je remontrai 😉
Les marmottes seront toujours là.
Je crois que c’est la première fois que je patiente autant.  
 

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2              1-  Jeux d’ô

 

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Sans-titre-1

2- Langue chargée

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souche1

3-Persistance ou l’art de ne pas baisser les yeux même diminué
 

 

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Une heure d’ascension dans les montagnes fait d’un gredin et d’un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l’égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s’ajoute la liberté »
Friedrich Nietzsche

 


Anti morosité

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L’ambiance morose, pluvieuse et fraîche pourrait persister si je restais à l’intérieur, à me morfondre mais au lieu de la subir, autant arriver à l’apprécier.
Il pleut? alors on met un coupe-vent
Il fait froid? on met sa polaire en dessous
C’est morose? on ouvre les yeux et le morose laisse place à une sensation d’existence dans ce monde gris, qui, si on le regarde bien est tout sauf gris 🙂
 

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vers-la-brume

1- Brume
 
 

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vie
2- La vie reprend
 
 

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blue-lagon
3- Tentation
 
 

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1
4- Mousse
 
 

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pétasite
5- Pétasite
 
 

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« La parole est la pensée extérieure, et la pensée est la parole intérieure.. »
de Rivarol
 
 

Escapade en l’éclaircie

 
 
Mardi,  de repos, des portions de ciel bleu. Pas la peine d’en dire plus 😉
Mon sac, mon chien, mon casse-croûte et en route…
Depuis, la neige a blanchi les lieux, mais j’ai eu droit à ma petite dose de soleil et de liberté.
J’en suis à me dire que peu devient beaucoup quand beaucoup se transforme en peu.
Donc si tu as peu, c’est déjà beaucoup 😉
On se remonte le moral comme on peu(t) ce qui donne que beaucoup de moral 😆
 
 

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oxalis

1- Oxalis

 

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jaune

2- Poussière de soleil

 

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unis

3- Union parfaite
 
L’homme n’est pas qu’un corps. L’amour n’est pas qu’une rencontre de deux corps. Aimer c’est en même temps partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes. Ceux qui mutilent l’amour l’ignoreront toujours.
Il est, indestructiblement, fait de la joie des corps et de l’union des espérances. Indestructiblement liées, comme les branches d’un arbre qui n’existent que par ses racines.
Le livre de la vie
Martin Gray
 
 

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arbre-file

4- écoute

 

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lui

5-  Mon chez moi

   

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Alors que tu dormais…

 
 
Alors que tu dormais encore, j’étais dans la fraîcheur matinale. Une éclaircie faite pour éclairer les cimes et les gouttes m’a poussée une fois de plus dans les bois.
Quoi de plus beau que le bonjour du matin 😉
Tu avais les pieds chauds et secs, les miens étaient trempés, mais j’étais bien dans ce milieu qui est le mien.
 
 

Sans-titre-1

1- Rideau vert

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fruit-ier

2- Promesse

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coucou

3- Bonjour

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à-fleur-de-feuille

4- A fleur de feuille

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sensualité

5- Sensualité

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rayon

6- Avant la pluie

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« Le matin, c’est la jeunesse du jour. Tout y est gai, frais et facile. Il ne faut pas l’abréger en se levant tard »  
Arthur Schopenhauer

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Si on se lève tard, c’est que l’on trouve autre chose ailleurs …


Entre gris et couleurs

 
 
 
Un après-midi qui rime avec gris, ne rime pas forcément avec ennui, tout comme silence ne veut pas dire oubli.
J’ai eu un peu de mal à vous visiter ces jours. Difficile de trouver le temps entre escapades, travail et le reste.
Je fais encore une pause la semaine prochaine 😉 On se retrouve après.
 
 
 

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lac-nuages

1- Reflet ou continuité

 

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explosion

2- Explosion

 

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lac1

3- Voracité ou quand le ciel croque le sommet

 

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bourdon

4- Orgie

 

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castor

5- Travail de castor
 

 

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au-fond

6- Quand le bout du tunnel te regarde
 
 

 

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Sourire

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Je me suis faite surprendre lors d’une « prise d’air ». Tandis que je marchais, sourire aux lèvres comme d’habitude quand je traîne dehors au milieu de nulle part, il était là, face à moi, à l’article de la mort, fier et droit s’élevant dans le ciel bleu.
Je me suis retournée, j’étais seule, donc c’était bien à moi que souriait cet arbre. Je me suis approchée, je l’ai bien regardé et l’ai pris en photo. Je me suis dit qu’il serait connu par ceux qui viendraient ici et dans un sens, vous comprendrez peut-être pourquoi je suis mieux à traîner dans les bois, plutôt que dans les endroits où les biens vivants sont incapables de dérider leurs lèvres.
Quand je verrai des gens bouder alors qu’ils pourraient sourire à la vie, je penserai à cet arbre 😉
Heureusement, beaucoup d’entre vous savent dérider leurs lèvres et sourire.

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sou-rire

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Un sourire

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu’un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n’est assez riche pour s’en passer,
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l’amitié,
Un sourire donne du repos à l’être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu’un qui ne sait plus sourire,
Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
Car nul n’a autant besoin d’un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

Raoul Follereau.

Le Livre d’amour (1920)

Courtoisie solaire

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Hier, j’ai eu droit à une portion de ciel bleu, de soleil qui illumine le visage et qui réchauffe le corps.
J’ai eu droit à une portion supplémentaire de bonheur à ajouter à ma journée.
Je n’ai eu qu’à prendre mes raquettes, le chien et me voilà au-dessus du village pour profiter de cette percée dans le ciel habituellement gris ou neigeux.
Evidemment, je ne vais pas aller où les autres vont. J’aime cette tranquilité qui permet d’apprécier un lieu entièrement, j’aime monter dans la neige où il n’y a pas d’autres traces que celles des animaux.
Je t’emmène quand même avec moi 😉
 

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vierge1- Virginité

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w

2-Fenêtre forestière

 

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dôme-w3- Edredon
 

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manque-un-oeil5- Matière ou gnome baveux à qui il manque un oeil
(clin d’oeil à lemarcal, gnome de scream. le gnome est de scream, pas lemarcal . Scary movie serait plus adapté même  😉 )
 
 http://lemarcal.wordpress.com/category/portrait/gnomes/

 

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wombre6- Jeu d’ombres
 
 

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wnuages7- Le ciel bleu existe encore, à savourer rapidement!

 

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Tout chemin est d’abord enfoui en soi avant de se décliner sous les pas, il mène à soi avant de mener à une destination particulière.
Et parfois il ouvre la porte étroite qui aboutit à la transformation heureuse de soi.
David Le Breton
 
 

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