Une façon de partager, tout en pensant : Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as

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Traces d’une douce approche hivernale

 

Hier, à nouveau tout les deux, nous voilà partis faire un tour un peu plus haut où l’on pensait laisser le brouillard à nos pieds et avoir le soleil à bout de bras.
Devant nous, une seule trace de pas dans le givre qui recouvre le sol, ce qui nous enchante car c’est tellement bon de pouvoir savourer un lieu dans la quiétude avec comme seule âme vivante à nos côtés, Dame Nature. Ce n’est pas rien « Dame Nature », c’est énormément de vies sous maintes formes, mais combien plus faciles et agréables à vivre qu’une vingtaine de personnes.
Non, je ne suis pas misanthrope, mais j’aime la nature sauvage, calme, riche et belle, sans les artifices que nous humains véhiculons tout autour de nous. J’aime les humains, bien sûr, enfin… ceux qui sont vrais, natures et pas compliqués, qui connaissent les valeurs de la vie. Héhé, ça réduit la liste tout ça 😉
Je plaisante (à peine), j’exagère un peu la chose, mais j’avoue aimer la présence d’une personne qui saura prendre du plaisir à déambuler avec le sourire dans la boue plutôt que celle qui ne mettra jamais une paire de grosses chaussures à ses pieds de peur que le ridicule ne la remarque et l’achève sur le champ.
Oula mes doigts s’emballent sur le clavier et je me retrouve loin de ma petite prise d’air de la veille.
Retournons sur le chemin blanc de givre, sans neige. Neige qui  tombe partout, sauf ici alors qu’on l’attend avec envie et le sourire. Quelle vienne ou pas, l’hiver aura des splendeurs à nous offrir et je compte bien en profiter, mais j’aime sa présence, sa façon de modifier les sons et comme elle habille le monde.
Revenons à hier, où nous nous sommes retrouvés aux portes de l’hiver, où le froid semblait donner quelques discrets signes de présence. A un certain stade, l’humidité du brouillard est devenue givre sous une influence plus fraîche, recouvrant les arbres et les alentours d’une multitude de petits bâtonnets blancs accrochés à tout ce qui se trouvait sur son passage. Mes cheveux comme les cornes des bouquetins y ont eu droit. Les maîtres des lieux étaient bien là mais difficilement visibles dans cette masse brumeuse.
Qu’importe nous avons encore vécu de bons moments et tant que l’on ne se bornera pas à atteindre un but précis en occultant tout le reste, on pourra élargir notre capacité à être heureux. Et ça, ça fonctionne à chaque fois 🙂

 

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1
1-Prémices hivernaux

 

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2- Maître des lieux

 

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6
3- Onde givrée 

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5
4-On the rocks

 

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4
5- Chute glacée

 

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3
6-Timidement entre givre et mousse

 

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7
7- Ombre sur voile de brouillard

 

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« Dans le domaine du bonheur et la joie de vivre, la prospérité réside dans le partage. J’ai trouvé en toi la personne avec qui je peux tout partager sans aucune restriction.  Il nous en aura fallu des chemins pour enfin atteindre celui qui nous est destiné »

 

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Promenons nous dans les bois, hélas le loup n’y est pas…

 
Alors, qu’habituellement l’endroit est sous l’emprise du froid, pris dans la glace, cet hiver rien ne retient l’eau. Elle file sans se figer dans les torrents, comme une simple passante à l’âme estivale, emplissant la forêt de son chant constant. Le torrent n’entamera pas la même mélodie selon la météo. En hiver, quand la glace l’enserre, il murmure alors qu’en mai lorsque la neige fond sous les rayons du soleil, il rugit tellement qu’il en devient assourdissant. Ecoute son rythme, ses paroles et tu en sauras bien plus sur ce qu’il te raconte, sur ce qu’il se passe en haut.
 

 

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 torrent

1-  Coeur de forêt

 

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perle

2- Mousse perlée

 

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filé

3- Intimité voilée

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mousse glacée

4- Dessert. Mousse glacée

 

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Comme dans un coffre à bijoux

Je suis au travail, une envie de soleil et d’éclat vient de m’atteindre. Je repense à cette lumière l’autre jour, à sa couleur dorée, à l’effet qu’elle faisait. J’ai eu l’impression de me trouver au milieu d’un coffre aux trésors plein d’or.
L’autre côté était à l’ombre, j’étais dans la lumière (ça fait très spirituel ça  😉 )
En pensant à cet instant, j’ai recherché une autre photo, une qui me faisait penser aux pendentifs, ceux que la nature crée avec tant de goût.
J’ai dû retourner jusqu’au mois de novembre car depuis, la nature a posé ses brillants, elle fond sous la douceur du climat et n’a pas revêtu une seule fois ces bijoux là.
Approche, soulève le couvercle du coffre et regarde…
 

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2 (2)

1- L’or  
 

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1 (3)

2- Breloques natures
 
 
 
 

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Gourmandises givrées

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Il y a une quinzaine de jours, alors que le froid était encore présent, je suis partie un peu plus tôt pour prendre l’air avant d’aller travailler, pour entendre mes pas crisser sur les feuilles givrées, pour faire le plein de liberté avant d’aller m’enfermer.
En passant tous les jours sur cette route, il y a un endroit qui ne voit pas le soleil en cette période de l’année, où les arbres sont givrés (plus que moi), où souvent une couche de brume court au ras du sol. Bizarrement, c’est ce coin qui m’attire et non l’autre versant ensoleillé, donc j’ai pris le temps d’aller y faire un tour ce matin là. 
Seules les traces des biches, des renards marquaient la neige.
Je me suis retrouvée au bord du Giffre, le torrent qui prend sa source chez moi plus haut et qui finit au bout d’une quarantaine de kilomètres par se jeter dans l’Arve, pour ensuite aller dans le Rhône et terminer sa course en Méditérannée. D’une certaine façon si tu mets les pieds dans la mer, tu mets les pieds dans l’eau d’un torrent de montagne. Difficile d’ imaginer lorsque l’on est dans le sable face à la mer, que dans cette eau il y a de l’eau de glacier 😉 (ça c’est une pensée pour le sang de navet qui vit près de la méditérannée)
 
 

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1

1- Feuilles confites dans la brume

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3

2- Fruits confits dans les nuages
 
 

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 En mettant le titre « gourmandises givrées », je me suis demandée ce qu’était la gourmandise aux yeux des autres. J’ai fait un saut vite fait sur le net et là, surprise!
 
La gourmandise (définition sur wikipédia exactement aux antipodes de la mienne)  :
Au   VIè siècle le pape Grégoire le Grand l’associe à la luxure (le ventre étant proche du bas-ventre) et décrit les cinq manières de commettre le péché de gourmandise :
1. Le moment : manger avant le moment du repas afin de satisfaire l’organe du goût.
2. La qualité : rechercher des délices et une meilleure qualité de la nourriture pour satisfaire les « ignobles sens du goût ».
3. Les stimulants : rechercher des sauces et assaisonnements pour le plaisir du palais.
4. La quantité : manger plus que nécessaire.
5. Le désir : manger avec trop de désir, bien qu’en absorbant une quantité raisonnable – cette dernière manière étant la pire.
 
 
Ma définition :
LA GOURMANDISE EST L’ART D’APPRECIER CE QUI EST BON 
J’associerais la gourmandise non seulement au plaisir de la recherche du goût mais aussi aux autres plaisirs des sens.
On peut savourer visuellement une chose, humer une odeur, se laisser porter par des sons ou trouver du plaisir au toucher. Loin de l’excès et la gloutonnerie, la gourmandise est empreinte de délicatesse. 
Donc pour en revenir aux photos ci-dessus, la nature givrée ce matin là était une gourmandise visuelle.
Je vais pousser le bouchon un peu loin (j’adore ça),  je dirais que la GOURMANDISE EST UNE QUALITE 😉
 
1- Le moment : celui où l’on pourra le plus apprécier
2-La qualité : la meilleure
3-Les stimulants : avec pour savourer encore plus
4-La quantité : juste ce qu’il faut pour apprécier à sa juste valeur
5-Le désir : avec bien sûr pour apprécier encore plus ce qui nous est offert
Là c’est certain, si le bûcher existait encore, je finirai dessus 😆
 
 
Un petit tour là pour illustrer mon article, à savourer comme il se doit :
http://blachedenews.wordpress.com/2013/12/18/en-attendant-les-fetes-un-petit-chocolat/
 

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Aucun rapport avec la gourmandise, mais en rapport avec la nature où je me sens si bien :  
 
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!
 
Extrait Aux arbres. Victor Hugo
http://www.poetica.fr/poeme-889/victor-hugo-aux-arbres/
 
 

Il s’installe…

 
 
Le froid. On sent bien qu’il est là, on sait à quoi s’attendre, malgré tout, il arrive que l’on oublie (enfin moi) que la hauteur du  soleil laisse encore à désirer selon les versants.
Il faudra attendre début janvier pour que le soleil décide de s’élever par dessus les sapins et les sommets afin d’ensoleiller certaines balades et d’adoucir le piquant vif et acéré du froid. 
Hier, sur 3 heures de balade, j’ai du avoir 3 minutes de soleil. Je me suis arrêtée pour le savourer. Ca faisait tellement de bien que je n’ai pas voulu continuer dans la partie sombre. Le problème, c’est que pour redescendre, il fallait retourner à l’ombre.
Donc, pas le choix, il suffit de prendre une bonne dose de cette portion rayonnante et chaude, de respirer comme pour l’emmagasiner et se dire  » quand faut y aller, faut y aller ». 
Une fois repartie,  le spectacle était là pour atténuer cette sensation froide et en mettre plein les yeux 🙂
 
 
 

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2

1- Garantie fraîche

 

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1

2- Distributeur de glace

 

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8
3- Portion ensoleillée

 

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5

4- Décor nature

 

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4

5- Joyaux

 

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6

6- Mousse glacée

 

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Je retournerai là bas avec le trépied, j’enlèverai mes gants et je prendrai mon temps.
Là, je voulais rentrer boire un chocolat chaud. C’est juste un partage de l’instant, sur le vif.
 
 
 
 

 


Matin en or

 

1- Reflets d’or

Éveil de la journée
En rayons matinaux.
Ceux qui effacent tous les maux,
Me laissent sans voix,
Qui me poussent vers l’avant
Tout en pensant à toi.
 
Savoir que ceux qui glissent sur mon oreille
D’une douce caresse
Sont ceux qui choisissent ta bouche dès le réveil,
Est un doux présent qui m’accompagne au fil de la journée.
La prochaine fois, conte lui une histoire
Pour qu’il la porte à mon oreille et touche mon cœur
 
 

Un peu plus haut, là bas…

Matin privilège, matin au ciel bleu sans un nuage, mais matin glacial, matin crucial.
Départ pour une petite sortie avec un bon dénivelé, dont plus de la moitié de la montée se fait à l’ombre.
Les pas crissent sur la neige gelée et le rythme se prend, comme un air musical. Briser ce tempo, casserait la mélodie (ou plutôt, gèlerait mes doigts et mes pieds qui ne demandent qu’à être victimes de l’effort pour garder leur chaleur).
Enfin, on pénètre au pays ensoleillé, enfin cette douce chaleur qui fait tant de bien. Je lui concède mon visage un instant pour me laisser baigner par cette caresse si bénéfique.
Nous voilà aux portes de ce que j’appellerai « le paradis ». Pour moi, pas d’espoir sur demain ou après une vie bien remplie, le paradis existe bien sur terre et nul besoin d’en espérer un hypothétique, ailleurs.
Au départ, nous suivions une trace fraîche humaine, mais maintenant, nos pas se mêlent uniquement à ceux des bêtes. Plus de traces humaines…le bonheur.
Vient, après le temps de l’effort, le temps du réconfort. En voici un petit exemple :        
 
1- Serait-ce une malformation!? 3 oreilles pour une seule étagne?
 

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2- Non. Surprise, nous sommes deux

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3- Etagne et son jeune

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4-Portrait

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5- Le bienfait des avalanches. De l’herbe servie comme sur un plateau
 

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6- Mâle tranquille. Le rut se termine.

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7- Ombre

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8- Gypaète sur une  face du Buet

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9- Gypaète (non pas dans le ciel, mais face à la neige à l’ombre)
 

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Une pensée pour toi la minette au pays des knacks et des bretzels, pour que tu vois, qu’ici, rien ne change…

Complètement givrée

La veille ce fut ski au soleil, à grimper en pleine chaleur et là, ce fut… petit tour au froid où le soleil n’ose même pas s’aventurer.
Je ne suis pas le soleil, je suis juste un peu givrée alors j’y suis allée…

1-Inversion ou le monde à l’envers

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2- Givrée

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3- Perle de sapin

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4- Tenneverge et cirque

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5-Froid 🙂


A sa recherche

 
Le soleil brillait, de cette lumière qui caractérise bien les belles journées d’automne, le ciel était d’un bleu immaculé, pas le moindre souffle de vent.
Nous sommes le 20 novembre, il devrait être là, perçant, mordant, saisissant; seulement, je ne vois pas la trace de sa présence.
Qu’importe, je vais le dénicher, je vais me rassurer, me dire qu’il va nous envahir, qu’il va continuer le cycle normal de la nature, celui que j’attends.
Pour le trouver, une seule chose à faire, pénétrer les lieux oubliés du soleil, les lieux humides, ceux qui n’attirent personne en cette saison… sauf moi  😉
 

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Je suis rassurée, il est là, tapi. Il attend avant de s’étaler tout autour de nous, histoire de nous remettre un peu en question, afin de nous montrer que ce n’est pas nous qui commandons le cycle des saisons.
Pour l’instant, il ne se présente qu’avec parcimonie, aux regards de ceux qui le cherchent.
J’ai hâte qu’il s’installe pour de bon. La saison est courte et les plaisirs qui l’accompagnent également. C’est pour ça, qu’ IL est attendu.
IL c’est LE FROID. Sans lui, pas de neige, pas de cycle normal des saisons. D’accord, pas de nez rouge, pas d’engelures mais, pas de ski, pas de paysages grandioses, pas les sensations liées aux activités hivernales. Alors Mr LE FROID, vous êtes attendu avec Mmes LES PRÉCIPITATIONS  avant que le Mr LE SOLEIL illumine tout ça.
 

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Froide heure

Surmonter les agressions du froid en en faisant des alliées.
Carapace de glace protectrice pour une fluidité bien vivante…
Un peu de chaleur, de douceur et tout reprendra son cours.