Une façon de partager, tout en pensant : Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as

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Culture et récolte

 
Me voilà de retour après une semaine de vacances plus qu’estivale en automne où l’on a pu profiter un maximum de tout avec des conditions climatiques exceptionnelles qui nous ont permis de dormir en haut d’une façon plus que favorable par rapport à cet été. 
On s’était préparé à avoir froid, ce qui est normal à cette époque mais quelle ne fut pas notre surprise d’être loin de cette sensation,  pour notre plus grand plaisir.
Se retrouver là haut, seuls, en étant attentifs aux lueurs, aux sons, aux sensations, c’est ce qu’il y a de mieux; même le repas cuit au réchaud, à la lumière de la frontale a un goût qu’on ne retrouve nulle part ailleurs 🙂 et je ne parle pas du carré de chocolat!
Il est bon de suivre le rythme de la nature, ne pas regarder l’heure, manger, se coucher de façon évidente sans tenir compte de ce qui se fait ou pas. « Être » simplement.
Après une nuit douillette, se lever pour déjeuner encore dans l’immensité calme qui nous entoure, et aller voir le soleil baigner petit à petit les sommets. Avoir tout ça rien que pour nous. C’est bon l’égoïsme dans ces moments là.
N’avoir à l’esprit que la beauté, le bonheur et l’envie d’aller voir…
Voir quoi? voir ce qui vole dans le ciel, contre les falaises ou en dessous de nous.
Scruter, attendre, croire et voir. Voir de loin, ou de près (et que l’on n’a pas le bon objectif)  ;), mais voir et ça, ça ne se décrit pas lorsque l’on cherche à rencontrer tel ou tel animal.
Bien que mon cœur batte pour tous les rapaces et tous les animaux, j’avoue avoir un attachement particulier envers le Gypaète alors que Christophe, qui était à mes côtés pour partager tous ces instants, scrute le ciel en pensant un peu plus fort à l’Aigle Royal .
Une chose est sûre lors de ces sorties, que l’on ait croisé ou pas l’hermine, le gypaète, l’aigle royal, le chamois, on ne rentre jamais bredouille, on trouve toujours une chose…   
le bonheur
 

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buet1- Le Buet au grand jour
 

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dernières lueurs2- Rayons du couchant sur le Mont Blanc

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coucher vallée3- Derniers lueurs sur la vallée

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c hristophe

4- Plus que le Mont Blanc

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lever du soleil sur les fizz5- Réveil face aux Fiz

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Série de mauvaise qualité mais voilà, c’est aussi pour eux que je monte, donc, en attendant de les avoir comme il le faut, je les partage comme je les ai.
 
 
gypa6- Gypaète adulte

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gyp7- Gypaète

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aigles8- Aigles Royaux

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A force d’avancer, de mettre un pied devant l’autre,
D’entrer dans le rythme, de se dépasser,
Notre personnalité se modèle, notre aptitude à être heureux s’agrandit.
Pas après pas, nous nous gonflons de bonnes choses, chassant le négatif,
Effaçant la futilité, tout en ouvrant nos yeux sur de nouvelles importances.
Autrement dit, si tu veux que tout fonctionne dans ta tête et dans ton cœur,
Utilise tes jambes 😉
 
 

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Absence ici, présence ailleurs

 
Pourquoi je ne passe pas régulièrement sur ta page, pourquoi je réponds avec un certain retard parfois? Ce n’est pas un manque d’intérêt envers toi, c’est juste un manque de temps car je me sauve là haut ou ailleurs dès que j’en ai l’occasion et qu’ensuite il me faut faire le nécessaire en bas dans ce qu’il me reste de temps.
Oh non, je ne me plains pas, bien au contraire. J’aime vraiment vivre ainsi, mais je comprends aussi que tout le monde ne puisse pas vraiment saisir cette envie d’être souvent à traîner la montagne ou les bois.
Ceux qui me connaissent, savent, comprennent ou simplement respectent ce que je suis même si parfois ils pensent que j’ai un petit grain 😉 mais ce petit grain fait la personne que je suis, donc s’ils m’apprécient, ils peuvent dire merci à ce ptit grain qui est le mien.
Mardi matin, de retour après une sortie dans le Baufortain, je me suis levée pour voir si vraiment le soleil annoncé allait se montrer. En effet, juste quelques nuages accrochaient les sommets. Mon sac prêt, mon chien pour le surveiller, un petit sandwich à faire, et me voilà partie.
Il y a quinze jours, un vautour fauve avait croisé notre chemin. Je n’allais pas rester comme ça sans essayer de croiser son vol à nouveau, depuis le temps que j’attendais sa visite.
Ce qui fait le charme d’une sortie, c’est que rien n’est jamais acquis ou programmé à l’avance. On savoure à l’instant en sachant apprécier ce qui s’offre à notre regard sans pour autant être déçue de ne pas faire la rencontre espérée.
Je n’ai pas croisé le vautour fauve, mais ma sortie fut d’une richesse qui m’épate à chaque fois. Ce qui est sympa en cette saison, c’est que les marmottes qui sont plus bas voient bien avant moi ce qui arrive dans le ciel et sifflent d’une certaine façon quand un rapace les survole. Merci à elles, j’ai pu profiter du coup de sifflet 😉
 
 

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Panorama1- Panorama 

 

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nuage2- A travers le nuage

 

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juvénile3- Gypaète juvénile

 

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juv4-Juste du bonheur

 

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Ggypa5- Adulte

 

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Sans titre-16- Surprise

 

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passage7- Gyp adulte

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ombellifère8- Champ d’ombellifères

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louna9-  Toujours avec moi tant qu’on ne passe pas en réserve
 

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« La vie est vraiment simple, mais nous persistons à la rendre compliquée »
 
Confucius

En route vers les bouquetins

 
 
Cela faisait des jours que j’attendais le soleil, la fonte de la neige pour monter tranquille à certains endroits. Enfin hier matin, un ciel sans gouttes, chose inespérée après avoir vu la météo de la veille. Réaction imminente, départ tout aussi prompt.
Les nuages s’échappaient vers les sommets et en haut le soleil arrivait à s’imposer petit à petit, l’air était frais mais ne piquait pas. L’odeur acidulée des plantes humides embaumait l’air, le chant des oiseaux se mêlait au bruit des pas dans les cailloux du chemin qui sillonne les cascades. Je ne parle pas du bruit de l’eau qui est toujours présent, soit assourdissant vers les grosses chutes, soit cristallin entre les cailloux.
La montée fut tranquille, sans croiser personne sur ce chemin de randonnée qui se transforme en autoroute des vacances en pleine saison. Je retrouve avec plaisir un endroit que je fuis en été ou que je visite à l’aube pour le savourer au calme. L’activité avalancheuse hivernale ne m’incite pas y monter et c’est avec plaisir que je  l’emprunte à nouveau après des mois « d’abandon ».
Je suis montée hier dans ce paradis à bouquetins, mais j’attends avec impatience le moment où je pourrais y retourner pour voir les petits nouveaux de la saison. Les étagnes au ventre bien gonflé nous promettent encore de beaux instants avec les futurs cabris.
Si bien occupée à les observer, que j’en ai oublié de lever les yeux au ciel où le gypaète faisait sa tournée journalière.
J’y retournerai d’ici peu et là, je prendrai le temps de tout regarder. En attendant, un petit échantillon avant de vous présenter les habitants des lieux un peu plus en détail dans une prochaine publication.
 

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perfia1- Matin aux brumes volages

 

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 chocard bec jaune2- Chocard à bec jaune

 

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 marmotte court3- Marmotte en pleine course

 

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gyp4- Gypaète barbu

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femelle5- Madame Bouquetin

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cornes6- Monsieur Bouquetin

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 » Ne rien prévoir, sinon l’imprévisible. Ne rien attendre, sinon l’inattendu »
 
Éloge du rien de Christian Bobin 
 

 


Gypaètes

Mercredi, libre l’après-midi, je suis allée faire un tour. Envie de soleil, de neige et de tranquilité. J’ai pris mon ombre et direction là bas, au bout de la route.
Je ne voulais rien de plus que de marcher dans les bois, dans la neige, sentir la douceur du soleil, écouter, humer, être bien.
En levant les yeux pour voir si les bouquetins profitaient de la fonte de la neige sur les versants sud, j’ai vu le gypaète qui cherchait quelques os à se mettre dans le gosier.
Finies les courses en amoureux pour l’instant, Mr et Mme Gyp attendent un heureux évennement. Ils ont mis en route un petit  frère ou petite soeur à Cascade, alors les courses, et la balade, à tour de rôle.
Des images pas extraordinaires en qualité, encore une fois, mais un instant réjouissant pour moi. Désolée pour vous, vous récoltez le moins bon de la rencontre.
J’ai bien l’intention de remédier à ça 😉
Oh, zut alors, ça veut dire qu’il va falloir que j’aille courir la montagne, que j’attende, que j’observe…en haut, tout là haut, au milieu des bestiolles  🙄
J’ai une vie difficile, je vous le dis moi.
 

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Solitude en montagne?

Et oui,  même à 2000m il y a des sangliers.
Même en montagne, il y a des oiseaux que je croyais « avé l’accent du midi ».
Donc, même dans un lieu familier, où l’on a ses habitudes et que l’on croit connaître, on est surpris. Tant mieux !
Il suffit, à chaque sortie, de se dire : Ecoutes, regardes, et tu verras…

1-Petit sanglier

Si ça avait été une laie énorme avec ses petits , je ne serais peut-être pas restée longtemps allongée à l’observer. Non je ne suis pas trouillarde mais euh…. c’est impressionnant une grosse maman si elle se met en colère.
J’en vois sourire, je ne suis pas grosse, je ne me mets pas en colère et je n’ai plus de marcassins, non mais ! 😉

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2- Bartavelles.

Surprise ! je ne pensais pas en trouver ici. Pour moi, ignorante, je pensais que la bartavelle se trouvait en Provence et sur des terrains similaires. Culture Pagnol oblige 😉
Grossière erreur, la bartavelle est un oiseau de montagne, d’altitude.

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3- Aigle et Gypaète.

Encore et toujours un plaisir de les croiser.
Le couple de Gypaète du village a pondu. Affaire à suivre….

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4-Pointe de Sales

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5-Le Buet