Une façon de partager, tout en pensant : Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as

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Un jour, une pause

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Un jour dans l’été, quand la chaleur est à son paroxysme, une mère, une fille et un chien s’en vont à la recherche d’instants à savourer ensemble pendant deux jours.
Vouloir partager quelques repas à la meilleure table qui soit, où notre Terre nous offre l’assise rêvée rivalisant avec les meilleures chaises capitonnées. Vouloir dormir emmitouflées dans un ouatinage douillet, n’ayant comme toiture que la toile qui nous isole de l’immensité céleste afin de nous préserver de l’humidité du petit matin. Vouloir aller en s’adaptant à la situation, aux envies sans s’imposer quelconques obligations. Voilà notre programme.
Programme respecté à la lettre, selon nos désirs en nous adaptant surtout à la situation le soir venu, alors que nous plantions les piquets de la tente…
Les superbes nuages du soir se transformaient en magnifiques nuages menaçants, galopaient au son du tonnerre.
Regards incertains, analyse de la situation et action.
La désinvolture qui nous habitait lors de l’installation de notre hôtel « millions d’étoiles » s’est rapidement transformée en rapidité et précision pour le démonter et pour tout ranger.
Oubliée l’envie de regarder le paysage, celle de s’arrêter à chaque petite merveille; là, seule l’idée d’avancer rapidement, d’être plus rapides que le rideau de  pluie qui s’étalait sur les monts voisins nous habitait alors que le niveau sonore du tonnerre nous indiquait que nous avions choisi la bonne option, celle du courage il faut fuir 🙂
Une mère, une fille et un chien  deux femmes chargées comme des bourriques en train de rire et un chien, ça marche vite quand ça veut 😉
La situation comique, l’image que nous avions de nous effaçaient l’idée d’une déception. C’était ainsi et nous avions passé une excellente journée.
La chance d’arriver à la voiture alors que le rideau de pluie franchissait la ligne d’arrivée quelques secondes après nous, nous rendit euphoriques devant les trombes d’eau qui s’abattaient sur celle-ci.
Le sourire aux lèvres, nous avons pris le chemin du retour pour regagner la maison et les deux heures de route sous un énorme orage n’étaient rien car nous étions au sec avec l’impression d’êtres des gagnantes au jeu du hasard de la vie 🙂

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61- Epilobes 

 

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52- Matin prometteur

 

 

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43- A la recherche du coin idéal

 

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34- Seul contre tous

 

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25-Boule de poils humide

 

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16- Beauté du ciel changeant

 

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« L’optimiste voit la rose et  pas les épines. Le pessimiste ne voit que les épines, oublieux de  la rose » Khalil Gibran

 

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Réflexions, inspirations aux sommets

 

Je dis à tout le monde que je n’ai pas le temps. C’est faux!
J’ai le temps, mais je l’utilise et une fois utilisé, il n’en reste plus assez pour tout ce que j’aimerais encore pouvoir faire.
Je pense qu’il en est de même pour tout le monde. La différence est dans la façon de l’utiliser.
Moi, je l’utilise de façon à ne pas le gâcher et le plus possible en harmonie avec la nature. J’imagine un sablier et chaque grain de sable qui nous est donné pour construire notre vie, doit être, une fois tombé au fond de la partie basse du sablier, un grain de belle chose enrichissante.
Nous n’avons pas tous la même façon de nous enrichir.
Je vais partager quelques uns des grains de sables qui sont passés dans mon sablier lors de ces dernières vacances. Je vais les égrainer, petit à petit, infime partie de ces instants qui peuvent laisser sans voix ou simplement instants qui dessinent un sourire sans que l’on s’en rende compte.
Ne croyez pas qu’il n’y ait que des grains fluides qui coulent d’une façon régulière et facile, mais que nous apporte le fait de totaliser ceux qui coincent dans une journée?
Ça apporte de l’importance à ces choses que l’on aimerait gommer ou ne pas vivre, donc, oublions le grain de sable qui coince et totalisons tous ceux qui font que le temps s’écoule d’une belle façon.
Cette fois ci, on va prendre la direction d’un lieu que j’aime, qui à chaque fois, me laisse admirative devant la grandeur de ce que la nature peut offrir.  En plein été, c’est un lieu d’affluence, pire que le supermarché à 14 h un samedi 😉 et pourtant j’ai savouré la tranquillité du lieu.
Comment? en partant de nuit à 3h du matin.
Monter de nuit,  ce n’est que du bonheur qui éveille les sens d’une façon particulière, qui nous offre l’endroit en véritable élu privilégié et qui, une fois arrivés, nous permet d’assister au lever du soleil. J’aime cet instant qui se passe d’une façon séductrice.
Pas une apparition brutale, non! mais un soleil qui commence à éclairer intimement les sommets, qui fait rosir le Mont Blanc, qui réchauffe la pierre d’une lueur douce.
Ce n’est pas de la timidité de sa part, c’est juste l’envie de faire durer l’instant, de nous faire désirer sa venue.
Avec le relief, il peut jouer au malicieux et nous faire languir, mais c’est un plaisir que l’on aime vivre et après lequel on court tout en sachant qu’il ne s’agit que d’une étape dans l’art de savourer les choses.
Il y a eu plein de belles choses ce matin là, comme la saveur du café à partager, les reflets dans le lac, la baignade un peu plus bas dans une eau limpide qui donne plus l’impression de voler au-dessus d’un fond caillouteux plutôt que celle de nager.
Je n’aborde pas les regards de ceux qui ont partagé ces instants à mes côtés, ça aussi ça fait partie des belles choses.

 

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1- Prémices

 

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32- Délicatesse

 

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113- Contemplation

 

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74- Matières

 

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85- Attente du rayon

 

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46-Hotels paradisiaques

 

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27-Couleurs des Aiguilles Rouges

 

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128-Réflexion

 

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solitaire9- Solitude

 

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10 10-Pour l’instant, le Mont Blanc contemple encore les fleurs de loin…

 

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911-Continuer sa route

 

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la tente12- La tente (ordre de grandeur)

 

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Au fil des arêtes vers l’intimité du soleil

Mardi.
Je veux voir le soleil se coucher. Chose simple, évidente et quotidienne pour beaucoup, chose moins abordable pour moi, ici.
Pourquoi? Parce qu’ici le soleil paraît comme un astre pudique qui ne se couche jamais devant nous. Jamais on ne le voit rougir de plaisir, embraser le ciel avant qu’il ne touche l’horizon.
Il arrive que l’on aperçoive au loin, entre deux monts, le ciel prendre une légère couleur comme s’il rosissait devant ce qu’il voyait, mais c’est tout. Pas d’explosion colorée.
Dans le village, le soleil ne se couche pas, il se cache, nous faisant passer à l’ombre bien avant l’arrivée de la nuit. En hiver, en plein milieu de l’après-midi, il se sauve parfois très rapidement derrière la montagne, nous obligeant à presser le pas si l’on veut sentir sa chaleur encore un peu avant que la morsure du froid prenne sa place.
Ce n’est pas une chose désagréable, c’est comme ça, ça fait partie du jeu.
Donc mardi, j’ai eu envie de le voir se coucher, de le voir iriser le ciel, d’assister à ces couleurs passionnelles que l’union du jour et la nuit peuvent prendre lorsque le soleil est présent.
Pour ça, il faut que je m’élève, que j’aille au sommet de ces montagnes qui nous entourent. Barrières étouffantes selon les regards ou remparts majestueux selon les autres.
Inutile que je te dise comment je les vois, depuis le temps tu sais combien je peux les aimer et les trouver belles 😉 
Mardi, je suis donc partie faire un tour chez nos voisins, où leurs montagnes se joignent aux nôtres, où deux territoires ne font qu’un pour celui qui ne regarde que le plaisir de la nature sans penser à une délimitation territoriale.
Louna (toujours) et moi avons passé l’après-midi sur le fil des arêtes, bande de terre ou rocheuse entre deux mondes bien différents. D’un côté le monde accueillant pour celui qui veut skier sur des pistes noires de monde et de l’autre, le monde de la liberté où seuls ceux qui recherchent le calme, la nature sans remontées, ni structures, font l’effort d’ aller. Là encore, je ne te dis pas où je vais l’hiver, quel est mon terrain de jeu,  ça va de soi 😉
Chacun son monde, je comprends très bien qu’il y ait des adeptes de celui que je ne fréquente pas. Là encore, tout est histoire de goûts, de besoins et de façon d’être.
L’après-midi s’est passé en n’emmenant doucement vers la fin du jour. Balade où je n’ai croisé que 3 personnes qui allaient à l’opposé de moi, ce qui est le rêve pour moi.
Tu m’imagines dans le métro, aux galeries Lafayette un jour de soldes ou même un jour normal?  😆
 
 
 
 
 

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pano lac
1- Après-midi nuageux. Soir de feu?

 

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pano2
2- No man’s land

 

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herbes d'or
3-Sous le regard du Mont Blanc

 

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ombre
4- « Je » d’ombre

 

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Sans titre-2
5- Relation timide

 

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coucher sur le mt blanc
6- Le Mont-Blanc rosit

 

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coucher sur le Jura
7- Passion ou regard sur un autre horizon

 

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derrière le môle
9- Ciel rayonnant

 

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nuit
10- Nuit

 

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Un instant de calme

 
Un instant de calme
Pour s’extirper de la torpeur, pour faire rempart au stress, pour gommer les aléas qui voilent le plaisir de l’instant présent. Une pause, un instant délicat comme posé aux creux de mes mains que je fais glisser dans les tiennes.
Ne crains rien, il n’y a pas de piège. C’est juste une façon d’approcher le bonheur.
Un peu de sérénité allège les épaules les plus tassées et offre cette légèreté qui élève les pas au point qu’ils effleurent le sol au lieu d’y être aimantés.
Il y a tant de façons de se sentir bien. Là, je ne peux user que de celle-ci, qui à travers l’écran te feras prendre conscience qu’il faut savoir prendre le temps et non pas le laisser filer comme l’eau filerait à travers tes doigts.
Serre-les et joins tes deux mains. Savoure l’instant qui s’y trouve posé.
Ça aussi, c’est une chose à aimer et si tu ne veux pas, ce n’est pas grave, moi j’aurais pris le temps d’imaginer cette pause 😉

 

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221-Calme

 

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zen2- Sérénité

 

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Et hop encore une petite dose de « Walden ou la vie dans les bois »  d’Henry David Thoreau 😉
 
« Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant »
 
« La nature à chaque instant s’occupe de votre bien-être. Elle n’a pas d’autre fin. Ne lui résistez pas »
 
« Il n’y a qu’un remède à l’amour: aimer davantage »
 

 

 

 


Ambiance verte

 
Midi, je ferme le magasin et en route pour deux heures de détente, de pensées, de lecture ou d’émerveillement.
Une pause où je m’évade totalement. J’essaye de rentrer dans mon livre mais à chaque instant mon regard quitte les pages pour lire le livre réel qui m’entoure ou simplement mon esprit s’évade en allant se poser ailleurs. J’avoue qu’il revient toujours enchanté de ses errances , c’est pourquoi je le laisse,  j’irais même jusqu’à l’encourager à divaguer.
Il me serait idiot de le retenir puisqu’il revient heureux et me laisse ensuite baigner dans une douce euphorie.
Parfois je me demande comment les pensées peuvent donner autant de légèreté et de force pour s’élever par delà les obstacles. Je n’insiste pas énormément non plus dans la quête à comprendre ça, je savoure, c’est déjà bien.
Il m’arrive de sourire en pensant à la définition d’un simple d’esprit. On lui attribue un terme péjoratif, moi j’aime ce terme, je le vois d’une autre façon.
Je vois une personne qui n’a pas l’esprit torturé par la convoitise, qui est heureuse et désire en faire profiter les autres simplement. Simplement, le mot clé!
On vit dans un monde où beaucoup pensent qu’il est bon de faire compliqué au lieu de faire simple ou que la simplicité est l’euphémisme d’un manque de culture.
Moi j’aime être un esprit simple et je ne m’en sens pas diminuée pour autant 😉
 

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ponton

1- Ponton à lecture ou à errances

 

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pie2- Au piquet

 

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petit lac3- Le petit lac

 

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mère fille

4- Mère fille

 

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abeille5- Vol dans les fleurs aux merveilles

 

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coeur

6- En cœur

 

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cane

7- Une belle

 

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 «Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre. » Gandhi
 
« Nos vies sont gaspillées par les détails ; simplifiez, simplifiez. » — Henry David Thoreau (1817–1862)

 

 

 


Regards grisés

 
Un moment de creux entre midi et deux, quelques photos ressorties du pc pour donner un peu de vie à ce blog qui attend que je me remette à m’occuper de lui comme il faut. ça donne une petite série pour vous.
C’est gris oui, mais ça ne veut pas dire que mes pensées le sont  😉 
Ce matin, mon horizon était dans les nuages et les flocons lorsque je suis partie travailler.
Il était caché, mais j’imagine qu’il doit avoir cette allure sous sa parure nuageuse. 
 
 
wtennevergeLe Teneverge
Là où une route s’arrête, où un autre chemin commence…
 
 
 

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pierre
 2- Quand la fluidité enveloppe la pierre
 
 
 

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brume-
3- Ombres
 

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Tentation

 
 
 
Mardi matin, sortie en vtt avec une pause au lac un peu plus bas dans la vallée.
Celui qui a inventé « ne succombez pas à la tentation » ne sait pas ce qu’il rate  😉
Dans le coin, il est rare de pouvoir entrer dans l’eau sans avoir les pieds et tout ce qui suit, saisis par le froid.
Là, c’était tout le contraire et j’ai été surprise de la douceur de l’eau. Tout arrive, même les pêcheurs quand on pense être seule.
Eh oui ma ptite dame faut partager 😉
 

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3

1- Solidage, gerbe d’or

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Sans-titre-1

2- Reflet
     Obligée d’aller dans l’eau pour prendre la photo. Je n’ai pas la vie facile quand même 😉

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2

3- Piquets.
    Le calme plat

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44- Bord de Giffre, en remontant.
 

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Chèvre de Rove, La vue de ma cuisine  ou  Berceuse à clochette

Chèvre de Rove,
La vue de ma cuisine
ou
Berceuse à clochette

 


Entre gris et couleurs

 
 
 
Un après-midi qui rime avec gris, ne rime pas forcément avec ennui, tout comme silence ne veut pas dire oubli.
J’ai eu un peu de mal à vous visiter ces jours. Difficile de trouver le temps entre escapades, travail et le reste.
Je fais encore une pause la semaine prochaine 😉 On se retrouve après.
 
 
 

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lac-nuages

1- Reflet ou continuité

 

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explosion

2- Explosion

 

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lac1

3- Voracité ou quand le ciel croque le sommet

 

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bourdon

4- Orgie

 

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castor

5- Travail de castor
 

 

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au-fond

6- Quand le bout du tunnel te regarde
 
 

 

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Brumes matinales

Hier matin.
Je roule vers le boulot, tranquille, bien, en compagnie des Pink Floyd et de mon chien.
Non! les Pink Floyd ne sont pas dans le coffre et le chien n’aboie pas sur the great gig in the sky 😉
Je suis banale comme fille, le chien est dans le coffre, les Pink Floyd sur ma clé usb et c’est moi qui baragouine en roulant.
Personne sur la route. Quitter le froid sec et le ciel bleu pour s’engouffrer dans la masse de brume ne me dérange même pas.
Il y a des jours, allez savoir pourquoi, on a cette sensation que rien ne peut vous atteindre…

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1- Aux portes du brouillard

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2- Derniers rayons de soleil avant le brouillard
 

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J’ai déjà partagé ce lien, mais voilà, c’est ce que j’écoutais à ce moment là, hier, alors je « repartage » 😉
 
Solo Clare Torry, Pink Floyd
 
sinon après c’était ça :
 
Muse
 
 

Prémices

 

Un petit passage dans l’autre vallée, histoire de voir un peu ailleurs avec une de mes filles.
Nous n’avions pas prévu de nous retrouver « vers le haut », mais en bas, à l’ombre, c’était intenable alors direction vers le soleil 😉
 

1- Ombre
 
 

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2- Respiration
 
 

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3- Hors d’œuvre
 
 

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4- Boucles d’oreilles 🙂
J’aimerai ce style plutôt que des perles de pluie venues d’un pays où il ne pleut pas…
 

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Une heure

 

1- Reflets matinaux
 
 

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2- Bon’heure
 
 

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3- Tapis rouge
 
 

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Samedi matin, c’était un matin avec une heure à vivre avant de commencer le boulot. Une heure à vivre sonne mieux qu’une heure à tuer, non?
Je me suis demandée si j’allais tranquillement me faire un café au magasin ou si j’allais faire un petit tour de lac.
Je n’ai pas hésité longtemps, je me suis laissée tenter par les rayons du soleil qui m’appelaient.
Je vous laisse imaginer l’air légèrement frais, l’herbe perlée de gouttes de rosée, les reflets sur le lac calme et le soleil caressant.
Ce fut un moment simple, mais bon, entre ombre et lumière.
Ce que j’aime dans ces matins là, c’est sentir cette douce chaleur solaire m’inonder, chassant doucement la fraîcheur matinale. Une façon de se sentir pleine d’énergie.
Cette heure,  c’était un petit rien qui est devenu un petit plus avant d’aller travailler.
 
Une pensée pour Anne avec les rayons de soleil.
http://annejutras.wordpress.com/2012/10/17/comment-creer-un-effet-etoile/
Bouhhhh pour moi, je n’ai pas corrigé l’expo, j’ai juste pensé au soleil 😉
 

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Vendredi midi, escapade en Vallée Verte. Oups vallée du Brévon

Je n’ai jamais tenu en place, mais là, je crois que j’atteins le paroxysme.
Je n’ai qu’une chose en tête, m’évader, trouver de nouveaux lieux, découvrir et savourer.
Deux heures s’offrent à moi ce midi, donc direction là bas.
 
 

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1- Danger.
   Je vous assure, j’ai fait attention et par cette chaleur, je n’ai même pas essayé de marcher sur le lac.
   Je laisse çà  à d’autres 😉
 
 

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2- Lac de vallon
 
 

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3- Renversante
 
 

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4- Vert tiges
    Ce n’est pas la Vallée Verte pour rien 🙂
 
 

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5- Toile perlière
 
 

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6-  Sensualité ou promeneuse de cou
 
     
 

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7- Perspective
 
 

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Le lac de vallon est tout jeune, il est né dans les années 40 lors d’un glissement de terrain qui a bouché le cours du Brévon, engloutissant de nombreuses habitations.
Aujourd’hui encore, on peut voir les restes des maisons, des arbres dans le fond du lac.
Hier tragédie, bonheur aujourd’hui.
 
 

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En « L »attendant…

 
1- Douce saveur
 
 

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2- Anax empereur
 
 

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3-  Anax équeté par mon manque de maîtrise.
Je n’arrive jamais à les avoir en vol alors tant pis s’il lui manque un bout de queue (qui existe bien),  je la poste quand même ici.
Pour une fois que je suis plus rapide qu’elle 😉
Habituellement j’ai souvent l’arrière sans l’avant.
Un instant, j’ai regardé autour de moi, voir si j’étais seule car je me suis rendue compte combien je devais être ridicule à suivre les libellules avec mon appareil.
J’étais bien seule, mais au fond je sais bien que le ridicule ne tue pas, j’en suis la preuve vivante depuis longtemps 😆
 
 

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C’était hier, un jour ensoleillé entre une veille pluvieuse et un lendemain tout autant arrosé.
C’était un instant entre deux moments.
Un instant précieux où l’on se laisse envahir par la vie.
Le soleil comme ange gardien et le paysage comme couverture.
Je me suis posée, dans l’espoir de lire en attendant le moment où mon téléphone me rappellerait à l’ordre.
J’ai tenté de me plonger  » Dans les forêts de Sibérie » mais mon environnement revenait sans cesse à la surface.
Les jeux des canards, le battement d’ailes des libellules, une brise de vent chaud, un nuage devant la chaine de montagne ou le simple plaisir de regarder.
Je n’arrivais pas à rester au fond de ce livre, la réalité était trop tentante.
Je retiendrai quand même quelques mots qui me correspondent bien :
 » Je préfère les natures humaines qui ressemblent aux lacs gelés à celles qui ressemblent aux marais.
Les premiers sont durs et froids en surface mais profonds, tourmentés et vivants en dessous.
Les seconds sont doux et spongieux d’apparence mais leur fond est inerte et imperméable.
Sylvain Tesson  « Dans les forêts de Sibérie »
 
 

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Prendre le temps

 

1- Soupir

 

« La vie dans les bois permet de régler sa dette. Nous respirons, mangeons des fruits, cueillons des fleurs, nous baignons dans l’eau de la rivière et puis un jour, nous mourrons sans payer l’addition à la planète. L’existence est une grivèlerie. L’idéal serait de traverser la vie tel le troll scandinave qui court la lande sans laisser de traces sur les bruyères.
Il faudrait ériger le conseil de Baden-Powell en principe :
« Lorsqu’on quitte un lieu de Bivouac, prendre soin de laisser deux choses.
Premièrement  : rien.
Deuxièmement : ses remerciements. »   « 
Dans les forêts de Sibérie. Sylvain Tesson.
 

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Savoir se poser, savoir se donner l’opportunité de savourer sans être confronter à la notion du temps.
« Prendre le temps » est un terme que je n’aime pas vraiment par ce côté « emprisonner ».
Je ne veux pas emprisonner le temps, je veux juste le savourer en lui donnant une saveur particulière.
Un saveur qui lui donnera l’impression de ne pas filer bêtement. J’aimerai, un jour que le temps qui m’est imparti soit heureux de la façon je l’accommode, qu’il n’est pas à se dire que l’humain qui lui a été attribué à gâcher « la marchandise ».
Je prends conscience de lui, et j’ai envie que « Mon » temps soit un temps heureux, consommé au mieux sans le laisser se morfondre ou sans lui donner de signification.
Pour certains d’entre vous, le temps c’est de l’argent.
Pour moi, le temps c’est tout autre chose…

A la bonne heure

Instant précieux avant d’attaquer une journée de travail.
Un de ces petits riens qui font tant….
J’aime cueillir ces instants, ces choses qui peuvent sembler négligeables, mais qui sont tout le contraire.


Tranquille

 

Pause déjeuner

 

Ponton VIP, doigts pieds en éventail, cheveux en bataille.. c’est ma pause déjeuner lorsque je travaille. Oui je sais, c’est plutôt bien, enfin moi je préfère ça au lieu d’un self ou un resto. Ma salade a un bon goût de liberté et je suis tranquille 😉

Et toi? tu manges où?


Samedi matin en allant travailler

Un matin comme un autre, sauf que le soleil brillait, que la lumière était fantastique, que la neige était poudreuse à souhait, que le froid était intense et que j’avais une envie folle de profiter de tout ça au lieu d’aller m’enfermer.
Je suis partie un tout petit plus tôt pour emmagasiner un peu de tout ça avant ma journée de travail.
Je me suis arrêtée au près du lac bleu. Il faisait tellement froid samedi que tous les cours d’eau fumaient, ce qui donnait naissance à des brumes flottantes sur l’eau.
J’aime ces matins là…

1. Sur la route du travail

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2. Soleil « bonne heure »

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3. Lac bleu

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4. Brumes

 


Couverture…de glace

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Le lac tire de jour en jour, à son rivage, sa couverture de glace. Bientôt, il y ajoutera, avec l’aide de l’hiver son épais duvet blanc tandis que toi, tu feras de même avec ton épaisse couette de plumes.