Quand les heures perdues sont un gain
Une fois de plus, je prends mon sac à dos. J’y glisse mon appareil photo, un livre et une pomme.
Nul besoin d’appeler mon ombre, elle est là et a très bien compris que c’était le moment.
Que j’aime mettre mes chaussures de montagne, celles qui me sortent des chemins habituels, qui me mènent où peu de pas sont passés avant les miens.
Me voilà donc, direction plus haut, pour profiter du soleil radieux et de la douceur du jour, en pensant me trouver un coin perdu pour lire tranquillement au soleil.
C’était ce que je prévoyais mais je n’ai pas sorti mon livre, j’ai préféré « lire » ce qui m’entourait.
Je suis passée des traces de la forêt aux nuages qui titillent les sommets pour ensuite m’attarder auprès de l’eau qui suivait son infinissable parcours.
Elle passait en s’ébrouant, se lovant contre les rochers régulièrement avant de faire une chute impressionnante.
Savait-elle qu’au moment de la chute, elle allait être la vedette du coin?
Je la regardais passer devant comme un torrent de montagne, chantant et miroitant alors que plus bas, des gens allaient la percevoir comme la reine des cascades.
Tout ce qui m’entourait était tellement intéressant que mon livre n’a pas quitté mon sac. Quant à ma pomme, elle est devenue un fruit savoureux, alors qu’à la maison, elle n’aurait été qu’une simple pomme.
La moindre chose mangée dehors, en pleine nature, quand on prend conscience de la chance de la manger dans des lieux comme ça, devient un mets d’excellence.
Je me suis posée sur les rochers, j’ai pris le temps de ne rien faire (pour certains) ou de vivre (pour moi). Ces instants là sont comme orange vitaminée qui permettent de faire le plein pour une meilleure défense contre les attaques du quotidien.
Retour par la forêt avec Louna, toute heureuse de cette balade, qui une fois de plus, fût un moment simple mais terriblement bon 🙂
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2-Matières et reflets
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3- L’or du torrent
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4- Le temps d’un instant
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5- Buzzer des bois
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6- Persistance
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7- La dernière
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8- Barrière naturelle
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Voir, et aimer : les couleurs, les arbres de la forêt, les feuilles tombées – ne va pas de soi. Bien au contraire : « La beauté et la vraie richesse sont toujours (…) bon marché et méprisées », puisque « le paradis pourrait être défini comme l’endroit que les hommes évitent ».
Henry David THOREAU
Couleurs d’automne
Floréal, période idéale pour la rencontre du Sabot de Vénus
La semaine dernière, j’ai fait un petit tour dans le Jura.
J’ai débuté cette journée là sous une petite averse, juste ce qu’il fallait pour perler les fleurs avant le retour du beau temps.
Je publie une série fleur pour changer, moi qui aime tant la grandeur des paysages.
Il faut dire que je n’ai pas rencontré n’importe quelles fleurs…
En fin d’après-midi, Christophe a partagé son coin spécial, un coin où le Sabot de Vénus côtoie l’ophrys mouche.
Inutile de dire combien j’ai adoré les voir depuis le temps que j’attendais ça.
Juste un mot au sujet de l’ophrys mouche. Cette orchidée est censée représenter une mouche… moi, je ne vois pas cette mouche, mais un superbe petit bonhomme chapeauté.
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1- Marguerite, surtout ne pas effeuiller !!
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3- Orchis verdâtre (platanthère)
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4- Ancolie
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5- Sabots de Vénus
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6- Naissance
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7- Pantoufle d’or
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7- Ophrys mouche ou pendaison
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8- Ophrys mouche ou véritable ti bonhomme
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« C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante »
Paul Coelho
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux »
Saint Exupery
Vagabondage
1- Banc à rêver****
2- Les dernières de la saison, à savourer.****
ConseilEscalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton cœur savourait. Dès l’heure éblouissante où le matin paraît,
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait. Cueille la fleur agreste au bord du précipice.
Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus. Marche et prête l’oreille en tes sauvages courses ;
Car tout le bois frémit, plein de rythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources. Juillet 1842. Théodore de Banville, Les Cariatides (1842)
Si j’étais une abeille…
Si j’étais une abeille, j’aurais un mobilier nature adapté à mes besoins.
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C’était, si j’étais… Je ne suis pas abeille Mais je suis quand même J’ai une pomme de douche classique Et le vent pour ventilateur. On peut rêver parfois 😉Et fleur
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« Lorsque la main d’un homme effleure la main d’une femme, tous deux touchent à l’éternité. »
« Fiez vous aux rêves car en eux est cachée la porte de l’éternité »
Khalil Gibran
Un, deux, trois, en allant au bois…
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Pour réussir dans le monde, retenez bien ces trois maximes :
Voir, c’est savoir;
Vouloir, c’est pouvoir;
Oser, c’est avoir.Alfred de Musset
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Viendra le temps
Où le cœur en suspend
Deviendra cœur vivant****
Douce heure