Brouillard ou pas?
Mercredi, le baromètre annonçait grand soleil et comme d’hab, je me suis dit qu’il devait capter le temps du lendemain ou celui d’un autre endroit.
L’autre endroit ici n’est pas bien loin, il suffit de lever la tête et de se dire que le soleil est au-dessus des nuages.
Je sais, ailleurs, ça ne voudrait rien dire, rien changer, mais lorsque l’on vit en montagne ou au pied des montagnes, le sol est souvent bien plus haut que les nuages. Pour dépasser les nuages, il suffit de monter. Quand la couche de nuages est basse, et que l’on est au village dans le brouillard, c’est évident, le soleil n’est pas bien loin en haut. Il suffit de monter à peine pour se retrouver dans le ciel bleu.
Mercredi, ce n’était pas le cas, la masse de nuages était haute dans le ciel et c’était un jeu de hasard que celui de savoir si oui ou non j’allais passer au soleil.
J’ai pris mon sac, mon chien, mis mes chaussures, rituel obligatoire que j’adore et je suis partie sans savoir dans quelle ambiance j’allais me retrouver, mais que ce soit brouillard ou ciel bleu, je savais que j’allais être bien.
J’espérais quand même le soleil…
1- Quand le Ciel et la Terre s’unissent
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3- J’attendais l’aigle, j’ai eu l’oeil du corbeau 😉
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5- Au bord de la mer à marée montante
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6- La mer à ses pieds, le ciel plein les yeux
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Entre deux mondes
Hier, un ciel gris et lourd au-dessus de la tête ici, comme pour beaucoup en ce moment j’imagine, donc une escapade s’imposait pour passer dans l’autre monde, celui où tout est lumineux, où le soleil brille, où le regard peut se perdre bien loin. La veille, je n’avais pas atteint le soleil, mais aujourd’hui je savais que j’allais le trouver car par endroit, la couverture grise avait une nuance bleutée, une couleur à peine perceptible mais qui en dit beaucoup lorsqu’on cherche le ciel bleu. Le passage entre la sous couche et le dessus de la mer de nuages est celui qui offre des ambiances magiques où la lumière joue avec les nuages. Oui, je sais, ce passage s’appelle le brouillard, mais ce n’est pas le brouillard banal, celui qui ne vous quittera pas de la journée, voire pendant des jours. C’est une couche de nuages qui oscille d’une altitude à l’autre, qui vous offre la possibilité quand on habite en montagne, de pouvoir la dépasser, la dominer. La couche de nuages grise devient ici, une merveilleuse mer de nuages une fois que l’on est passé à l’étage supérieur. Richesse des lieux, privilège de la vie en montagne. Je me suis gavée de soleil, de lumière et de panoramas, comme si le niveau zéro, le sol, se trouvait à 1600 mètres d’altitude. A croire que même les oiseaux savouraient la chose au soleil 🙂 Redescendre sous les nuages se fait facilement car cette dose de beauté rayonne même dans le monde d’en dessous une fois qu’on le rejoint. Tout pourrait paraître gris et triste, mais non, car je sais comment c’est en haut 😉 Donc, à tous ceux qui sont en bas, sous la grisaille, dans le brouillard, pensez que le ciel bleu est juste au-dessus de vous. Vous ne le voyez pas, mais il est là et vous, vous êtes les petits habitants sous la mer de nuages le temps d’un instant 🙂****

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Un peu plus près du ciel avec les bouquetins
On va faire une petite balade au-dessus de chez moi. Si on regarde bien la dernière photo, je vis juste sous la mer de nuages, au niveau du rivage 😉 pas besoin de tuba, des poumons et une paire de jambes suffisent. Soirée et nuit au refuge pour profiter du lever du jour. Réveil dans le ciel immaculé alors qu’en bas tout le monde est sous les nuages sans s’imaginer qu’au-dessus de cette masse grise et compacte, certains attendent le soleil en contemplant la beauté moutonnée qui forme une mer hors norme attirante et belle. On pense souvent aux couchers de soleil qui colorent le ciel, mais les matins ont aussi une belle palette de couleurs à offrir. Après un bon pti déjeuner et l’arrivée du soleil, direction plus haut pour aller dire bonjour aux bouquetins qui vivent tranquilles, mangeant bien avant les tourments de l’hiver et l’euphorie du rut qui commencera fin novembre. Ces instants là sont beaux mais lorsqu’ils sont partagés, ils le sont doublement 🙂****

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8- Vue sur la mer et ses rivages****
« La joie est en tout; il faut savoir l’extraire .
Confucius
« Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage»
SchweitzerOmbre et soleil
Dimanche. Il y a des matins comme ça où je pars sans trop avoir réfléchi ou plutôt en ayant réfléchi mais pas comme il l’aurait fallu. Cela faisait une éternité que le soleil n’était plus présent ou qu’il nous gratifiait de sa présence que par brides de quelques heures. Ce matin, il allait s’imposer une fois levé car le ciel était nu, sans un seul nuage. Le rêve! sauf quand je choisis d’aller dans une combe à l’envers, où le soleil arrive en dernier, que j’ai du faire 3 fois demi-tour car ça ne passait pas et que de ce fait, j’ai passé la majeur partie en forêt au frais 😉 Le soleil, je l’ai vu… au loin et quand je suis redescendue. Malgré ça, j’étais une chanceuse. Dans la vallée, plus bas, ils étaient sous la mer de nuages et n’ont du voir le ciel dégagé qu’en fin de matinée. Moi, j’étais au-dessus. La prochaine fois, j’irai où il faudra pour être accompagnée de Mr Soleil. Il suffira juste que je réfléchisse correctement 😉****

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2-Mont Blanc
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Matin brouillard
Encore un matin qui rime avec bien. Le genre de matin qui ferait frémir ceux qui attendent d’être de repos pour traîner au lit, le genre de matin que j’aime, celui où je mets mon réveil à sonner bien des heures avant celle où je me lève habituellement pour aller travailler. Je sais, je sais 😉 on me le dit souvent, mais voilà, je suis comme ça et c’est ce que j’aime. Je vous rassure, il m’arrive aussi de dormir le matin… Départ en pensant recroiser les petits renards de la veille, mais ce matin, ils n’étaient pas au rendez-vous. Qu’importe la balade fut bonne dans une ambiance particulière comme dans un monde irréel. Il est rare de se retrouver dans le brouillard en été, mais hier matin ce fut le cas. J’ai quitté la maison avec quelques nuages dans le ciel pour me retrouver dans un épais brouillard. La satisfaction ultime ici, c’est de pouvoir monter plus haut pour dépasser cette mer de nuages. A chaque fois, je me dis que c’est une chance d’être au dessus du ciel gris qui étouffe et démoralise bien des gens, et que c’est une façon pour moi de me rappeler qu’il y a toujours le ciel bleu où que l’on soit, même si les nuages le cachent. La prochaine fois que le ciel sera gris, pensez qu’au-dessus, le ciel est d’un bleu lumineux 😉****

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6- Au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu 🙂
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« Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme récompense et non comme but » Antoine de Saint-Exupéry
Quand t’es dans le brouillard…
La semaine dernière avant les chutes de neige…Quand t’es dans le brouillard… et bien tu montes. Oui, je sais, encore un privilège de vivre en montagne.
Alors qu’en bas tout est gris, sous la masse de nuages, il te suffit de monter, de traverser les nuages et tu te retrouves au-dessus de la mer de nuages. Là, le soleil t’inonde de douceur et de lumière. Tu es au-dessus d’une mer attirante, douillette et cotonneuse, tandis qu’elle est triste et froide quand tu es sous elle ou lorsque tu te retrouves dans le brouillard épais à couper au couteau. Une chose à se rappeler lorsque l’on ne peut pas la traverser pour l’avoir à ses pieds, c’est qu’au-dessus du ciel gris, brille le soleil dans un ciel parfaitement bleu. La prochaine fois, penses-y; au-dessus de chaque nuage, le ciel est bleu 😉 Une pensée pour Maguy 😉 « Non, ce n’est pas une demande de ton mari, faite pour te convaincre que la montagne c’est bien » 😆****
1- Se retrouver dans le brouillard. Monter…****
2- Être à la lisière entre deux mondes. Monter encore…****
3- Se retrouver à la fenêtre du monde ensoleillé. Monter encore et encore pour…****
4- Se retrouver au-dessus de la mer. Continuer encore et…****
5- Face au lac gelé, tout oublier. (aujourd’hui il est sous une épaisse couche de neige) Plus aucune trace de brouillard. Impossible d’imaginer qu’en bas il fait mauvais temps.****
Brume, brouillard. Aux yeux la brume est comme un voile évanescentFluide et rassurante elle est aussi légère,
Les silhouettes, contours estompés, tremblotants,
Mâts et voiles semblent léviter sur la mer. Dans le brouillard pas de bruit ni de mouvement,
Les sons y sont étouffés, plus qu’atténués,
Les choses ne se voient qu’au tout dernier moment
On s’y déplace contraint et exténué. Même les mots nous montrent la différence,
Brouillard étant bien moins amène que brume,
Il se coupe au couteau, elle est transparence.
Brume diffuse, brouillard et amertume. Le Soleil à lui seul dissipe la brume,
Associé au vent le brouillard il chasse mieux,
Et le jour prend le dessus sur ce qui fume,
Tout ce qui nous entoure devient lumineux, Nous sommes tels les navires dans le brouillard,
Lumières allumées, sirène hurlante,
Nous avançons mains tendues nous fiant au hasard,
Le passé est repère dans la déferlante. Notre avenir nous semble souvent bien trouble,
Parfois on distingue, trop souvent aveugles,
Les yeux grands ouverts on fini par voir double,
Et nous avançons vers la corne qui beugle. Puis l’espace d’un court instant tel le Soleil,
La Lumière dissipe toutes les vapeurs,
Et la vie a un sens dès lors que tout balaye.
La voie et le chemin sont clairs nets et sans peurs. Jean-François MERCIER- GOAS
Respiration entre midi et deux
Noyée dans les nuages, hier matin, j’étouffais au travail. A midi, je n’ai pu faire autrement que de changer de chaussures, prendre la voiture et monter. Monter pour sortir de ce brouillard, pour passer d’une ambiance triste et pesante, à une ambiance vivante et pleine de bonnes choses. Je m’étais dit que je n’allais que prendre l’air et que j’allais rester en « état » pour reprendre le travail à 14 heures. C’est ce que je m’étais dit… Comment résister? Comment ne pas aller voir derrière la colline ce qu’il y a? Comment ne pas dévaler la pente qui est plus loin? Dans le plaisir de l’instant, j’en ai oublié le boulot, mes résolutions pour rester une fille propre 😉 Lorsque j’ai regardé l’heure, il ne me restait plus que 20mn pour retourner au magasin, me décrotter et devenir présentable! Pas de stress, je suis retournée dans la vallée grise et humide, avec une pêche d’enfer et un moral au beau fixe. Ma dose de liberté ensoleillée vaut tous les joints, les médicaments euphorisants et autres choses dans le même style et c’est du NATUREL
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2- Toilettes à rêver Je les aurai tournées vers l’autre côté pour profiter de la vue 😉*****
3- Minéral****
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5- Carline****
6- A suivre pour retourner travailler dans le brouillard****
Voila, c’était ma pause déjeuner, où je n’ai pas déjeuné d’ailleurs, je me suis nourrie de vie et de bien-être en attendant de manger plus tard. Aujourd’hui, je suis à nouveau au travail, sous les nuages mais pas de respiration vers les hauteurs, je vais respirer de bonheur avec mon amie. Un moment différent mais tout aussi Vrai même si je reste en version « fille présentable » 🙂
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