Brouillard ou pas?
Mercredi, le baromètre annonçait grand soleil et comme d’hab, je me suis dit qu’il devait capter le temps du lendemain ou celui d’un autre endroit.
L’autre endroit ici n’est pas bien loin, il suffit de lever la tête et de se dire que le soleil est au-dessus des nuages.
Je sais, ailleurs, ça ne voudrait rien dire, rien changer, mais lorsque l’on vit en montagne ou au pied des montagnes, le sol est souvent bien plus haut que les nuages. Pour dépasser les nuages, il suffit de monter. Quand la couche de nuages est basse, et que l’on est au village dans le brouillard, c’est évident, le soleil n’est pas bien loin en haut. Il suffit de monter à peine pour se retrouver dans le ciel bleu.
Mercredi, ce n’était pas le cas, la masse de nuages était haute dans le ciel et c’était un jeu de hasard que celui de savoir si oui ou non j’allais passer au soleil.
J’ai pris mon sac, mon chien, mis mes chaussures, rituel obligatoire que j’adore et je suis partie sans savoir dans quelle ambiance j’allais me retrouver, mais que ce soit brouillard ou ciel bleu, je savais que j’allais être bien.
J’espérais quand même le soleil…
1- Quand le Ciel et la Terre s’unissent
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3- J’attendais l’aigle, j’ai eu l’oeil du corbeau 😉
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5- Au bord de la mer à marée montante
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6- La mer à ses pieds, le ciel plein les yeux
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Réflexions, inspirations aux sommets
Je dis à tout le monde que je n’ai pas le temps. C’est faux!
J’ai le temps, mais je l’utilise et une fois utilisé, il n’en reste plus assez pour tout ce que j’aimerais encore pouvoir faire.
Je pense qu’il en est de même pour tout le monde. La différence est dans la façon de l’utiliser.
Moi, je l’utilise de façon à ne pas le gâcher et le plus possible en harmonie avec la nature. J’imagine un sablier et chaque grain de sable qui nous est donné pour construire notre vie, doit être, une fois tombé au fond de la partie basse du sablier, un grain de belle chose enrichissante.
Nous n’avons pas tous la même façon de nous enrichir.
Je vais partager quelques uns des grains de sables qui sont passés dans mon sablier lors de ces dernières vacances. Je vais les égrainer, petit à petit, infime partie de ces instants qui peuvent laisser sans voix ou simplement instants qui dessinent un sourire sans que l’on s’en rende compte.
Ne croyez pas qu’il n’y ait que des grains fluides qui coulent d’une façon régulière et facile, mais que nous apporte le fait de totaliser ceux qui coincent dans une journée?
Ça apporte de l’importance à ces choses que l’on aimerait gommer ou ne pas vivre, donc, oublions le grain de sable qui coince et totalisons tous ceux qui font que le temps s’écoule d’une belle façon.
Cette fois ci, on va prendre la direction d’un lieu que j’aime, qui à chaque fois, me laisse admirative devant la grandeur de ce que la nature peut offrir. En plein été, c’est un lieu d’affluence, pire que le supermarché à 14 h un samedi 😉 et pourtant j’ai savouré la tranquillité du lieu.
Comment? en partant de nuit à 3h du matin.
Monter de nuit, ce n’est que du bonheur qui éveille les sens d’une façon particulière, qui nous offre l’endroit en véritable élu privilégié et qui, une fois arrivés, nous permet d’assister au lever du soleil. J’aime cet instant qui se passe d’une façon séductrice.
Pas une apparition brutale, non! mais un soleil qui commence à éclairer intimement les sommets, qui fait rosir le Mont Blanc, qui réchauffe la pierre d’une lueur douce.
Ce n’est pas de la timidité de sa part, c’est juste l’envie de faire durer l’instant, de nous faire désirer sa venue.
Avec le relief, il peut jouer au malicieux et nous faire languir, mais c’est un plaisir que l’on aime vivre et après lequel on court tout en sachant qu’il ne s’agit que d’une étape dans l’art de savourer les choses.
Il y a eu plein de belles choses ce matin là, comme la saveur du café à partager, les reflets dans le lac, la baignade un peu plus bas dans une eau limpide qui donne plus l’impression de voler au-dessus d’un fond caillouteux plutôt que celle de nager.
Je n’aborde pas les regards de ceux qui ont partagé ces instants à mes côtés, ça aussi ça fait partie des belles choses.
1- Prémices
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2- Délicatesse
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3- Contemplation
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4- Matières
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5- Attente du rayon
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6-Hotels paradisiaques
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7-Couleurs des Aiguilles Rouges
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8-Réflexion
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9- Solitude
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10-Pour l’instant, le Mont Blanc contemple encore les fleurs de loin…
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11-Continuer sa route
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12- La tente (ordre de grandeur)
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Entre deux mondes
Hier, un ciel gris et lourd au-dessus de la tête ici, comme pour beaucoup en ce moment j’imagine, donc une escapade s’imposait pour passer dans l’autre monde, celui où tout est lumineux, où le soleil brille, où le regard peut se perdre bien loin. La veille, je n’avais pas atteint le soleil, mais aujourd’hui je savais que j’allais le trouver car par endroit, la couverture grise avait une nuance bleutée, une couleur à peine perceptible mais qui en dit beaucoup lorsqu’on cherche le ciel bleu. Le passage entre la sous couche et le dessus de la mer de nuages est celui qui offre des ambiances magiques où la lumière joue avec les nuages. Oui, je sais, ce passage s’appelle le brouillard, mais ce n’est pas le brouillard banal, celui qui ne vous quittera pas de la journée, voire pendant des jours. C’est une couche de nuages qui oscille d’une altitude à l’autre, qui vous offre la possibilité quand on habite en montagne, de pouvoir la dépasser, la dominer. La couche de nuages grise devient ici, une merveilleuse mer de nuages une fois que l’on est passé à l’étage supérieur. Richesse des lieux, privilège de la vie en montagne. Je me suis gavée de soleil, de lumière et de panoramas, comme si le niveau zéro, le sol, se trouvait à 1600 mètres d’altitude. A croire que même les oiseaux savouraient la chose au soleil 🙂 Redescendre sous les nuages se fait facilement car cette dose de beauté rayonne même dans le monde d’en dessous une fois qu’on le rejoint. Tout pourrait paraître gris et triste, mais non, car je sais comment c’est en haut 😉 Donc, à tous ceux qui sont en bas, sous la grisaille, dans le brouillard, pensez que le ciel bleu est juste au-dessus de vous. Vous ne le voyez pas, mais il est là et vous, vous êtes les petits habitants sous la mer de nuages le temps d’un instant 🙂****

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Culture et récolte
Me voilà de retour après une semaine de vacances plus qu’estivale en automne où l’on a pu profiter un maximum de tout avec des conditions climatiques exceptionnelles qui nous ont permis de dormir en haut d’une façon plus que favorable par rapport à cet été. On s’était préparé à avoir froid, ce qui est normal à cette époque mais quelle ne fut pas notre surprise d’être loin de cette sensation, pour notre plus grand plaisir. Se retrouver là haut, seuls, en étant attentifs aux lueurs, aux sons, aux sensations, c’est ce qu’il y a de mieux; même le repas cuit au réchaud, à la lumière de la frontale a un goût qu’on ne retrouve nulle part ailleurs 🙂 et je ne parle pas du carré de chocolat! Il est bon de suivre le rythme de la nature, ne pas regarder l’heure, manger, se coucher de façon évidente sans tenir compte de ce qui se fait ou pas. « Être » simplement. Après une nuit douillette, se lever pour déjeuner encore dans l’immensité calme qui nous entoure, et aller voir le soleil baigner petit à petit les sommets. Avoir tout ça rien que pour nous. C’est bon l’égoïsme dans ces moments là. N’avoir à l’esprit que la beauté, le bonheur et l’envie d’aller voir… Voir quoi? voir ce qui vole dans le ciel, contre les falaises ou en dessous de nous. Scruter, attendre, croire et voir. Voir de loin, ou de près (et que l’on n’a pas le bon objectif) ;), mais voir et ça, ça ne se décrit pas lorsque l’on cherche à rencontrer tel ou tel animal. Bien que mon cœur batte pour tous les rapaces et tous les animaux, j’avoue avoir un attachement particulier envers le Gypaète alors que Christophe, qui était à mes côtés pour partager tous ces instants, scrute le ciel en pensant un peu plus fort à l’Aigle Royal . Une chose est sûre lors de ces sorties, que l’on ait croisé ou pas l’hermine, le gypaète, l’aigle royal, le chamois, on ne rentre jamais bredouille, on trouve toujours une chose… le bonheur****

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4- Plus que le Mont Blanc****

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Série de mauvaise qualité mais voilà, c’est aussi pour eux que je monte, donc, en attendant de les avoir comme il le faut, je les partage comme je les ai.
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A force d’avancer, de mettre un pied devant l’autre, D’entrer dans le rythme, de se dépasser, Notre personnalité se modèle, notre aptitude à être heureux s’agrandit. Pas après pas, nous nous gonflons de bonnes choses, chassant le négatif, Effaçant la futilité, tout en ouvrant nos yeux sur de nouvelles importances. Autrement dit, si tu veux que tout fonctionne dans ta tête et dans ton cœur, Utilise tes jambes 😉****
Au fil des arêtes vers l’intimité du soleil
Mardi. Je veux voir le soleil se coucher. Chose simple, évidente et quotidienne pour beaucoup, chose moins abordable pour moi, ici. Pourquoi? Parce qu’ici le soleil paraît comme un astre pudique qui ne se couche jamais devant nous. Jamais on ne le voit rougir de plaisir, embraser le ciel avant qu’il ne touche l’horizon. Il arrive que l’on aperçoive au loin, entre deux monts, le ciel prendre une légère couleur comme s’il rosissait devant ce qu’il voyait, mais c’est tout. Pas d’explosion colorée. Dans le village, le soleil ne se couche pas, il se cache, nous faisant passer à l’ombre bien avant l’arrivée de la nuit. En hiver, en plein milieu de l’après-midi, il se sauve parfois très rapidement derrière la montagne, nous obligeant à presser le pas si l’on veut sentir sa chaleur encore un peu avant que la morsure du froid prenne sa place. Ce n’est pas une chose désagréable, c’est comme ça, ça fait partie du jeu. Donc mardi, j’ai eu envie de le voir se coucher, de le voir iriser le ciel, d’assister à ces couleurs passionnelles que l’union du jour et la nuit peuvent prendre lorsque le soleil est présent. Pour ça, il faut que je m’élève, que j’aille au sommet de ces montagnes qui nous entourent. Barrières étouffantes selon les regards ou remparts majestueux selon les autres. Inutile que je te dise comment je les vois, depuis le temps tu sais combien je peux les aimer et les trouver belles 😉 Mardi, je suis donc partie faire un tour chez nos voisins, où leurs montagnes se joignent aux nôtres, où deux territoires ne font qu’un pour celui qui ne regarde que le plaisir de la nature sans penser à une délimitation territoriale. Louna (toujours) et moi avons passé l’après-midi sur le fil des arêtes, bande de terre ou rocheuse entre deux mondes bien différents. D’un côté le monde accueillant pour celui qui veut skier sur des pistes noires de monde et de l’autre, le monde de la liberté où seuls ceux qui recherchent le calme, la nature sans remontées, ni structures, font l’effort d’ aller. Là encore, je ne te dis pas où je vais l’hiver, quel est mon terrain de jeu, ça va de soi 😉 Chacun son monde, je comprends très bien qu’il y ait des adeptes de celui que je ne fréquente pas. Là encore, tout est histoire de goûts, de besoins et de façon d’être. L’après-midi s’est passé en n’emmenant doucement vers la fin du jour. Balade où je n’ai croisé que 3 personnes qui allaient à l’opposé de moi, ce qui est le rêve pour moi. Tu m’imagines dans le métro, aux galeries Lafayette un jour de soldes ou même un jour normal? 😆
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L’instant d’une pause
En ce moment, pas de jours de liberté en semaine alors je m’évade entre midi et deux au travail. Ceux qui me suivent depuis un moment commencent à connaître ma pause déjeuner ou son style, mais comme elle m’enchante à chaque fois que je prends cette direction là, je la partage encore. Certes, c’est la même direction mais avec le regard du jour. A croire que ce lieu est l’endroit idéal pour la fabrique de beaux nuages car, cette fois encore, ils étaient énormes et magnifiques. Je gare ma voiture et je prends le chemin des alpages, je n’ai pas l’intention de m’éloigner trop car je dois faire attention à l’heure. Qu’importe, pas besoin de marcher des heures pour être totalement dépaysée, déconnectée du monde. Je suis accueillie par les stridulations des sauterelles, les sonnailles des vaches et luxe ultime, je suis seule à savourer tout ça. Que veux tu, je suis ce genre de fille, celle qui ferait n’importe quoi pour avoir encore et encore du luxe. Je ne donne pas les détails, tu imagines bien; chaussures de montagnes, short, lunettes et brin d’herbe dans la bouche, le tout slalomant au milieu des bouses de vaches dans la parfaite TRANQUILLITÉ 😉 Le luxe chez moi a une définition autre que celle que l’on lui donne majoritairement. On donne la définition que l’on veut aux choses en fonction de ses critères. Donc dans ce monde luxueux d’espace, de tranquillité et de nature, je prends ma pause et savoure une fois de plus l’instant, l’esprit plein de bonnes choses et c’est heureuse que je reprends le chemin du travail. Plus que tout j’aime ces instants, j’aime savourer ce qui s’offre à moi ou ce que je trouve sur mon chemin. Il y a tant de possibilité pour être bien qu’il serait dommage de passer à côté sans en prendre le positif.****

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2-
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Ombre et soleil
Dimanche. Il y a des matins comme ça où je pars sans trop avoir réfléchi ou plutôt en ayant réfléchi mais pas comme il l’aurait fallu. Cela faisait une éternité que le soleil n’était plus présent ou qu’il nous gratifiait de sa présence que par brides de quelques heures. Ce matin, il allait s’imposer une fois levé car le ciel était nu, sans un seul nuage. Le rêve! sauf quand je choisis d’aller dans une combe à l’envers, où le soleil arrive en dernier, que j’ai du faire 3 fois demi-tour car ça ne passait pas et que de ce fait, j’ai passé la majeur partie en forêt au frais 😉 Le soleil, je l’ai vu… au loin et quand je suis redescendue. Malgré ça, j’étais une chanceuse. Dans la vallée, plus bas, ils étaient sous la mer de nuages et n’ont du voir le ciel dégagé qu’en fin de matinée. Moi, j’étais au-dessus. La prochaine fois, j’irai où il faudra pour être accompagnée de Mr Soleil. Il suffira juste que je réfléchisse correctement 😉****

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2-Mont Blanc
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Matin de bonne heure, matin bonheur
Me voilà de retour ici après une petite semaine d’évasion qui a débuté ici pour finir dans le Jura. Inutile de dire combien j’ai profité de ces instants. Je sais qu’il y en a quelques unes qui attendent les marmottes, mais j’ai plus levé les yeux au ciel plutôt que de les poser à terre. J’irai les voir d’ici peu et je pourrai en faire les stars de cette page. J’ai eu la chance, depuis le temps que je rêve de voir les vautours fauves, de les croiser ici, sur « mes » montagnes. Je pense qu’ils étaient là en simples visiteurs, mais j’espère quand même les revoir à nouveau et ainsi pouvoir en faire de belles photos. La pluie me cloue au sol aujourd’hui ce qui me permet de venir faire un tour ici au lieu d’aller à leur rencontre. Il y a du bon dans tout 😉 Allez, on file vers le Lac Blanc. Réveil dans la nuit noire pour profiter du lever du jour au départ de la rando, du calme et surtout pour avoir la chance de posséder les merveilles du lieu rien que pour nous deux. Heureusement, ce matin, nous sommes les seuls à avoir eu envie de monter tôt sans le téléphérique. Il est bon parfois, dans ce genre de lieu, d’être égoïste, de ne penser qu’à soi et de faire ce qu’il faut pour ne pas avoir à partager avec d’autres personnes que celle avec qui l’on est. Quand je parle d’égoïsme c’est un bien grand mot, c’est plutôt une façon de s’offrir la vie de la meilleure façon qu’il soit sans pour autant léser autrui. C’est l’art de savourer la vie sans en perdre une miette. Que dire de plus sur cette sortie mis à part que c’est du bonheur tout au long du chemin, que le regard est toujours émerveillé par tout ce qui se présente.****

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7- Lac Blanc
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On se retrouve pour la suite dans peu de temps. J’ai encore des merveilles à offrir 🙂Il fallait bien faire prendre l’air aux skis
Mardi matin, repos (vive mardi mercredi). Petite sortie histoire de se remettre un peu dans le bain et de faire prendre l’air aux skis qui trépignent dans leur coin. Pas de grasse matinée surtout quand il a un peu neigé ces derniers jours, que la station est encore fermée et que ma cop est libre en même temps que moi. Pourquoi? Tu as déjà imaginé une station rien que pour toi ? Ok, d’accord, pas de télésiège à disposition et alors? Le ski de rando est là pour ça et la nature nous a donné deux jambes 🙂 Tu n’es pas tributaire des remontées mécaniques, tu n’as pas à te geler le derrière sur le télésiège, tu peux skier où il n’y a pas la foule, où seuls les gens qui ont envie de se bouger se retrouvent. Normalement je ne vais pas en station où on te trace le chemin, je préfère « au milieu de nulle part » , mais lorsqu’il n’y a pas encore une bonne couche de neige ou que le terrain est vraiment peu stable, je suis bien contente de tourner vers elle. Par la suite, c’est un endroit que je fuirai … sauf avec toi là bas 😉 Aujourd’hui samedi, il neige à nouveau. Je sais, je peux l’aimer la vie 😉 et j’ai bien l’intention de l’aimer encore plus.
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1- On n’était pas les premières
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2- Massif du Haut Giffre ou mon terrain de jeux
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3- ça colle bien entre eux
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4- Mise en cage
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5- Bois
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6- Assistance « anti grand saut »
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7- Angle de vue sur le Mont-Blanc
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« Contente-toi de faire, et laisse aux autres le plaisir de dire.«
Zen bien ce coin
Une petite série matinale, toujours sur le même chemin qui me mène au travail. J’ai du mal à ne pas m’y arrêter car j’aime vraiment cet endroit. J’aime la sensation qu’il m’apporte. Je quitte la maison encore endormie (la maison, pas moi 😉 ) pour me perdre dans ces lieux là où je trouve les sentiments de liberté, de plénitude, avant d’aller m’enfermer pour la journée. C’est ma prise de conscience du moment présent. S’arrêter sur ce genre d’instant au lieu de donner de l’importance à ceux qui sont pesants, lourds et envahissants, c’est écraser le négatif et élever le positif 🙂 Je vais oublier cette route pendant une semaine, vacances obligent. Non non, je ne m’en plains pas, bien au contraire 😉****
1- Pudeur matinale****
2- Sous le voile****
3- Reprendre la route****
« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux » Marc Aurèle
Sous le regard des nuages
Plus comme la ponctuation du ciel, les nuages donnent le ton de cette sortie en transition, entre les jours pluvieux et l’été enflammé du début juillet. Je suis au travail, les trombes d’eau balaient la chaleur étouffante de samedi. J’attends, je lis et je divague. J’attends demain pour diverses raisons. Demain proche pour une future évasion qui me permettra d’aller gratouiller le ciel de plus près tout en ayant les pieds sur terre, et le demain plus loin pour que certaines de mes pensées deviennent ma réalité. En attendant, je n’oublie pas d’apprécier l’instant présent. Voici un petit partage en image avant d’aller retrouver « Elsa » d’Aragon.
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1- Mont Blanc en discussion avec les Fiz
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2- Plaine d’Anterne, Frêtes de Villy, Mt Blanc, Fiz
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3- Grenairon, le Buet, Villy
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4- Résistance boisée
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Tu m’as regardé de tes yeux jusqu’à l’horizon déserts De tes yeux lavés du souvenir Tu m’as regardé de tes yeux d’oubli pur Tu m’as regrdé par-dessus la mémoire Par-dessus les refrains errants Par-dessus les roses fanées Par-dessus les bonheurs bernés Tu m’as regardé de tes yeux d’oubli bleu Tu ne te rappelles rien de ce qui fut Ô bien-aimée Ni les gens ni les paysages Tout est parti de toi comme les bras des fumées Tu demeures Et parcours le ciel pour la première fois De tes yeux de lave et de lenteur Le monde est devant toi comme si tu le pensais sous tes paupières Comme s’il commençait avec toi devant toi Jeune éternellement de ton regard paisible Et je suis là jaloux de lui de sa beauté Avec mes pauvres photos jaunies dont tu te détournes Pour voir les nouvelles prairies C’est promis je ne parlerai plus du passé Tout part d’aujourd’hui sur tes pas Ce qu’il me reste de vie est un pli de ta robe Rien encore n’eut lieu je te rencontre enfin Ô mon amour je crois en toi Aragon
Respiration entre midi et deux
Noyée dans les nuages, hier matin, j’étouffais au travail. A midi, je n’ai pu faire autrement que de changer de chaussures, prendre la voiture et monter. Monter pour sortir de ce brouillard, pour passer d’une ambiance triste et pesante, à une ambiance vivante et pleine de bonnes choses. Je m’étais dit que je n’allais que prendre l’air et que j’allais rester en « état » pour reprendre le travail à 14 heures. C’est ce que je m’étais dit… Comment résister? Comment ne pas aller voir derrière la colline ce qu’il y a? Comment ne pas dévaler la pente qui est plus loin? Dans le plaisir de l’instant, j’en ai oublié le boulot, mes résolutions pour rester une fille propre 😉 Lorsque j’ai regardé l’heure, il ne me restait plus que 20mn pour retourner au magasin, me décrotter et devenir présentable! Pas de stress, je suis retournée dans la vallée grise et humide, avec une pêche d’enfer et un moral au beau fixe. Ma dose de liberté ensoleillée vaut tous les joints, les médicaments euphorisants et autres choses dans le même style et c’est du NATUREL
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2- Toilettes à rêver Je les aurai tournées vers l’autre côté pour profiter de la vue 😉*****
3- Minéral****
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5- Carline****
6- A suivre pour retourner travailler dans le brouillard****
Voila, c’était ma pause déjeuner, où je n’ai pas déjeuné d’ailleurs, je me suis nourrie de vie et de bien-être en attendant de manger plus tard. Aujourd’hui, je suis à nouveau au travail, sous les nuages mais pas de respiration vers les hauteurs, je vais respirer de bonheur avec mon amie. Un moment différent mais tout aussi Vrai même si je reste en version « fille présentable » 🙂
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Rendez-vous
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Une petite dose de Friedrich NIETZSCHE : Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans la faculté d’oubli. Que d’hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller. Plus nous nous élevons, plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler. La parfaite félicité de l’amour réside dans le sentiment de la confiance absolue. L’un va chez son prochain parce qu’il se cherche. L’autre parce qu’il voudrait s’oublier. Votre mauvais amour de vous-même fait de votre solitude, une prison.Et un matin, un de plus
1- Une façon de combler le vide 🙂*****

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Réveillée à l’aube par les cloches des moutons (moi, j’aime 😉 ), ciel dégagé, sac à dos prêt, mon short aussi, petit déjeuner de circonstance, une caresse au chien et un pti bisou à Mr (pas l’inverse) et ça y est, je suis partie. Personne dans les parages, matin précieux à consommer sans modérations.J’adore que les gens n’aient pas l’idée ou l’envie de se lever tôt, ça me laisse la montagne pour moi seule, même en cette période.
Quand je dis seule, c’est pour la montée, et la pause, car la descente, c ‘est une autre histoire. Je me demande si le randonneur n’est pas un masochiste, pour décider de monter sous un soleil de plomb. Il a tellement chaud, qu’il n’en peut plus, ne pense qu’à regarder le bout de ses chaussures en se disant, « mais qu’est-ce que je fous ici? » Qu’importe, moi ça m’arrange. Je monte à la fraîche, seule et j’ai tout le loisir d’observer tranquille autour de moi. Seule, humainement parlant, mais sur le plan animal ou floral, c’est tout le contraire. Je regarde l’heure, je m’octroie encore une heure pour aller voir un peu plus par là bas et je redescendrai, comme ça je serai à midi à la maison 😉
Ce n’est pas un matin génial, ça?
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C’est dans la rosée des petites choses que le coeur trouve son matin et se rafraîchit. Khalil Gibran
Vers les lacs
1- Debout le soleil
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2- Champs de rhododendrons
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3- Lo
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4- Gouille
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5- Réflexion
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6- Terminus du jour
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7- Sur la descente
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Sur une semaine de vacances, une sortie à ce jour. Une seule vraie sortie, car tous les autres jours furent « humides » et je n’ai eu que des « prises d’air » pour entretenir la forme ou pour éviter d’être « chiante » 😉 Espérons que l’été va enfin arriver, parce que j’ai énormément de choses à faire. Au boulot? A la maison? Non !!! Dehors. Il y a des priorités dans la vie 😉Entre midi et deux, jeudi
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3- Déchaînée ou le retour au boulot…
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Je continue dans mes « entre midi et deux ». Vite fait, bien fait, mais ça fait du bien 😉
Deux heures
Hier, midi. Je ferme la porte du magasin, je prends ma voiture et une dizaine de minutes plus tard….
Deux heures de pur bonheur Deux heures pour oublier
Deux heures pour penser Deux heures pour se dépenser
Deux heures pour emmagasiner Deux heures pour se fatiguer
Deux heures pour se détendre Deux heures pour bougerDeux heures pour vivre
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Allez, je vous laisse pour aujourd’hui, je retourne au boulot. Non, ne vous inquiétez pas, je tiendrai le coup entre midi et deux 😉
Il était un arbre…
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On pourrait imaginer plein de choses en voyant cet arbre face à la petite maison.
Il pourrait être là pour la protéger de l’invasion des autres. Là, pour leur dire :
« Stop! Laissez cette maison en paix, laissez la respirer. N’avancez plus ».
Ou alors, ça pourrait être la représentation de « un, deux, trois, soleil », joué par les arbres.
Celui en haut, se tourne vers le mur de la maison pour compter, pendant que les autres avancent.
Ça pourrait être aussi, un arbre qui invite les autres à se tourner vers le Mont Blanc, tout en leur expliquant, qu’un jour, il pourrait y avoir un arbre sur le toit de l’Europe, si les choses continuent à aller dans ce sens.
Ça peut être plein de choses, il suffit de regarder et d’imaginer…