Comme sur une palette de couleurs…
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Nous sommes quatre ce matin là, sous la brume à nous retrouver là bas, là où le chemin vient buter contre la montagne, où les gens se croient au bout du monde, où plus péjorativement ils disent être dans « le trou du cul du monde ».
Lieu grandiose pour moi, aimé et qui ne me laisse jamais indifférente. Endroit que j’évite l’été ou alors que je traverse très tôt le matin car sa beauté attire bien du monde et c’est le seuil de belles randonnées prisées.
Quelle chance pour moi de vivre dans ce décor, qui en cette période, est encore plus grandiose car il est irisé comme si nous étions sur la palette d’un peintre.
Couleurs que je ne pensais pas trouver cette année avec l’été chaud qui a grillé bien des arbres. Je m’attendais à voir les feuilles tomber bien avant qu’elles n’aient le temps de changer de couleurs. Je me suis trompée et j’en suis ravie car les couleurs sont là et colorent la montagne d’une façon étonnante.
La veille au soir, la masse de nuages était si basse qu’elle se décomposait en bruine, ce qui nous laissait perplexes sur la météo du lendemain.
Qu’importe, nous étions ensemble et l’on saurait bien savourer la chose d’une façon ou d’une autre 😉
Nous voilà donc sur le chemin, sans pluie avec tous les sommets enveloppés dans une douillette épaisseur qui descendait bien bas, ne nous laissant rien apercevoir de ce qu’elle emmitouflait.
Nous étions bien à nous balader, à sentir ces odeurs d’automne puissantes par endroits, dans le calme et simplement bercés par le son de l’eau qui descendait dont on ne sait où.
Nous partagions cette petite sortie pour faire découvrir le lieu, les sommets, les couleurs. La découverte s’est faite au niveau du sol pendant bien longtemps, ce qui n’eut pas l’air de déranger nos amis.
Il aurait été dommage de se laisser envahir par une sensation négative alors que nous avions la nature rien que pour nous quatre dans cette invitation à l’imaginaire, puisque nous leur décrivions des sommets, des tours qui étaient invisibles dans la brume.
Petit à petit, la couche de nuage laissait apercevoir des lueurs, des parties de ciel bleu alors que doucement elle s’évaporait. Nous n’osions pas affirmer que tout allait se dégager car il arrive que la brume reste accrochée des jours aux montagnes.
Grandiose surprise, après un remue ménage céleste, le ciel s’imposait pur et bleu.
Il ne nous restait qu’à attendre l’arrivée du soleil, toujours tardive à cet endroit enclavé où les montagnes lui rendent le travail difficile.
Notre patience, notre plaisir à savourer l’instant quelque il soit, furent récompensés. Lumière, flamboyance des couleurs et douce chaleur étaient à nos côtés, s’imposant en nous faisant oublier que le décor était tout autre juste avant.
Nous étions déjà heureux au départ, mais là, c’était du plaisir en plus, comme une récompense pour nous dire merci d’aimer cette nature même lorsqu’elle ne se dévoile que partiellement.
Nous avons su l’aimer simplement; elle nous a offert son grand jeu 😉
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1- Vivre coûte que coûte
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3- Accroche lumière
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4- Cheminer dans la lumière
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7- Dentelle de roche
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8- Flashy nature
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9- Le bout du monde. La fin pour certains, le commencement pour d’autres…
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« Teintes d’automne » Henry D.Thoreau
Lancez-vous dans de plus aventureuses promenades et faites l’ascension des collines. Vers la fin d’octobre, si vous gravissez l’une ou l’autre de celles qui se dressent aux approches de notre village, ou du vôtre, et que vous embrassez la forêt du regard, vous verrez, eh bien, vous verrez… ce que je viens d’essayer de décrire. Je suis sûr que vous verrez tout cela et même plus, à condition d’y être préparé, de vouloir le trouver. Autrement, ce phénomène étant universel et revenant à date régulière, que vous soyez au sommet d’une hauteur ou au fond d’une vallée, vous penserez pendant des années et des années que le bois, à cette saison, est sec et roussi.
Du sombre d’un soir à la lumière d’un jour
Tout commence par un soir où comme souvent on se retrouve sous les nuages alors qu’en bas, plus loin, le ciel se déchire pour laisser passer la lumière.
C’est une chance car ça présage un lendemain beau puisque tout avance vers nous et surtout ce mouvement nous offre des lumières particulières, celles qui par quelques rayons, illuminent la montagne sombre comme si la force et la délicatesse s’unissaient pour habiller l’espace.
Luxe suprême d’une météo et d’une période hors « norme »… la tranquillité.
Ce spectacle se vit en solitaire, ça lui donne une force supplémentaire, ça me donne une impression d’être intégrée au milieu des éléments comme une privilégiée.
Solitaire cette fois-ci, c’était accompagnée de mon ombre et de ma moitié, donc si on analyse la chose, ça donne bien qu’une seule entité.
Nul besoin de réserver une place pour ce spectacle de la nature, seule l’envie et la détermination sont nécessaires pour accéder au premier rang. Souvent, les plus belles ambiances sont celles que tout le monde fuit.
Le vent, la pluie, le froid font fuir alors qu’ils offrent des merveilles à qui veut bien aller jouer avec eux et pour cela, pas de secret, il suffit juste de se couvrir comme il faut pour ne sentir que le bon de la situation.
L’automne arrive et là, je vais me régaler. Je vais pouvoir avancer bien cachée, bien protégée dans le vent et la grisaille. Avancer les mains dans les poches, les pieds au sec, c’est une chose savoureuse, une chose dont j’ai besoin qui prouve que l’on peut être heureux dans ce qui semble si triste aux yeux de tous (ou presque tout le monde).
C’est là que je me sens la plus vivante et c’est là, que l’on assiste aux plus beaux spectacles.
Je m’égare.
Ce jour là, nous n’étions pas encore en automne, juste au pas de sa porte et la pluie avait cessée. C’est donc avec les yeux réjouis que nous avons regagné nos sacs de couchage en attendant le lendemain qui s’annonçait ensoleillé.
Je passe rapidement sur les détails du réveil, la première petite gelée de la saison, le bout du nez gelé alors que le corps est bien au chaud emmitouflé, le café fumant. Tout ça fait partie des plaisirs du jour.
Jour où les nuages ont quitté les lieux ne laissant ici ou là que quelques retardataires discutant avec les sommets. Jour qui nous offre de belles rencontres, de beaux instants.
Voici quelques photos partagées comme pour faire durer la saveur de ces bons moments.
J’espère que vous en sentirez un peu le goût. Les partager est dans un sens une façon de les faire durer, de les faire vivre autrement.
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1- Rayons « promesse »
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2- Sommets en écharpe blanche
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3- Poteaux d’un soir
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4-Spectacle nature
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5-Empreinte humaine au soleil couchant
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6-Mon ombre, toujours.
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7-Rochers du vent
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8- Encore et toujours
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9- Hermine
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10- Lézard au menu du crécerelle
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Voici une petite pluie ; vous êtes dans la rue, vous ouvrez votre parapluie ; c’est assez. A quoi bon vous dire : « Encore cette sale pluie ! » ; Cela ne leur fait rien aux gouttes d’eau, ni au nuage, ni au vent. Pourquoi ne dites-vous pas aussi bien : « Oh ! la bonne petite pluie ! ». Je vous entends, cela ne fera rien aux gouttes d’eau ; c’est vrai ; mais cela vous sera bon à vous ; tout votre corps se secouera et véritablement s’échauffera, car tel est l’effet du plus petit mouvement de joie ; et vous voilà comme il fait être pour recevoir la pluie sans prendre un rhume.
Propos I – 4 novembre 1907 [ Alain ]
Jeux de nuages ou nage dans les nues
Après une journée de pluie, le lendemain était annoncé très ensoleillé et chaud, ce qui devait donner en altitude des nuages accrochés aux sommets, une fois la brume dissipée.
En bas, on n’imagine pas que l’on puisse se retrouver dans les nuages, dans le brouillard alors que le soleil brille et que le ciel est bien bleu alors que juste quelques beaux nuages passent ici ou là pour décorer le ciel.
C’est la particularité de la montagne, qui peut aussi nous offrir un grand soleil l’hiver alors que tout le monde se trouve sous la grisaille ou dans le brouillard en bas.
En fait, peu importe le temps. On allait y aller (plus haut) et on verrait bien… ce qu’on allait voir.
De toutes façons, il y a toujours à voir, que l’on soit en pleine lumière ou dans la brume; la question ne se posait pas.
Nous voilà en route vers là haut en ne sachant pas si l’on allait se retrouver dans, dessus, ou sous les nuages.
Nous avons eu droit à toutes les situations mais avec le plaisir de ne pas, avoir cet air froid lorsque l’on était dans la masse nuageuse qui nous fait souhaiter le départ de la brume. Bien au contraire, malgré la brume, l’air était doux, pas agressif et l’on a pu profiter de tous ces instants avec plaisir.
Voilà un petit aperçu de nos amis du jour, les nuages.
La preuve que l’on peut avoir la tête dans les nuages tout en conservant les pieds sur terre 😉
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1-Emmergée
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2- Moutons cherchent berger
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3-A deviner
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4-Comme un voile de soie
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5- A saisir avant que tout ça ne se recache
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6-Quand les nuages viennent d’en bas
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7- Même pas peur
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Si vous avez construit des châteaux dans les nuages, votre travail n’est pas vain; c’est là qu’ils doivent être. A présent, donnez-leurs des fondations.
Henry David Thoreau
Quand tout est clair dans la brume
Après avoir un peu râlé parce qu’il pleuvait toujours et que l’été fut comme un soupçon de saison, maintenant je souris car nous sommes en train de tourner une page, celle de la chaleur et des odeurs estivales en entrant doucement dans vers un autre univers magique, celui de l’automne. Nonn! l’automne n’est pas une période morne et triste, bien au contraire. Les journées de transition sont l’union de deux saisons ce qui engendrent des ambiances particulières. Les matins sont froids, les brumes courent sur les sommets, jouant avec le ciel qui veut imposer sa lumière. Ce n’est pas un affrontement mais un jeu plein de fluidité, voire sensuel. Tout bouge, se meut comme si les sommets et les parois étaient sous un voile qui petit à petit s’envole avec la chaleur qui remonte. C’est magique de se retrouver au milieu de tout ça avec cette saveur que j’aime vraiment. Nous n’en sommes pas encore aux froids, aux couleurs sombres et lourdes, mais juste aux prémices avant l’instant fort et plus brutal. Le décor n’a pas encore changé, les arbres commencent juste à libérer quelque feuilles, l’herbe est gouttelée tous les matins et ne saura plus ce que c’est que de se réveiller sèche. C’est une période qui me touche et dimanche matin, cette atmosphère s’installait parmi nous avec un petit goût de bonheur.****

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7- Versant ensoleillé
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Réflexions jurassiennes
Petite escapade avec Lo dans le Jura. Réflexions en ligne de mire, découvertes, et moments bien agréables. Habituellement je parle facilement des photos, des instants qui les accompagnent, là, mes doigts ne naviguent pas sur le clavier comme s’ils se taisaient. Peut être qu’il n’est pas nécessaire de poser des mots cette fois-ci, qu’ils ne sont pas utiles, que le reste nous appartient. Je ne vous parlerai pas de la beauté du ciel bleu car je ne l’ai pas vu, par contre, je peux vous parler de la beauté d’un ciel de pluie 😉****

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2- Vert d’eau****
3- Réflexion****
4- A fleur d’eau****
5- Mise en bouteille****
« Il n’y a rien de plus triste qu’une vie sans hasard »
Honoré de Balzac
Pluss de goût
Je suis au travail, mais personne n’est assez fou pour aller dans un magasin au lieu de profiter du soleil et de la neige, donc, je viens faire un petit tour par ici, histoire de dire bonjour et de donner une petite bouffée d’air frais. Une bouffée d’hier où le programme fut celui de faire un tour, de s’aérer, d’être bien. Tu sais, le genre de tour qui donne du goût au sandwich, et qui donne la sensation de trouver le thé encore meilleur qu’ailleurs. Un coup de chance, on a choisi le bon versant. Celui où les nuages jouaient au vent, où la neige s’est laissée sculptée par ce dernier. En face, les nuages ont avalé les sommets, ici, ils s’amusaient. J’ai bien du mal à faire des photos en ce moment, j’ai l’impression qu’il a neigé sur mon miroir 😦 bon, ce n’est pas une raison de faire la tête, c’est comme ça pour l’instant, je fais avec 😉****
1- Au gré du vent****
2- Présence****
3- Un coucou de Lo (unega) et de Moi. Ben oui, c’est elle la gamine, c’est moi qui m’amuse 😉****
C’était hier…
Je t’offre un rayon de soleil. Hier, il était là, s’offrant à nous. Aujourd’hui il est retourné pudiquement au-dessus des nuages alors que nous sommes sous la pluie, brassés par le vent. Un jour avec, un jour sans 😉 Ces journées ensoleillées avec la neige n’ont rien à envier à celles d’été. Les couleurs y sont franches, le soleil fait un bien fou. Je pense même que les journées ensoleillées de l’été sont plus « banales » que celles de l’hiver. L’hiver triste? non, ce n’est pas l’hiver qui peut être triste, c’est le regard que l’on peut porter sur lui.
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1-Soleil
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2- Nuages
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Sous le regard des nuages
Plus comme la ponctuation du ciel, les nuages donnent le ton de cette sortie en transition, entre les jours pluvieux et l’été enflammé du début juillet. Je suis au travail, les trombes d’eau balaient la chaleur étouffante de samedi. J’attends, je lis et je divague. J’attends demain pour diverses raisons. Demain proche pour une future évasion qui me permettra d’aller gratouiller le ciel de plus près tout en ayant les pieds sur terre, et le demain plus loin pour que certaines de mes pensées deviennent ma réalité. En attendant, je n’oublie pas d’apprécier l’instant présent. Voici un petit partage en image avant d’aller retrouver « Elsa » d’Aragon.
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1- Mont Blanc en discussion avec les Fiz
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2- Plaine d’Anterne, Frêtes de Villy, Mt Blanc, Fiz
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3- Grenairon, le Buet, Villy
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4- Résistance boisée
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Tu m’as regardé de tes yeux jusqu’à l’horizon déserts De tes yeux lavés du souvenir Tu m’as regardé de tes yeux d’oubli pur Tu m’as regrdé par-dessus la mémoire Par-dessus les refrains errants Par-dessus les roses fanées Par-dessus les bonheurs bernés Tu m’as regardé de tes yeux d’oubli bleu Tu ne te rappelles rien de ce qui fut Ô bien-aimée Ni les gens ni les paysages Tout est parti de toi comme les bras des fumées Tu demeures Et parcours le ciel pour la première fois De tes yeux de lave et de lenteur Le monde est devant toi comme si tu le pensais sous tes paupières Comme s’il commençait avec toi devant toi Jeune éternellement de ton regard paisible Et je suis là jaloux de lui de sa beauté Avec mes pauvres photos jaunies dont tu te détournes Pour voir les nouvelles prairies C’est promis je ne parlerai plus du passé Tout part d’aujourd’hui sur tes pas Ce qu’il me reste de vie est un pli de ta robe Rien encore n’eut lieu je te rencontre enfin Ô mon amour je crois en toi Aragon
Course avec les nuages
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Mardi matin, direction là haut. Le soleil brillait et seuls quelques nuages restaient accrochés aux sommets, mais ça devait se dégager. J’avais en tête le plaisir de forcer à la montée, le plaisir d’observer les bouquetins, chamois et autres, et le plaisir de me lâcher à la descente, donc du bonheur en perspective. La montée fut comme je l’espérais, mais une fois là haut, les nuages sont montés et se sont imposés si bien, que je ne voyais plus à quelques mètres de moi par moments. Je me suis retrouvée les pieds sur terre, la tête dans les nuages; ça ne change pas de d’habitude sauf que là, la température était vraiment fraîche 😉 J’ai attendu un peu qu’ils se sauvent, mais le coin leur plaisait autant qu’à moi. Sachant qu’en bas, le soleil brillait et qu’il y faisait chaud, je suis redescendue une fois de plus sans avoir approché ceux avec qui j’avais envie de passer un moment. Je les ai vus, plus bas, à l’opposé d’où je descendais, au seul endroit où le soleil persistait, mais actuellement, j’ai trop envie de profiter de la chaleur et du soleil après tous ces jours gris. Du bouquetin comme compagnon, ça sera pour une prochaine sortie et ça ne m’a pas empêchée de me régaler une fois de plus. Ca, c’était mardi, mercredi matin, j’ai remis ça ailleurs. Vive le week-end en semaine, c’est encore calme pour l’instant, mais plus pour longtemps 😦 Je sais, il faut partager, mais bon… ça fait du monde tout ça.****
1- Quand les sommets rêvent
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2- Arêtes
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3- Opposition
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4- Happée
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5- Voilée
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Dos à terre

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En touchant les nuages
1- En bas, la rareté, une éclaircie
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2- Mise en condition (féminine), en route vers les nuages****
3- L’autre monde****
4- Fuite nuageuse****

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6- Gentianes de Koch****
J’avais le choix, en bas avec quelques rayons solaires ou en haut à frôler les nuages dans la pluie et la bruine. Le soleil, la chaleur me manquent et chose inexplicable, j’ai choisi les nuages… Je me suis retrouvée au milieu de nulle part, enrobée de nuages, avec des lueurs furtives. Personne, mon chien, une atmosphère étrange. N’est-ce pas une petite description du bonheur en quelque sorte? J’aimerai quand même partager une autre vision du bonheur la prochaine fois, sous le soleil. Le bonheur a tellement de facettes…
Caprices d’été
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2- Quand la Terre se love dans les bras du Ciel
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Capricieux l’été? non, juste une façon de nous rappeler que, nous ne sommes que des humains, même si nous bousculons la nature, pour la mettre à nos pieds, c’est encore elle qui nous domine et qui choisit..
Humilité et respect,
Humidité et gore-tex, les ingrédients de l’été 2011 😉
Et dire que certains manquent d’eau !
Elle aimant
Si je vous demande d’imaginer la terre jouant avec l’air parsemé d’eau, vous n’imagineriez peut être pas les sommets essayant de percer à travers les nuages.
Pourtant c’est le jeu du moment, la partie de cache cache dans l’air entre nuages et terre.
J’adore pour l’œil, mais pour la température corporelle, c’est moins agréable quand on se retrouve sur leur aire de jeu 😉
C’est reparti pour un tour…
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3. Quand le vent joue avec le Mt Blanc
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5. Derrière chaque nuage se cache le ciel bleu
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