Un petit côté géométrique
Que dire? Le temps d’une escapade rapide dans le fief d’une de mes filles. Lieu qu’elle quitte pour en cueillir un plus près des montagnes, au bord d’un lac à la rentrée prochaine 🙂 Lieu futur où j’aimerai me perdre avec beaucoup plus de plaisir que l’actuel. En attendant, ce fut une petite sortie citadine mère fille sous le signe de la bonne humeur au pays des bretzel et de la flammekueche****
1- Emprisonnée****
2- Géométrie****
3- Belle en île****
Mousse
Hier, j’étais encore en vacances, mais malgré ça, je n’ai pas eu l’impression d’avoir le temps de prendre le temps. Il arrive parfois que l’on ait la sensation de ne pas se poser, d’être toujours dans l’obligation de respecter un horaire. Ce n’est qu’un détail, ce n’est pas dramatique, mais je n’aime pas ça. Donc hier, ne fut qu’une « petite » sortie pour m’aérer, à peine deux heures, rien que pour moi. Je la qualifie de petite, mais le bien qu’elle m’a apporté fut d’une toute autre taille. C’est un plaisir et une chance de pouvoir se « dépayser » à quelques pas de chez soi. Tout comme mon kiwi et mon jus d’orange du matin, j’ai besoin dans une journée de pouvoir marcher dans la terre, dans les champs, de respirer les sapins, l’air pur (un luxe ça), de tout oublier et de saisir l’instant tel quel, sans artifices, d’être moi dans le monde réel, d’être dans le vrai.
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Un matin en passant
1- La vie en rose, du poil de la bête, tirer la langue au négatif. Décidément, je n’aime pas le rose, mais bon, je n’allais pas changer la couleur de la langue de mon chien et lui faire une langue bleue 😉****
2- Et l’eau coule… J’ai de la chance, ce n’est pas la Seine et ce n’est pas le pont Mirabeau 🙂
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Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure Guillaume Apollinaire (1880 – 1918)