Petite inspiration avant le boulot

****
Je descends travailler un peu plus bas dans la vallée en me rapprochant d’un environnement plus citadin. Quand je dis ça, je suis consciente que pour beaucoup c’est encore la « cambrousse » 😉 et tant mieux pour moi car j’ai de quoi prendre une petite dose de nature avant d’attaquer ma journée. Habituellement, j’y vais entre midi et deux pour ma pause déjeuner; un bouquin à la main et l’appareil photo pour profiter du soleil, dans un cadre sympa au milieu des oiseaux et des libellules . Pas la peine de vous dire que cette année, je n’y ai pas encore pris mes « quartiers d’été » . Je ne désespère pas, mon bouquin est prêt si un jour le temps retrouve sa route logique. Cette fois ci, c’était le matin, avant de commencer. Il y avait un petit rayon de soleil dans un ciel garni de nuages. Je ne pouvais pas ne pas en profiter un peu…****
1- Calme*
****
*
2- Allo?*
****
*
3- Couvert*
****
*
4- Ponton*
****
*
5- Zou, il faut y aller, c’est l’heure
****
» Chaque coup de colère est un coup de vieux; chaque sourire est un coup de jeune « ****
Austérité…tant aimée
Assise tranquillement au chaud avec les douces effluves chocolatées qui émanent du four, alors que la pluie ne cesse de se déverser, je me penche sur la journée de jeudi. Journée grise, sombre. A ces mots, vous pourriez penser que je parle d’une journée morne d’un jour d’automne. Erreur! J’aime ce ciel gris et j’aime par dessus tout me trouver où il prend une intensité encore plus impressionnante, où il se confond avec la roche, où le ciel a l’air écrasant, presque oppressant. Pour moi, c’est le temps idéal pour me retrouver entourée, coincée dans ce qui pourrait être un bout de monde où nul n’ira s’y perdre. J’ai profité de ce temps repoussant pour me régaler dans un lieu humainement vide, empli de trésors. J’ai partagé l’instant avec Laurine et je peux vous assurer que nous étions toutes les deux dans le même état d’esprit, heureuses…****

****

****

****

****

****

****

****
Automne malade Automne malade et adoréTu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombants sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
Pluie
Lundi pause du midi Il pleut, tant pis J’y vais, tant mieux
****

****

****

****