Du sombre d’un soir à la lumière d’un jour
Tout commence par un soir où comme souvent on se retrouve sous les nuages alors qu’en bas, plus loin, le ciel se déchire pour laisser passer la lumière.
C’est une chance car ça présage un lendemain beau puisque tout avance vers nous et surtout ce mouvement nous offre des lumières particulières, celles qui par quelques rayons, illuminent la montagne sombre comme si la force et la délicatesse s’unissaient pour habiller l’espace.
Luxe suprême d’une météo et d’une période hors « norme »… la tranquillité.
Ce spectacle se vit en solitaire, ça lui donne une force supplémentaire, ça me donne une impression d’être intégrée au milieu des éléments comme une privilégiée.
Solitaire cette fois-ci, c’était accompagnée de mon ombre et de ma moitié, donc si on analyse la chose, ça donne bien qu’une seule entité.
Nul besoin de réserver une place pour ce spectacle de la nature, seule l’envie et la détermination sont nécessaires pour accéder au premier rang. Souvent, les plus belles ambiances sont celles que tout le monde fuit.
Le vent, la pluie, le froid font fuir alors qu’ils offrent des merveilles à qui veut bien aller jouer avec eux et pour cela, pas de secret, il suffit juste de se couvrir comme il faut pour ne sentir que le bon de la situation.
L’automne arrive et là, je vais me régaler. Je vais pouvoir avancer bien cachée, bien protégée dans le vent et la grisaille. Avancer les mains dans les poches, les pieds au sec, c’est une chose savoureuse, une chose dont j’ai besoin qui prouve que l’on peut être heureux dans ce qui semble si triste aux yeux de tous (ou presque tout le monde).
C’est là que je me sens la plus vivante et c’est là, que l’on assiste aux plus beaux spectacles.
Je m’égare.
Ce jour là, nous n’étions pas encore en automne, juste au pas de sa porte et la pluie avait cessée. C’est donc avec les yeux réjouis que nous avons regagné nos sacs de couchage en attendant le lendemain qui s’annonçait ensoleillé.
Je passe rapidement sur les détails du réveil, la première petite gelée de la saison, le bout du nez gelé alors que le corps est bien au chaud emmitouflé, le café fumant. Tout ça fait partie des plaisirs du jour.
Jour où les nuages ont quitté les lieux ne laissant ici ou là que quelques retardataires discutant avec les sommets. Jour qui nous offre de belles rencontres, de beaux instants.
Voici quelques photos partagées comme pour faire durer la saveur de ces bons moments.
J’espère que vous en sentirez un peu le goût. Les partager est dans un sens une façon de les faire durer, de les faire vivre autrement.
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1- Rayons « promesse »
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2- Sommets en écharpe blanche
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3- Poteaux d’un soir
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4-Spectacle nature
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5-Empreinte humaine au soleil couchant
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6-Mon ombre, toujours.
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7-Rochers du vent
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8- Encore et toujours
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9- Hermine
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10- Lézard au menu du crécerelle
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Voici une petite pluie ; vous êtes dans la rue, vous ouvrez votre parapluie ; c’est assez. A quoi bon vous dire : « Encore cette sale pluie ! » ; Cela ne leur fait rien aux gouttes d’eau, ni au nuage, ni au vent. Pourquoi ne dites-vous pas aussi bien : « Oh ! la bonne petite pluie ! ». Je vous entends, cela ne fera rien aux gouttes d’eau ; c’est vrai ; mais cela vous sera bon à vous ; tout votre corps se secouera et véritablement s’échauffera, car tel est l’effet du plus petit mouvement de joie ; et vous voilà comme il fait être pour recevoir la pluie sans prendre un rhume.
Propos I – 4 novembre 1907 [ Alain ]
Un jour, une pause
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Un jour dans l’été, quand la chaleur est à son paroxysme, une mère, une fille et un chien s’en vont à la recherche d’instants à savourer ensemble pendant deux jours.
Vouloir partager quelques repas à la meilleure table qui soit, où notre Terre nous offre l’assise rêvée rivalisant avec les meilleures chaises capitonnées. Vouloir dormir emmitouflées dans un ouatinage douillet, n’ayant comme toiture que la toile qui nous isole de l’immensité céleste afin de nous préserver de l’humidité du petit matin. Vouloir aller en s’adaptant à la situation, aux envies sans s’imposer quelconques obligations. Voilà notre programme.
Programme respecté à la lettre, selon nos désirs en nous adaptant surtout à la situation le soir venu, alors que nous plantions les piquets de la tente…
Les superbes nuages du soir se transformaient en magnifiques nuages menaçants, galopaient au son du tonnerre.
Regards incertains, analyse de la situation et action.
La désinvolture qui nous habitait lors de l’installation de notre hôtel « millions d’étoiles » s’est rapidement transformée en rapidité et précision pour le démonter et pour tout ranger.
Oubliée l’envie de regarder le paysage, celle de s’arrêter à chaque petite merveille; là, seule l’idée d’avancer rapidement, d’être plus rapides que le rideau de pluie qui s’étalait sur les monts voisins nous habitait alors que le niveau sonore du tonnerre nous indiquait que nous avions choisi la bonne option, celle du courage il faut fuir 🙂
Une mère, une fille et un chien deux femmes chargées comme des bourriques en train de rire et un chien, ça marche vite quand ça veut 😉
La situation comique, l’image que nous avions de nous effaçaient l’idée d’une déception. C’était ainsi et nous avions passé une excellente journée.
La chance d’arriver à la voiture alors que le rideau de pluie franchissait la ligne d’arrivée quelques secondes après nous, nous rendit euphoriques devant les trombes d’eau qui s’abattaient sur celle-ci.
Le sourire aux lèvres, nous avons pris le chemin du retour pour regagner la maison et les deux heures de route sous un énorme orage n’étaient rien car nous étions au sec avec l’impression d’êtres des gagnantes au jeu du hasard de la vie 🙂
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1- Epilobes
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2- Matin prometteur
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3- A la recherche du coin idéal
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4- Seul contre tous
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5-Boule de poils humide
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6- Beauté du ciel changeant
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« L’optimiste voit la rose et pas les épines. Le pessimiste ne voit que les épines, oublieux de la rose » Khalil Gibran
Escapade Savoyarde
Je rentre de rando ou d’évasion bonheur et j’avais envie de partager ici les photos du moment, photos où la lumière d’aujourd’hui est particulièrement belle.
Il a plu ce matin et le soleil a refait son apparition dans la matinée, laissant les reliefs exploser dans une lumière impeccable, sans la moindre trace de brume ou de voile.
J’avais décidé de partager ça et puis, en venant sur le pc pour mettre mes photos du jour, je me suis rendue compte que j’accumulais les sorties, les étincelles et qu’elles restaient là, au fin fond de mon disque dur.
Je laisse ma sortie d’aujourd’hui et je t’offre un lieu tout aussi beau, attrayant, qui m’a enchantée. C’était juste un premier contact avec lui, mais j’ai bien l’intention d’y retourner car il m’a conquise.
Alpages et glaciers font bon ménage, et surtout, il vole de gros oiseaux là bas aussi. Gros oiseaux qui ont la gentillesse de nous saluer alors que nous partions, comme pour nous taquiner alors que nous les avions cherchés tout au long de notre sortie et bien évidemment, les appareils étaient bien rangés.
L’endroit est plein de mélèzes, ce qui présage un automne aux couleurs d’or… ce qui veut dire aussi, qu’il serait inconcevable de laisser passer ça 😉
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1-
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2- Vestiges
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3- Habitants des lieux en pleine mue
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4- Point de vue
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5- Fidèle Louna
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6-Grive
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7- Bergeronnette grise
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Matin bleu
Je suis au travail et je puise dans mes brouillons pour vous offrir la douceur bleue d’un matin, début septembre, sur les bords du Lac du Bourget. Le calme règne, le soleil orne les eaux, seuls quelques pêcheurs travaillent à leur filet alors qu’une légère brume quitte les abords du lac. C’est serein, beau et resourçant. Le prélude d’une belle journée. Je publie ça et je retourne à mon occupation. Une petite pause évasive s’imposait. J’ai comme l’impression que je n’ai pas l’âme à travailler en cette fin d’après-midi. L’envie d’évasion est plus forte que la raison, et puis être raisonnable c’est ennuyeux à force 😉****
1- Les eaux matinales****
2- Juvénile****
Le Lac du Bourget qui a inspiré Lamartine.
Le lac
Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux. Tout dise : Ils ont aimé ! Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
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Escapade de l’autre côté du Mont Blanc
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Le week-end dernier, petite escapade avec une copine dans le Beaufortain. La fuite des sentiers courus, la recherche de la tranquillité, profiter de la vie, voilà le programme. C’était sans compter sur la présence encore importante de la neige par endroits qui nous a conduites à modifier un peu nos projets. Bivouac sous les étoiles, rires et liberté, le tout sans avoir à partager l’espace. Un luxe quand je pense à ceux qui sont serviettes contre serviettes sur les plages. Bon d’accord, on n’a pas le même bronzage 😉 Nous, on n’a pas la trace des tongs sur les pieds. On a tout les pieds blancs, mais ce n’est qu’un détail 😉****
1- Du bonheur en vue*
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2- Deux copines (Mais non, pas nous, nous ne sommes pas rousses. Elle est blonde et moi, brune 😉 )*
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3- Plan de la Lay*
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4- Enak la surveille*
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5- Palace aux mille étoiles*
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6- Lever du jour avec le Mont Blanc dans le fond ou ma façon de te dire « bonjour » en pensée 🙂*
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7- Lac des chamois*
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8-****
Je « croix », chez le savoyard
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3- Croix de bois, croix de fer… si je mens je vais en enfer.
Mais si, il y a une croix de bois et puis de toutes façons, je ne veux pas aller au Paradis 😉
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Un petit tour chez le Savoyard et puis s’en va ou quand « la yote » descend voir la « simple Savoie » ohoooooooo je rigoleeeeeeeeeeeeeeee enfin, qu’un peu 😆
Sommets…Savoyards
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« Entre les rivages des océans et le sommet de la plus haute montagne est tracée une route secrète que vous devez absolument parcourir avant de ne faire qu’un avec les fils de la terre. »
Khalil Gibran
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Chaque sommet est une étape. Au prochain…
Un matin comme ça…
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7. Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime! (Victor Hugo)