Juste avec mes pensées
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Vendredi après-midi, je me suis encore perdue au milieu de nulle part, parmi les framboises, les myrtilles et sous le couvert de la course des nuages. J’aime la période qui s’installe doucement, la période qui salue la chaleur qui s’éloigne pour accueillir la lumière d’automne. Mes vacances « à la maison » se terminent, je reprends le travail lundi avec le sourire. J’ai tellement de projets, d’envies que je vais encore avoir l’impression d’être en vacances même au travail. Les vacances, c’est un état d’esprit, il ne faut pas attendre les cinq semaines dans l’année pour s’y trouver. Je suis consciente que je n’aurai peut-être pas cette vision si je travaillais en usine, dans une ambiance exécrable, mais ce n’est pas le cas, alors, je profite de la chance que j’ai de pouvoir me sentir libre une bonne partie du temps 🙂 Tu me mettrais en vacances dans une ville grise, triste et pleine de monde, j’aurai l’impression d’être à l’usine. Ce n’est pas moi qui disais que les vacances étaient un état d’esprit? Si, mais j’ai des limites à la faculté de maîtriser mon esprit 😉****
1- Inspiration****
2- Lumière****
3- Reflet****
4- 1902****
5- Scellés natures****
J’ai hésité avant de mettre la citation suivante de Khalil Gibran. Je pourrais être en total accord avec ses mots, mais voilà, je ne connais pas le regret. Je pars du principe que chaque acte doit être réalisé en accord avec soi-même, quant au pardon, je le remplacerai par de la lucidité. Je cuisine l’amour à ma façon. Une recette c’est bien, mais c’est fait pour l’accommoder, y mettre sa touche personnelle. C’est en avançant qu’on rectifie l’assaisonnement en fonction des ingrédients 😉« Celui qui par quelque alchimie, sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu’on appelle l’amour. » Kahlil Gibran
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Les murs du temps
Inutile de dire qu’à l’intérieur il y a un poêle en fonte, que le soir, les biches papotent sur le pas de la porte. Comment je le sais? 😉 J’ai regardé à l’intérieur, et les biches ont laissé des signes de leurs passages.
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Les vraies merveilles ne coûtent pas un centime
Ici commence la liberté.
La liberté de bien se conduire.
Voici l’espace, voici l’air pur, voici le silence,
Le royaume des aurores intactes et des bêtes naïves.
Tout ce qui vous manque dans les villes,
est ici préservé pour votre joie.
Enterrez vos soucis et emmenez vos boites de conserves.
Les papiers gras sont les cartes de visite des mufles.
Ouvrez vos yeux et vos oreilles fermez vos transistors.
Pas de bruit de moteur inutile, pas de klaxons.
Écoutez les musiques de la montagne.
Récoltez de beaux souvenirs, mais ne cueillez pas les fleurs.
N’arrachez surtout pas les plantes : il pousserait des pierres.
Ne mutilez pas les fleurs, marchez sur les sentiers.
Il faut beaucoup de brins d’herbe pour tisser un homme.
Oiseaux, chevreuils, lapins, chamois,
Et tout ce petit peuple de poil et de plume
ont désormais besoin de votre amitié pour survivre.
Déclarez la paix aux animaux timides.
Ne les troublez pas dans leurs affaires
L’ennemi des bêtes est l’ennemi de la vie.
Afin que les printemps futurs réjouissent encore vos enfants !
Samivel poète et randonneur