J’en déduis que je t’aime
Il y a des textes, des phrases qui me touchent, que j’aime. Ce blog est un lieu de partage donc je vous en fais profiter.
«Moi je t’offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas.»
Je n’aimerai pas que l’on me la dise malgré la beauté de ses mots. Cette phrase est poétique à merveille mais je préfère le concret, la sensation d’un sentiment plutôt que la promesse d’une chose hors normes.
Là, suit un texte d’Aznavour. Une déduction que vous approuverez ou pas.
Moi, j’aime…
J’EN DÉDUIS QUE JE T’AIME
Par la peur de te perdre et de ne plus te voir
Par ce monde insensé qui grouille dans ma tête
Par ces nuits sans sommeil où la folie me guette
Quand le doute m’effleure et tend mon cœur de noir
J’en déduis que je t’aime
J’en déduis que je t’aime
Par le temps que je prends pour ne penser qu’à toi
Par mes rêves de jour où tu règnes en idole
Par ton corps désiré de mon corps qui s’affole
Et l’angoisse à l’idée que tu te joues de moi
J’en déduis que je t’aime
J’en déduis que je t’aime
Par le froid qui m’étreint lorsque je t’aperçois
Par mon souffle coupé, par mon sang qui se glace
Par la désolation qui réduit mon espace
Et le mal que souvent tu me fais malgré toi
Par la contradiction de ma tête et mon cœur
Par mes vingt ans perdus qu’en toi je réalise
Par tes regards lointains qui parfois me suffisent
Et me font espérer en quelques jours meilleurs
J’en déduis que je t’aime
J’en déduis que je t’aime
Par l’idée que la fin pourrait être un début
Par mes joies éventrées par ton indifférence
Par tous les mots d’amour qui restent en souffrance
Puisque de te les dire est pour moi défendu
J’en déduis que je t’aime
J’en déduis mon amour.
comme c’est bien dit …comme c’est beau !
29 novembre 2010 à 16:13
Oui je trouve que ce texte décrit tellement bien ce sentiment. Je le trouve simplement beau.
30 novembre 2010 à 11:25
On peut aimer ou pas Aznavour , mais j’aime aussi ce texte dans toute sa simplicité …… Bises .
30 novembre 2010 à 07:10
Moi je n’aime pas entendre aznavour mais j’ai aimé lire ce texte.
30 novembre 2010 à 11:27