Une façon de partager, tout en pensant : Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as

Fenêtre tout court

Toi, l’esprit concret et sans clivages
Moi, l’esprit volage et champêtre
Je pars à tire d’aile en regardant par la fenêtre

Quelle soit baie ou soupirail
Elle sait sans mener bataille
M’emmener au gré de mon imagination
Vers multiples horizons

De l’intérieur ou de l’extérieur
L’envol a lieu à toutes heures
Il me faut concentration
Pour résister à la tentation

Viens, et regarde par la fenêtre…

****

 

1-Fenêtre emprisonnée

 **** 

2- Brisée

****

 

3- Regard inquisiteur

 ****

17 Réponses

  1. On retrouve ta passion pour les fenêtres !
    La dernière est étonnante; on dirait une composition patch. Les couleurs sont superbes.
    Bon dimanche !
    Den

    8 janvier 2012 à 09:40

    • La dernière est juste la première de très près. C’est en visionnant la photo, que j’ai remarqué que le grillage en plastique était légèrement transparent.
      Bonne semaine ensoleillée

      9 janvier 2012 à 14:38

  2. Val, j’aime beaucoup ces fenêtres et ton poème. Ils me parlent, chacun à leur façon. M’invitent à l’introspection, à regarder de l’intérieur et à suivre les battements de mon cœur.

    9 janvier 2012 à 02:13

  3. Les fenetres se taisent
    Quand l’hiver les apaisent
    Et que la neige épaisse
    Vient leur fermer les yeux  » Les fenêtres  » – Jacques Brel

    9 janvier 2012 à 23:15

  4. apaise serait mieux

    9 janvier 2012 à 23:16

    • Apaisent ou apaise, pas très grave, car les fenêtres se taisent et ne diront rien.

      11 janvier 2012 à 17:00

  5. PhotosNature

    C’est vraiment très beau lancolie, une image qui dégage de l’ordinaire

    10 janvier 2012 à 15:03

    • Merci, une façon de voir les fenêtres autrement. 😉

      11 janvier 2012 à 17:05

  6. Fenetres sur cour ,a non ,cours sur fenetres !!! Combien de choses se passent derriere ces carreaux . michel

    11 janvier 2012 à 18:47

    • L’avantage, avec les fenêtres, c’est que l’on est aussi bien acteur que spectateur et parfois les deux à la fois.

      12 janvier 2012 à 11:51

      • Si CA précède Brel on a, sous de nouveaux accords :

        « C’est un hameau perdu sous les étoiles,
        Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales,
        Et sur le vieux buffet sous la poussière grise,
        Il y reste une carte postale. »

        13 janvier 2012 à 22:42

    • Je réponds simplement qu’ici,
      tous les chemins ne sont pas goudronnés
      que les herbes sont toujours hautes dans les coins tranquilles
      que la place de la belle fontaine n’est pas désertée
      que l’eau coule toujours à la fontaine
      qu’on écoute toujours les histoires des anciens
      et que les soirs de moissons sont toujours rieurs.
      Autrement dit : Je vis dans un endroit chanté ou enchanté

      14 janvier 2012 à 08:28

  7. J’ai une préférence pour la seconde, mais les autres ont quelque chose à dire aussi.

    17 janvier 2012 à 04:34

    • Moi aussi je préfère la seconde, elle est harmonieuse alors que les autres sont…différentes.

      20 janvier 2012 à 08:22

  8. Pour la 1ère, je pensais au début que c’était un oiseau en cage ! 🙂
    Et sinon, tu sais que ça ne se fait pas de regarder chez les gens ? Et prendre des photos en plus !!! T’aurais du faire paparazzi ! 😉

    19 janvier 2012 à 22:36

    • Drôle d’oiseau, mais je n’ai pas trop compris pourquoi il y avait un grillage en plastique qui fermait cette fenêtre ou alors c’est une moustiquaire pour gros, très gros moustiques.
      Paparazzi…. 😆 si je croise une bimbo célèbre derrière ce genre de fenêtres, je t’envoie la photo 😉

      20 janvier 2012 à 08:21

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